Chapitre 6

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Ce moment était trop beau pour que ça dure éternellement, après être resté comme ça pendant plus d’une heure, la sonnette a retentit ! Ben s’est levé pour aller ouvrir et moi je me suis postée dans le fond de la pièce.

Florian : Salut tout le monde !
Moi : Bonjour, dis-je timidement.

Ils se sont avancés vers moi et m’ont fait la bise, je n’étais pas vraiment rassurée d’avoir autant d’homme avec moi dans la même pièce, mais si ils sont comme Benoît je n’ai pas vraiment de soucis à me faire. On a bu l’apéro sur le canapé, puis on s’est installé à table. On a bien rigolé, on parlait de tout et de rien comme des amis qui se retrouvent, ils m’ont beaucoup posé de questions pour apprendre à me connaître. Le feeling passé bien avec Florian, et ça amusait Benoît de nous voir comme ça. On a énormément bu, sauf Nicolas qui devait ramener tout le monde après la soirée. Vers 4h du matin je ne me sentais pas bien du tout donc je suis sortie prendre l’air, Florian m’a suivi.

Florian : Ça va ?
Moi : Euh, ouais on va dire ça. Et toi ?
Florian : Non j’ai trop bu !
Moi : Nous sommes deux !

On a pris un fou rire, je ne sais même pas pourquoi mais ça m’a fait du bien. On a allumé une cigarette, et on a continué à parler de tout et de rien. Puis je suis rentrée, je me suis allongée dans le canapé et j’ai commencé à m’endormir. Mais les garçons faisaient tellement de bruit que même en dormant j’arrivais à écouter leur conversation mais je ne comprenais pas de quoi ils parlaient.

… : Tu vas lui dire ?
… : Quoi ?
… : A ton avis ?
… : Pas pour le moment.
… : Tu devrais, elle va être folle de rage si elle l’apprend d’elle-même.
… : Je lui dirais, mais pas maintenant.
… : Ok, comme tu veux…

Ils ont continués à parler, puis un peu plus tard dans la soirée, j’ai senti quelqu’un me soulevait pour me monter à l’étage. La personne en question, c’était Benoît, j’ai reconnu son odeur, mais étant trop fatiguée je n’ai pas ouvert les yeux. Il m’a retiré mon t-shirt, il est resté quelques secondes sans rien faire, puis il a posé ses doigts sur les marques que j’ai sur le ventre, et il m’a mis un autre t-shirt et m’a couché dans le lit, puis je me suis rendormie.
J’ouvre les yeux difficilement, ça tambourine dans mon crane, j’ai vraiment trop bu hier soir. J’attends quelques minutes histoire de récupérer le peu de force qu’il me reste pour me lever. Je sors de la chambre et me dirige vers les escaliers. Une fois arrivée en bas, Benoît est assis dans le canapé, il regarde la télé. Il tourne la tête et me voit, un grand sourire est apparu sur son visage.

Benoît : Salut, bien dormi ? dit-il en se levant.
Moi : Oui, pas assez, j’ai mal à la tête, dis-je en rigolant.
Il s’approche de moi et m’embrasse sur la joue.

Benoît : Tu veux un café ?
Moi : Oui, s’il te plait.

Il se dirige vers la cuisine et reviens aussitôt avec une tasse de café. Il me l’a donne, je le remercie d’un sourire.

Moi : Il est quelle heure au faite ?
Benoît : 14h.
Moi : Déjà, il va falloir que j’y aille, ma grand-mère va s’inquiéter.
Benoît : Panique pas, j’ai été la voir tout à l’heure pour lui dire que tu dormais encore, et elle m’a donné des affaires pour que tu te changes.
Moi : Oh, merci, t’es un amour !

Il m’a refait un sourire à tomber par terre, je ne sais pas comment je fais pour lui résister autant.
On regardait la télé en silence, je voyais bien que quelque chose le tracassé mais je n’ai rien dit j’ai attendue. Puis il est sorti de son silence.

Benoît : Je peux te poser une question ? Si tu ne veux pas me répondre je comprendrais.
Moi : Vas-y.
Benoît : C’est quoi les… cicatrices sur… ton ventre, ton dos… ?

Les larmes m’ont montés aux yeux..

Moi : Désolée, je ne peux pas en parler. Plus tard peut-être, mais là, je ne peux pas…
Benoît : T’inquiète pas, prend ton temps…

Et il m’a souri et m’a embrassé sur le coin de la bouche. Nous sommes restés enlacé dans le canapé toute l’après-midi, puis je suis rentrée chez moi.

L'équilibre fragileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant