Oumar: Maman où va t-on?
Me voilà à la rue, n'ayant que pour seule source de motivation mon fils. Son regard innocent me poignardait, car même dans cete situation, il ne savais toujours pas ce qui c'était passé. Que son père est mort et que nous sommes en ce jour sans domicile.
Moi: Ne t'inquiète pas mon chérie, ça va bien se passé.
Oumar: On va en vacance?
Me demanda t-il en pointa ma valise du doigts. Son ignorance de la situation me poussa à lui mentir pour ne pas le faire de peine. Et Dieu seul sais qu'à ce moment il m'a fallut du courage pour ne pas fondre en larme.
Moi: On peut dire ça comme ça!
Je lui fis un sourire.
J'arretais un taxi, pour qu'il nous conduisent chez une de mes amies. Qui était consciente de tous les problèmes que j'avais rencontré jusqu'en ce jour, Aïssa. Elle était en ce moment marié depuis un mois et avais reçu un diplôme en comptabilité, vivait dans une maison luxueuse avec son époux qui était pétrolier. Il m'étais hors de question de lui mendier, ma fierté personnelle l'interdisait. Mais pour mon fils, il me fallait chercher un toit, le temps que je parvienne à nous prendre en charge.Chauffeur: Vous allez où !?
Moi: Badalabougou.
Chauffeur: 1500F
Je n'avais pas la tête à marchander, vu que la pluie commençait à tomber. Je rentrais donc sans faire d'histoire.
Il nous conduisait enfin à destination. Je pris mon fils par un bras et ma valise de l'autre et rentrait dans la maison d'Aissa.
Aissa: Bonjour ma chérie ça va?! Mon petit Oumar, Ça va?
Elle prit mon fils dans ses bras et l'embrassa.
Moi: Oui, et encore merci, de nous héberger quelques temps.
Aissa: Ce n'est rien.
Elle nous conduit dans notre chambre, dans la quelle nous allons héberger durant quelques mois. Je defais ma valise et rangeais les vêtements dans l'armoire qui s'y trouvait. Mon fils connaissait bien les lieux ainsi que les enfants du quartier. Il était donc allé jouer au foot avec ses amis.
Aïssa rentra ensuite dans la Chambre, pour m'aider tout en me posant des questions.Aïssa: Tu as une idée de travail?
Moi: Honnêtement aucune!
Je n'avais pas de compétence particulière Puis que j'ai arrêter mes études après le Bac pour me marier. Plus j'y repense, plus je le regrette. Mais comment j'ai été stupide d'avoir fait ça! D'avoir cru que ce mariage aurait été la meilleure des décisions à faire. J'aurais dû continuer mes études et aurais dû me marier seulement après, car s'il m'aimait il aurait eu la patience de m'attendre.
Moi: Et avec la rentrée qui approche...
Aïssa: Pour l'école, je paierai les frais ainsi que les fournitures...
Moi: C'est gentil à toi mais...
Aïssa: Non Ne prend pas ça comme une aide, mais plutôt, comme un sorte de crédit si tu veux. Tu me rembourseras quand tu pourras, parceque pour le moment le plus important reste l'éducation d'Oumar.
VOUS LISEZ
Lionne
ChickLitAprès la mort de mon époux Moi, Oumou, je me voit contrainte de quitter ce qui était autrefois mon foyer, Mise dehors par ma belle famille qui ne m'a jamais vraiment supporter. Étant Orpheline de père et de mère, Et n'ayant aucun endroit où aller; ...