Amour fou [Taeten] (short ver.)

Amour Fou

J'ai écris cette nouvelle pour un concours dans mon lycée, je ferais une version plus longue car j'aime beaucoup cette histoire et je trouve que 600 mots c'était trop peu. Ca sera un Taeten donc voilà un petit avant goût~

J'aimerais beaucoup vos avis sur cette histoire! (pour le moment elle n'est pas corrigée ni rien)

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Une larme coula. J'étais dans le noir. Le souvenir de son touché, de son odeur; de sa personne tout entière me hantait. J'étais seul dès à présent et j'y resterai sûrement pour toujours. La folie l'a possédé et me l'a enlevé. La noirceur m'envahissait, la solitude était maintenant ma seule compagne. Si seulement j'avais remarqué plus tôt que quelque chose n'allait pas, que son esprit perdait toute sa lucidité j'aurais pu faire quelque chose. Malheureusement lorsque je me suis rendu compte du mal qui l'habitait il était trop tard, bien trop tard.

On était heureux. Les plus heureux du monde disait-on. Bientôt cinq ans de relation, des projets et des rêves pleins la tête, on était jeune mais on se voyait déjà aller loin ensemble. Lorsque je t'ai rencontré c'était dans un café en face de l'université, j'ai tout de suite était intrigué par ton visage froid, aucune once de joie n'était présente. Pourtant lorsque tes amis sont arrivés j'ai cru voir une tout autre personne. Ton visage s'est adoucie, tes yeux se sont illuminés, ton sourire est apparu et surtout ton rire m'a bercé et transporté dans un autre monde par sa douceur et sa pureté. Je suis immédiatement tombé pour cette être dont je ne connaissais rien mais qui dès le départ m'avait inéluctablement attiré. Je t'ai observé pendant de longue minutes, tes amis l'ont remarqué et te l'ont dit, tu t'es retourné et m'a regardé avant de rougir. Adorable. Voilà le mot qui m'a traversé l'esprit en te voyant les joues rougies de gêne. Tes amis t'ont poussé à venir me voir, tu es venu doucement, les jambes un peu tremblantes, tu te triturais les doigts et tu regardais le sol. Tu t'es arrêté devant et tu as demandé de ta douce voix.

-Je peux m'asseoir ici?

J'ai souris. Et j'ai acquiescé. Tu t'es assis et tu m'as regardé, je t'ai souris et tu me l'as rendue. Ce jour là j'étais tout simplement heureux. Nous avons discuté, nous nous sommes échangé nos numéros et depuis ce jour là nous ne nous sommes plus quitté. Tout allait bien, on était heureux et dans notre monde. Malheureusement notre monde fut bien rapidement brisé. Je suis allé voir ma famille en Thaïlande, tu es venu avec moi. Lorsque je t'ai présenté à ma famille j'ai vu la déception et le dégout dans les yeux de mes parents. La seule fois où je les avais déçu après avoir pendant vingt ans essayé d'être parfait à leur yeux. J'ai vu dans le regard de ma sur qu'elle était désolée mais qu'elle me soutenait. Je les ai regardé une dernière fois, je t'ai pris la main et on est rentré en Corée. J'ai beaucoup pleuré ce soir là ainsi que tout les autres pendant un mois. Tu étais à mes côtés et jamais je ne te remercierais assez pour ça. Je t'avais promis une nouvelle famille mais elle nous avait rejeté. Je ne le voyais pas mais c'est à partir de ce moment où tu as commencé à sombrer. Je me tuais au travail pour oublier le rejet de ma famille, le problème c'est que je t'ai aussi oublié. Un soir je suis rentré et je t'ai cherché. Je t'ai trouvé dans la salle-de-bain, allongé, froid, mort. J'ai hurlé, je t'ai pris dans mes bras. J'ai appelé les urgences mais il était trop tard. Tu avais quitté ce monde. Quelques jours plus tard j'ai trouvé des documents caché dans tes vêtements. Des ordonnances pour médicaments et des papiers de provenance de l'hôpital psychiatrique. On s'aimait à en devenir fou. Alors je t'ai rejoins.