Préambule

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La maladie. Immondice de notre univers, elle ne cesse d'abriter des gens sous son couvent.

Elle berce les âmes troublées. Les coeurs rythmés par des battements- pourtant avant- réguliers. Des membres sages mais sportifs, des os rouillés, une peau blanche ou basanée, sous des motifs lisses.

Mais qu'en est-il lorsqu'elle berce notre masse nerveuse de notre crâne. Que nous immisce-t-elle à faire lorsque nous et notre cerveau sommes contaminés ?

L'addiction. Immondice de notre univers elle ne cesse d'abriter des gens sous son couvent.

C'est tout ce qui vide la vie de son sens tout en la faisant paraître meilleure. C'est une passion qui entrave la liberté. Leur liberté. Notre liberté.

Est-ce elle qui nous consomme ? Ou c'est nous qui la consommons ? Que nous immisce-t-elle à faire lorsque elle devient la marque de fabrique de toute histoire sentimentale; fondée sur un amour obsessionnel ?

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