Le Petit Prince ||p.jm||

🌙 Le commencement 🌙

J'espère que cette histoire vous plaira
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"Droit devant sois, on ne peut pas aller bien loin..."

Sur cette phrase qui clouait le chapitre trois, La jeune fille refermait le petit livre qu'elle tenait soigneusement dans ses mains, fixant songeusement  la mer de Busan. Du haut de la falaise elle repensait rêveusement à ces mots, fixant le ciel gris, elle prit une grande bouffée de l'air marin qui la rassurer. Elle ne comprenait toujours pas le personnage qui avait prononcé cette phrase, le petit prince, tout ce qu'il disait rester profondement ancrés dans son esprit résonnant sans cesse, ce personnage, elle ne le comprenait pas, pourquoi paressait il aussi nostalgique et à la fois si joyeux ?

Elle caressait doucement de son pouce la couverture avec la douceur qu'on pourrait utiliser pour effleurer une fleur fragile, ce livre comptait beaucoup pour elle, elle en dépendait. C'était la seule chose à la quelle elle pouvait s'accrocher dans sa petite chambre blanche, la seule chose qui était  là suite à son reveil, la seule chose qui lui semblait familière, la seule chose qui la relier à son passé.

Ses cheveux s'envolant au gré du courant marrin, elle huma la douce odeur du sel qui venait s'échouer dans son visage, emporté par la bourrasque de vent, une dernière fois les yeux fermés.

C'était l'heure, Eunji devait rentrer. Se relevant elle admira le vide, qui l'attirait alors qu'elle se penchait, avant de tourner les talons et de repartir.

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-Tu es en retard...Soufflait une voix douce.

La voix du docteur Kim Seokjin résonnait depuis l'encadrement de la porte. Le docteur Kim Seokjin, sursommé Jin par les patients plus ou moins proche de l'employé de l'hopital, était le médecin en charge de la jeune coréenne depuis son accident. C'était un jeune homme très calme et gentille à l'humour un peu décalé par moment, il était un rayon de faicheur pour les patients ne supportant plus ces murs blancs et cette odeur constante de désinfectant pouvant des fois leur rappeler leurs jours comptés.

Le certe jeune mais pas pour autant inexpérimenté, puis ce que le docteur était en faite très doué entretenait une relation très fusionnel avec sa petite protégée, même si cela n'était pas vraiment conseillé puis ce qu'il s'agissait d'une patiente, mais Jin était comme un grand frère pour elle et Eunji comme une petite soeur pour lui.

-Seulement de deux minutes...sourit elle, C'est déjà une amélioration !

-Tu as de la chance que je n'en parle pas à mes supérieures par ce que tes deux minutes c'est le seul temps que tu auras dehors, et encore ce sera accompagné ...fit il un sourire en coin devant la mine effarée de l'adolescente.

-Mais le docteur kim Seokjin est beaucoup trop gentil et parfait pour faire cela !

-Pas besoin de me le dire je le sais déjà...Le narcissique remit ses cheveux en arrière avec la grâce d'un mannequin.

-Bon plus sérieusement si tu ne veux pas te contenter seulement du jardin de l'hopital soit un peu plus ponctuelle...sourit il alors qu'il s'approchait du lit de la malade.

-J'essaierai...

S'en suivis la routine de chaques jours, prise du poul, controle de respiration, et toute sorte de vérification. Quelques minutes plus tard une infirmière vint changer ses quelques bandages, preuve de l'accident qui commençait doucement à s'effacer s'en allant dans le passé en même temps que l'automne s'en allait, les bleus et coupures écarlate s'en allait comme les feuilles mortes dans le vent, oui le temps passait et aucun changement ne se faisait, c'était toujours aussi vide, ce livre était son seul espoir, la seule chose, son dernier espoir.

Muni d'un stylo et d'un carnet, la jeune fille dessinait. Le dessin était sa bouée de secours dans cet hôpital, lorsque le stylo entrait en contact avec le papier, Eunji avait l'impression de s'immerger dans un monde coloré et fantaisiste bien différent de la réalité à l'odeur de médicament. On lui a dit plusieurs que ses dessins étaient aussi beau que ceux qu'elle faisait avant, un talent que la jeune fille aurait toujours eu dès sa plus tendre enfance d'après ces inconnus qui proclamaient  la connaitre. Mais en soit, ils ne la connaissaient pas, ils ne savaient rien d'elle, du monde qu'elle avait vu en ouvrant la première fois les yeux, aux tréfonds de sa personnalité, ils croyaient la connaitre mais ne voyaient que son ombre.

La trotteuse arrivait enfin à la fin de sa course redémarrant une nouvelle minute sonnant quatorze heures tapantes. C'était enfin la fin de son "repos" habituelle, elle était autorisé à sortir dehors dans le parc de l'hôpital.

Le parc de l'hopital était assez agréable avec ses bancs surplombé de grand arbres couvrant les personnes assises d'ombre. Il y avait assez de verdure et de plante rendant l'endroit agréable, mais Eunji ne s'y sentait pas vraiment à l'aise, les rares patients dehors paressaient tellement triste, rares étaient les personnes qui n'avaient pas cette mélancolie dans le regard les yeux tournés vers le ciel, ce jardin pourtant si jolie avait l'air si pesant, l'ambiance y était souvent lourde.

Mais à son plus grand bonheur, il n'y avait pas un chat, surement alerté par les quelques nuages, personne n'eut oser mettre le nez dehors. Mais cela ne devrait durer la lumières commençant déjà à percer la masse grise.

Délaissant ses croquis en tout genre elle reprit son précieux livre. Ce livre intitulé "Le petit Prince" était un livre Français apparement très réputé dans ce pays. Rares étaient les personnes connaissant cet ouvrage signé Saint Exupery, un auteur encore plus inconnu en Corée que ce petit livre. Elle ne l'avait jamais lu mais ce petit livre lui était précieux.

Eunji s'était réveillée un jour amnésique, ne se souvenant même pas de son propre prénom. Cela faisait déjà un mois depuis son réveil suite à ce mystérieux accident, accident dont personne ne connaissait la cause. La jeune fille avait très mal vécût ce mois ne se souvenant de rien, on ne faisait que de lui parler d'une autre jeune fille qui n'était pas elle, une autre adolescente que tout le monde aimait, dont on racontait des souvenirs d'elle tous plus joyeux et merveilleux que les autres à longueur de journée. Mais rien, elle ne se souvenait pas, pas le moindre flash, bribe de souvenir ne revenait. Et Eunji ne cessait d'etre comparée à celle d'avant, personne ne l'appréciait pour ce qu'elle était, personne ne s'adressait à elle comme s'il s'adressait à une personne mais seulement comme l'ombre de la jeune fille qui partirait les souvenirs revenus. Alors elle voulait se souvenir, mais rien ne revenait, Eunji voulait vite disparaitre en se souvenant ne plus être considérée comme l'ombre de elle même. Mais rien ne semblait marcher malgré ses efforts. Savez vous comme il est compliqué de devoir faire face à des personnes proclamant qu'on est tel ou tel personne ? Par ce que l'amnesique ne s'identifier en rien dans la description qu'on faisait d'elle. Chaques jours ses parents venaient la voir, mais ils n'avaient que de noms le rôle de geniteur pour elle.

Eunji commençait à perdre espoir jusqu'à la découverte de ce livre. Il y avait deux jours que l'on lui avait donné, il avait été decouvert à côté d'elle lors de l'accident, comme un cadeau du ciel il était pour elle le miracle qu'elle attendait, le déclic.

D'après Jin si elle pouvait se rappeler de l'accident le reste devrait suivre, et ce livre, elle ne devait pas l'avoir avec elle par hasard, c'était peut être meme un des éléments clés.

Elle retrouverait surement la mémoire une fois qu'elle l'aurait fini.

Elle disparaitrait enfin.

Elle l'ombre de Lee Eunji.