amoure ambivalent

l'amour

J'aime, j'aime quelqu'un, quelqu'un qui m'est chère. Du moins je suppose aimer, je ne sais plus vraiment. Certains jours, mon sentiment d'amour est claire et net, d'autre, je ne ressens juste rien. Les doutes s'installent, et parfois, l'envie de tout détruire revient. Je ne sais plus, je ne comprends plus, c'est si confus. Est-ce que je l'aime ? Ce sentiment d'amour n'est-il pas censé être claire ? Alors, pourquoi quand je m'éloigne d'elle, je ressens clairement la douleur, sensation si dur pour moi à ressentir ? Est-ce normal ? Normale qu'avec ce mal étrange que je traîne tel un boulet, j'ai un recul sur ma relation, sur mon amour ? Et si je la père, sombrerais-je dans cet abysse qui m'effraie autant ?

J'ai peur.

Je ne la vois jamais, nous sommes trop éloignées par la distance pour ça. Mais chaques jours nous nous parlons. Je suis tombée amoureuse de son être, de sa personne, de son esprit. Est-ce donc normale que si mon esprit s'éteint, je ne puisse plus aimer le sien ? Est-ce normal qu'avec mes sentiments si distant j'ai du mal à aimer ?

Je suis rassurée, rassurée de savoir que quand je la vois, mes sentiments sont là, mon cor réagit, même si mon esprit est éteint. La douceur revient, et le sentiment de plénitude est là, même s'il est enfoui. J'aimerais te voir, te serrer dans mes bras, ressentir pleinement cet amour qui peine à se montrer dans mon esprit. J'aimerais ressentir le désir, se désir qui s'enfuit au plus profond de mon inconscient quand mon esprit s'éteint. J'aimerais tous ressentir, là, avec toi, dans tes bras. Serrais-tu mon remède ? Mon médicament ? C'est avec toi que je ressens le plus de choses, que mon esprit se ravive.

Ça ma fait si mal, si mal quand nous nous sommes quitté, mon esprit ne contrôlait plus rien, il ne savait plus rien, seul l'âme parlait. Ça m'a fait tant de bien, tant de bien quand nous nous sommes retrouvées. Ma joie et mon amour étaient là, et dictait mon esprit, c'était mon âme qui chantait sa joie. Je sais qu'il est là, ce sentiment d'amour, même s'il se cache.

Je veux guérir de ce mal, et je le ferais. Je veux ressentir pleinement ce qui m'entoure, et t'aimer comme tu le mérites. Toi, qui est devenu si indispensable à mon être.

Toi qui me fais me ressentir vivante.