Les Égarés || HARRY POTTER tome1

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓼𝓲𝔁

3 eme année, Poudlard

- Tu peux m'expliquer ce que c'était ça ?

- Un excès d'agacement.

Pourquoi devait t'elle se justifier ? Certes un excès d'agacement plutôt violent mais justifié.
Drago avait lancé des milliers de sort sans autorisation, sur les Gryffondor par exemple.

- Sérieusement ? Un excès d'agacement. T'aurais pu la blesser ou même pire !

Drago accumulait toute la faute sur elle, depuis le début de l'année Daphnée s'en prenait à elle et lui laissait passer. Elle en avait ras le bol d'être le bouquet misère de son groupe, auparavant personne n'osait contrarier Miss Parkinson. Maintenant les Greengrass marchaient sur ses plates-bandes et elles gagnaient du terrain.

- Mais tu vas arrêter de la défendre ! Je te signale que ta chère Daphné ne serait pas morte d'un simple stupefix. Je lui ai pas envoyé un Avada Kedavra, et c'était pas l'envie qui m'en manquait ! Tu m'énerves Drago, pourquoi tu dis jamais rien quand elle m'enfonce ? L'année dernière personne n'osait m'insulter car il s'avait très bien qu'ils aurait eu des représailles de ta part ! Mais cette année rien, elle t'a retourné le cerveau ou quoi ? Putain réagit Malefoy, je suis rien pour toi ? Tu te prends pour qui sérieusement ?

Drago était abasourdit par ce qu'il venait d'entendre, son ego de mâle dominant en avait pris un coup. Le pire dans l'histoire c'est qu'elle avait raison...
Drago ne pouvait nier son attachement à la brune mais il avait bien évidemment trop de fierté pour lui dire.
Il se la jouait petit caïd pour impressionner les gens qui l'entouraient, il voulait être le parfait héritier Malefoy.

- Tes capable de te défendre toute seule non ?
Tu m'exaspères Pansy, t'es jalouse de Daphnée, tu l'as toujours été. Tu l'as toujours envié !

- Pardon ?

- Tu m'a très bien compris, des fois j'ai l'impression d'être le centre de ton monde !

Évidemment Drago était le centre de son monde, le centre de son univers. Il était son soleil, un soleil froid, elle tournait autour de lui.
Son silence trahissait sa réponse, il en était sur.

- C'est donc ça... La princesse Parkinson est amoureuse du prince. Intéressant, c'est pour ça que tu me tape des crises de jalousie. Sauf que vois-tu je ne tomberai pas pour une pleureuse...

Il partit comme un coup de vent, maintenant il savait et tout le monde allait savoir. Et bien évidemment elle allait être traînée dans la boue.