K.

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Ces yeux verts.

Ces yeux luisants d'une lueur malicieuse, un peu capricieuse.

Ce vert qui nous rappelle ce félin, le chat, inconnu à ce jour aux yeux de ce monde parallèle. Le chat symbole d'agilité et d'élégance, elle porte, des pupilles félines, toutes aussi élégante et souple que sa démarche.

Oui, elle portait ce vert là dans ces yeux brillants.

Si silencieuse qu'elle tromperait le vent, son retour se faut de chaque surprise et rencontre.

La notre fut une surprise pour moi, un caprice pour toi.

Bien sûr, je ne l'avouerai jamais, puisque chacun de tes désirs ne devraient pas être contesté.

Vos désirs sont mes ordres

Une personne l'avait bien comprit. Bien sûr, quand tu posas ton regard et ton sourire malicieux sur lui, un plan s'était vite dessiné dans ta jolie tête, l'emprisonnant à jamais de sa bêtise.

Il devint ton marchant, toi ainsi le payant de tes sourires et moments précieux pour lui, qui n'étaient qu'une distraction pour toi.

Pauvre lui, il le savait pourtant.

Tu étais le chat.

Malicieuse dans le regard, gracieuse dans la démarche.

Rien ne te trompait.

À part tes sourires.

Tu possédais aussi, cet aspect singulier digne des gens de chez toi.

Tes oreilles n'étaient pas poilus, mais plutôt pointue.

Tu n'avais pas hérité du sang elfique.

Mais plutôt d'un sang qui faisait pousser tes canines.

Tu étais un vampire.

Une charmante et malicieuse vampirette au regard de chat.

Quelques choses chez toi, m'avez rappelé quelques choses de chez moi. Ce genre de choses arrivait souvent quand je vous côtoyais, vous,  étrangers de mon monde, et habitant de ce monde étranger.

Tu avais cette petite manie ou ce péché mignon de vouloir tout savoir avant tout le monde.

C'était plus fort que toi, tu adorais les ragots.

Si ça en valait la peine, tu persistais à les garder pour toi, jusqu'à que la vérité éclate.

Mais ce n'était toujours pas la cas.

Parfois, c'était toi, ma douce vampirette, qui répandait ces ragots, figeant sur place les concernés quand l'information arrivait à leurs oreilles. Comme les horribles filles de mon ancienne vie.

Mais toi, tu n'étais pas comme ça, pas comme elles.

Un cœur battait dans ta poitrine, faisant pulser ton sang et tes sentiments à travers ton corps, gardant soigneusement tes émotions dans ce précieux bout de chair.

Tu n'étais pas insensible.

Tu ne détruisais pas les gens en répandant les vérités.

Tu n'asservissais pas un autre par gourmandise.

Tu avais un cœur, et tu n'avais pas peur de te servir de son contenu pour aider autrui.

Dans une autre vie, tu épaulais mon alter ego dans les moment difficiles, et tu m'entraînais dans des situations folles comme si j'étais ton partenaire.

Mais dans celle-ci, tu n'étais que la confidente d'une personne traumatisée. Cette personne là, était mauvaise, et tu n'avais jamais vu son sombre côté, comme je n'avais jamais vu de quel manière tu te nourrissais.

Oh ma belle vampirette, sais-tu combien de scénario j'ai imaginé, pour qu'au moins un jour, une situation critique apparaisse ? Pour que toi et moi, seront obligé de rester seuls ?

Non, tu ne le sais pas, et c'est mieux ainsi.

Que se passerait-il si toi, la sœur d'un protagoniste, découvre un tel côté de ma personnalité ?

L'image que l'on a faite de moi, l'humain fragile et généreux, sera brisé à jamais. On se mettra à douter de moi, et plus le temps passera, plus tu t'éloigneras de moi.

Pourtant, cette idée ne m'effraie pas.

J'ai confiance en toi.

Je sais que tu ne me laissera pas tombé.

Parce-que tu as un cœur, et que tu ne brisera jamais personne.

Oh chère Karenn, pourquoi le monde ne voit-il donc pas ce si doux côté de ta personnalité ?

Étincelant dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant