Black and White Tome 2

Chapitre 14

Point de vue Talia

J'arrive enfin dans ces longs couloirs interminables qui composent nos prisons. Et la dernière cellule est celle de la personne que je cherchais. Il était assit par terre dans un coin de sa cellule les jambes recrovillés contre lui, la tête posée entre ses bras. Quand il a entendu mes pas il a relevé la tête et m'a fait un léger sourire.

Élia : Tiens bonjour petite elfe.

Mon cœur se serra encore plus quand j'entendis son air enjoué et quand je vis son joli sourire.
Il se releva et s'avança de la porte de la cellule pour être plus proche de moi.

Élia : Que me vaut l'honneur de ta visite ?

Talia : Euh... je viens pour...

Le ton de ma voix était comme étranglé, je tremblais et j'avais les mains moites. Je baissais la tête et regardais mes pieds, je ne savais pas quoi dire.

Élia : Qu'est ce qu'il y a ? Il s'est passé quelque chose ?

Talia : ... euh... je ne sais pas comment dire...

Élia : Parle. Au point où j'en suis.

Talia : ...Notre roi Thranduil a organisé votre exécution à demain matin à la première heure.

Élia : Tu me vouvois maintenant ?

Je releva la tête subitement étonnée de ses paroles.

Talia : Je viens de vous dire que vous allez vous faire tuer demain matin et vous vous souciez juste du fait que je vous vouvois ?

Élia : Oui.

Il est vraiment incroyable cet homme mais dans le mauvais sens du terme.

Élia : Mais normalement un condamné n'a pas le droit à une dernière volonté ?

Je baissais la tête de nouveau et continuais du voix la plus calme possible.

Talia : Oui. Mais ne me demande pas de te faire sortir de prison où de te donner une arme-

Élia : Pas du tout je voudrais juste un sourire.

Talia : Pardon ?

Élia : Juste un sourire, celui que j'aime tellement voir se dessiner sur ton visage.

Ça y est c'était la phrase de trop, je me suis mise à pleurer. Je relevais la tête et il semblait étonné de me voir dans cet état.

Élia : Je te demande de sourire et toi tu te mets à pleurer ?

Talia : Mais-... tu vas mourir demain et toi tous ce que tu veux c'est un sourire ?!

Élia : Je voudrais autre chose mais ce serait trop demandé... Juste un sourire de ta part, après ça je pourrais mourir la conscience tranquille.

Je me suis remise à pleurer de plus belle.
Et d'un seul coup grâce à mes pouvoirs je me suis téléportée jusque dans la cellule de Élia et je lui ai sauté au cou pleurant toutes les larmes de mon corps sur son épaule.
Il me rendit mon étreinte en passant ses bras autour de ma taille et il mit sa tête dans le creux de mon cou. Je pouvais sentir son souffle dans le creux de mon cou, ce qui me donnais de délicieux frissons. Toujours en ayant la tête dans mon cou il me susurra à l'oreille :

Élia : Arrête de pleurer, ce n'est rien c'était ma mission, j'ai échoué c'est comme ça.

Talia : Et bien on aurait du confier ta mission à quelqu'un d'autre.

Élia : Non c'était très bien comme ça je ne regrette rien. Et puis si on avait confié cette mission à une autre personne, je n'aurais jamais pu te rencontrer.

Talia : Et bien ton chemin n'aurait jamais croisé le mien mais au moins ta vie aurait été préservée.

Élia : Non !

Il avait soudainement haussé le ton et s'était légèrement détaché de moi et posant une de ses larges mains sur ma joue et il me dit :

Élia : Talia, regardes moi.

Je relevais ma tête et plongeais mon regards larmoyant dans le sien.

Élia : Saches que je ne regrette rien et que je préfères mourir demain plutôt que de vivre 1000 ans sans jamais avoir pu admirer ton joli sourire.

Quelques larmes quittèrent de nouveau le coin de mes yeux et glissèrent le long de ma joue avant d'être délicatement recueillie par le pousse de Élia. Il me fit un timide sourire et je céda et lui fit mon plus beau sourire. Ils sourit encore plus et me dit finalement :

Élia : Et bien le voilà ce joli sourire.

Je me mis à rire dévoilant mes dents blanches. Puis je tapa gentillement du poing sur son torse ce qui a du provoquer chez lui la même douleur qu'une piqûre de moustique.

Talia : Idiot.

Il se mit à rire également et je ne peux nier que moi aussi j'aimais beaucoup son sourire. Puis il me fit un sourire rassurant, rapprochant son visage du mien et déposa un délicat baiser sur mon front. Je ferma les yeux une seconde profitant juste de la douceur de cet instant. Il coupa notre contacte à mon plus grand désespoir, souriant une nouvelle fois et me déclara :

Élia : Après ça je peux partir l'esprit tranquille.

Point de vue extérieur

Les deux jeunes gens étaient tellement occupés à leur échange pourtant si doux qu'il n'avait pas remarqué les deux personne qui les regardé depuis maintenant longtemps. Ces deux personnes n'était pas ensemble et n'avait pas remarqué non plus la présence de l'autre. L'un les espionnait du bout du couloir et l'autre depuis l'étage supérieur des prisons. Mais à ce moment précis leurs états d'esprit n'était pas du tout les mêmes. Celui ou plutôt celle qui les regardait depuis le bout du couloir les observait gentillement et presque tristement au vu des circonstances. La seconde personne n'avait pas du tout le même point de vue que la première lui les regardait avec un regard remplit de haine et de colère, aucunement compatissant au fait que l'un des deux allait sans doute mourir dans quelques heures, au contraire il avait même hâte que l'exécution est lieue...

Avez-vous deviné de qui il s'agit ?

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Voilà mes napins c'est tout pour aujourd'hui en espérant que le chapitre vous est plu !!! kiss