douleurs. [bang chan]

only part.

Le soleil avait laissé sa place à la lune depuis déjà de bien longues heures. Et pourtant, Christopher travaillait depuis le levé du soleil la veille. L'insomnie lui tenait encore une fois compagnie, et ce n'était certainement pas l'ultime fois. Les cernes sous ses yeux rougis et bouffis trahissaient le magnifique sourire qu'il arborait dès que quelqu'un se présentait devant lui.
Après une énième chute lorsqu'il s'essayait à nouveau sur un pas de danse, il n'essaya pas de se relever. Il était conscient qu'il venait de se dépasser et que ses jambes ne supporteraient pas plus que le poids d'une plume. Il passa une main dans ses cheveux trempés, comme s'il venait de traverser un torrent, preuve de ses efforts. Il ferma les yeux quelques secondes et respira un grand coup, tentant de remettre son rythme cardiaque et son souffle à la norme.
Bang Chan souffrait, horriblement. Ses muscles tremblaient, ses yeux le démangeait et sa tête commençait à peser bien trop lourd pour ses frêles épaules.
Il se sentait seul. Tous ces amis avait finis par abandonner leur rêve, tandis que lui, était resté accroché. Il avait vu chacune des personnes auxquelles il s'était attaché souffrir, pleurer, débuter ou tout simplement partir, abandonner, ne pouvant supporter toute cette pression physique et mentale. Chris reposa sa tête sur le mur supportant son dos. Une larme s'échappa, perlant sur sa joue, se mélangeant à sa sueur. Une ne venant jamais seule, le jeune australien s'effondra. Ses sanglots étaient pourtant silencieux alors que ses yeux le piquait progressivement que ses joues prenaient une teinte vermeille. Il se remémorait les moments si agréables qu'il pouvait passer avec ses amis ou sa famille, maintenant bien loin de lui.
Il tapa sa tête de la paume de sa main tentant de se ressaisir. Chris détestait pleurer. Il détestait la sensation que cela lui procurait: se sentir faible. Et pourtant, il avait l'impression que "faible" était le seul mot approprié pour le décrire. Comme si c'était le seul mot connu dans son dictionnaire. Comme si ce mot le hantait, encré dans sa peau.
La solitude commençait à le ronger, lui à tendance si sociable. Cela faisait quelques mois que plus personne ne s'entraînait avec lui et son cœur s'en brisait, un peu plus à chaque seconde qu'il passait seul. Il avait même parfois l'impression d'entendre des voix lui disant de faire comme tous les autres et d'abandonner, que ces cinq dernières années passées à s'entraîner étaient suffisantes et que de toute façon, il ferait mieux de faire de grandes études et d'avoir un métier correct, même si celui-ci ne lui plairait pas. Mais Chris n'arrivait pas à abandonner, il voulait croire en lui, en son rêve d'enfant.
Christopher souffrait de son rêve. Mais son innocente âme d'enfant lui murmurait que ses efforts laborieux finiraient par payer. Il voulait croire en lui, ne serait-ce qu'encore quelques mois. Il voulait se convaincre que les encouragements et pleurs ses parents, ses proches n'avaient pas servis à rien. Il voulait croire ce que les gens disaient : que les rêves étaient beaux. Il avait déjà entendu quelques compliments s'échapper de la bouche de ses proches, d'inconnus ou de personnes de l'agence. Il essaya donc de s'y raccrocher, comme à un dernier espoir. Même en ce remémorant ces compliments à son égards, tout les bons souvenirs avec ses proches, tout les sourires qu'il avait fait naître, tout les rires qui étaient parvenus jusqu'à ces oreilles, pourtant... pourtant ces sanglots ne cessaient de s'écouler, sans jamais s'arrêter, se glissant dans son coup jusque sous son vêtement trempé de larmes et de transpiration.

Bang Chan s'était assoupis, pour quelques heures seulement, son amie insomnie ne voulant pas le lâcher. Encore à moitié endormis,il se laissa imaginer des rires et des voix autour de lui, ce qui fit inconsciemment s'étirer ses deux croissants de chaire. Il s'imaginait enlacer sa famille et tout les amis qu'il avait perdu en croyant en son rêve, en croyant en lui. Finalement il ouvrit péniblement  ses yeux, lui même étonné par le poids de ses paupières, se rappelant qu'il ne pouvait rester à rêvasser indéfiniment. La lumière de la salle d'entraînement l'éblouit aux premiers contacts avec sa cornée. Il leva sa main pour laisser le temps à ses yeux de s'habituer à la forte luminosité.
D'un coup Chris s'aperçut qu'une petite couverture avait été disposée sur son corps fatigué, et une veste derrière sa lourde tête, comme un coussin. Mais, il n'avait pas le moindre souvenir d'avoir prit la peine de se mettre à l'aise. À-vrai-dire il n'avait même pas souvenir de s'être endormi. Il se releva donc et aperçut deux adolescents, s'entraînant. Il s'aperçut bien vite, que ce confort lui avait été apporté par ces deux inconnues. D'abord touché par le geste des deux jeunes, l'australien se releva brusquement pour saluer et remercier ses deux nouveaux compagnons. Chris arbora son plus beau sourire, à en faire jalouser le soleil, que ses deux nouveaux compagnons et futurs amis lui rendirent sans hésiter.
Bang Christopher n'était désormais plus seul, pour son plus grand plaisir.

Et bientôt, d'autres les rejoignirent.

« Promettons nous de débuter ensemble, de ne jamais abandonner. Neuf ou rien. »

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Yooo j'espère que cet os vous as plus?
J'hésite à faire une deuxième partie?
B R E F.
Soyez heureux.