H.L.

Chapitre 1

Hannah

- Non, je vous en supplie laissez la... Implore ma mère en pleurant. C'est juste une enfant, elle n'a rien fait, ayez pitié...

- Ne vous inquiétez pas, on va bien s'occuper d'elle. Rétorqua un homme enrobé un sourire goguenard collé au visage

Un cri

Ce fut le dernier que poussa ma maternelle.

Les traqueurs chargés d'assassiner notre race avaient eus pour ordres d'éliminer tout les survivants de la première vague, c'est pour cela qu'à peine le son sortit, elle s'effondra. Une balle dans le crâne. Une marre de sang s'étendait lentement, partant du trou béant entre ses deux yeux, tachant son visage et ses magnifiques yeux et coulait lentement jusqu'au bas de mes vêtements trainants au sol.

Ma mère avait toujours eu de magnifiques cheveux couleur d'or, mais ce jour ils étaient poisseux et teintés de Rouge. Rouge sang.

L'homme qui venait de tuer ma mère s'est tourné vers moi, un sourire en coin accroché aux lèvres.

- Pauvre petite fille... Ce n'est pas un âge pour voir ce genre de choses voyons ! Comment t'appelles tu mon ange ?

- Hannah.

-Hannah... susurre-t-il. Et bien, Hannah, tu vas venir avec nous, tu vas voir ,on t'emmène dans un endroit avec pleins de personnes comme toi.

Ce jour fut le pire de ma vie. Ce n'est cependant que bien plus tard que  je compris que les choses n'arrivent ,jamais, par hasard. Et que la mort de ma mère n'était que le premier engrenage de mon destin.

Rouge tomate.

C'était le premier mot qui me venait a l'esprit en voyant le visage en sueur d'Amélie. Abaddon avait eu la merveilleuse idée d'instaurer un programme de sport quotidien, pour nous garder en forme soit dis en. Inutile, certes, mais j'admet néanmoins  que voir ma meilleure amie respirer comme un boeuf était relativement amusant.

- Allez feignasse, t'avance aussi vite que Ab' !

L'individu en question poussa un grognement

- Je cours toujours plus vite que toi je te rappelle Hannah. grommela-t-il à moitié.

- On parie ? demandais-je, joueuse.

- Tu joues avec le feu tu sais ?

Je lui lance un sourire provocateur comme seule réponse. Abaddon est mon plus vieux maitre, pas le meilleur, mais je le considère comme mon père. Il a un niveau indéniablement  supérieur au mien, mais faire la course avec lui est certainement la chose que je préfère au monde. Il a été là dès le début, un des seuls d'ailleurs.

Nous nous positionnons derrière la ligne venant tout juste d'être tracée à la va vite , Amélie se positionna également, non pas pour courir, mais pour nous donner le départ. Puis compta jusqu'à trois avant de siffler, indiquant le début de la course. Un coup d'œil complice, nous nous élançons. Pendant les 10 premiers mètres, je mène la danse en le gardant à une distance respectable, mais je l'entend rapidement réduire cette distance, et le vois du coin de l'œil, dans un premier temps me rattraper, puis me dépasser.

Il est hors de question que je perde.

Si je me souvient bien il n'a jamais été question de ne pas tricher...

Une balayette et quelques grognements plus tard, derrière la ligne d'arrivée je me retourne le sourire jusqu'au oreilles pour contempler une boule de muscle pleine de poussière, et visiblement très en colère.

-Oupss ? tentais-je.

-Cours.

Il ne faut pas me le dire deux fois.

Le terme détaler comme un lapin n'a jamais autant pris son sens. Imaginez, un vieillard en rogne courir après une fille morte de rire.

Marrant non ?

Moi je trouve que oui. C'est d'ailleurs pour ça que je me tape une grosse barre.

Amélie à l'air de trouver ça très amusant aussi vu comment elle se roule par terre. Ce qui rend Ab' encore plus énervé qu'il ne l'est déjà, il s'arrête alors brusquement, pour avancer lentement vers la pauvre Amelie qui ne voit rien venir. Et qui se retrouve sur l'épaule de mon maitre. Elle risque de moins rire quand elle verra où il l'emmène.

Ça à du lui faire tout drôle de se retrouver dans le lac.

Abaddon ne tarde pas à se retrouver dans l'eau à son tour. Bien joué Amé.

Les voyants s'amuser, je préfère me retirer, et me dirige vers la maison.

Nos relations n'avaient pas toujours étés aussi joyeuses avec Ab'. Il fut un temps, où nous ne pouvions pas nous voir, tout les deux trop arrogants et trop fiers.La vieille époque. Il faut dire qu'avant d'être la traqueuse que je suis maintenant, j'était réputée pour avoir un sale caractère. Et connaitre, tout le monde. Ayant énormément voyagé, au fil des années, je m'était plus ou moins fais ce qu'on pourrait appeler des compagnons de route.

un mauvais pressentiment me tira de ma rêverie.

Quelque chose cloche.

La porte est ouverte.

Je ne la laisse JAMAIS ouverte.

J'attrape les deux lames dissimulées dans mon dos et ferme les yeux pour tenter de déceler l'aura de l'intrus. Soit il n'y a personne, soit il est assez entrainé pour savoir se cacher. Rez de chaussée, vide. Je monte au premier et me dirige de façon à ne pas faire de bruits vers la porte de ma chambre, chambre visiblement visitée par un individu non désiré. J'ouvre la porte à la volée, et me figes à la vue de cette tignasse noire ébène et de cette cicatrice si particulière qui orne son œil gauche.

 Gamory?

________________________________________________________________________________

922 mots

Je m'apelle madeleine, aka Mad

J'ai 15ans, je vis en France et je suis depuis quatre ans sur wattpad.