Tout le long de la semaine, les deux amants avaient entretenus une douce correspondance. Col mao avait tenté à diverses reprises de faire l'amour par sms avec Kérélys, mais cette dernière avait réagi timidement en évitant de répondre aux messages de Sébastian...
Vendredi commençait sous un soleil caché par de longs et funestes nuages. Kérélys se préparait pour se rendre à son travail qui la dégoutait de plus en plus. Plusieurs fois cette semaine, elle avait épluché les petites annonces sous le regard de sa voisine de palier, flore. Les deux jeunes femmes opposées sur tous les domaines, se connaissaient depuis la maternelle. Malgré la différence de vie qu'elles menaient, elles étaient les meilleures amies du monde. Un frappement à sa porte, obligeait Kérélys a vouloir cesser de dompter sa chevelure. 2reintée par l'annonce d'un invité, elle ouvrit la porte sèchement.
-Flore ? il est six heures du matin !
-Je sais kéké, nommait elle en s'invitant dans l'appartement de cette dernière.
-FLo, arrêtes avec ce surnom stupide ! répliquait-elle en fermant la porte derrière son amie.
-Je passais pour te rappeler que ce soir, tu m'accompagnes !
-Ne t'inquiètes pas, je ne risque pas de l'oublier ! Soufflait elle en portant son regard sur le dos de sa porte, l'endroit comportait une affiche édité par flore elle-même « Kéké vendredi soir, tu me l'as promis ! ». Avec ton affiche, je ne risque pas d'oublier que depuis deux mois, je t'ai promis de t'accompagner à ta soirée !
-Non ma chérie, soufflait elle, tu es obligé car si tu as oubliée, tu as perdu un pari que nous avions conclu toutes les deux !
-Merci de me faire remémorer, le râteau que je me suis prise avec le bel étalon du dernier étage qui s'est révélé être homosexuel ! Expirait-elle lascivement. Pourquoi les beaux mecs de ce quartier sont-ils gay ou curé !
-Oui mais grâce à lui, tu vas pouvoir juger par toi-même, au lieu d'écouter tous les ont dits malsain et offusquant sur ce que toi tu vas découvrir ce soir !
-Crois-moi que je ne suis pas si excité à l'idée de franchir le portail entre le réel et l'imaginaire !
-Baliverne ! Crachait Flore en ouvrant la porte, je te prends à vingt-heures, à tout à l'heure kéké ! Ricanait-elle en sortant de l'appartement de son amie qu'elle laissait désespérée par la soirée qui s'annonçait....
**************************************
Sébastian avait envoyé à plusieurs reprises des messages qui avaient donnés chaud à la jeune femme.
Kérélys relisait avec gourmandise le dernier qui datait de deux heures : ma langue s'aventurera entre vos cuisses pour venir s'engouffrer dans votre chatte qui ruissèlera d'un jus unique de savoir que je vais la baisser.... Depuis ce message, elle n'avait plus de nouvelles de son partenaire.
Elle avait troqué son jean pour un pantalon boot cut et d'un pull épaules nues. Pour l'occasion, elle avait chaussée des semelles compensées la grandissant légèrement. Ce qui reflétait dans le miroir lui paraissait convenable, pas satisfaisant mais pour l'endroit ou elle se rendait, cela ne la catégorisait pas dans les coincés. Elle finissait de glisser sa barrette dans ses cheveux qu'elle avait relevés en chignon quand Flore ouvrait la porte en l'incitant à se dépêcher.... Tout en levant les yeux aux ciels, Kérélys caressait Agathe avant d'attraper sa veste et de sortir de son logement qu'elle fermait soigneusement.
-Deux fois flore, vas moins vite, quémandait Kérélys en retirant ses chaussures.
-Tu sais que tu es étrange Kérélys, divulguait flore en se retournant pour l'observer. Tu es en semelles compensées et tu arrives à te tordre la cheville !
-J'ai voulue faire un effort, mais l'effort je l'enlève car je ne veux pas finir aux urgences et ne plus pouvoir aller travailler ! Donc la soirée sera les pieds totalement libres !
-K, pourquoi aimes-tu autant être nu pieds ?
-Tu le sais Flore, alors arrêtes de me poser cette question s'il-te-plait, implorait du regard la jeune fille.
-Oui c'est vrai et je te demande pardon. Maintenant courront nous allons être les dernières ! Rigolait Flore en attrapant la main de son amie pour se lancer dans une course sauvage.
Elles rentraient dans un porche où se trouvaient plusieurs personnes qui se retournèrent pour les saluer à leurs arrivés.
Flore présentait Kérélys a divers personnes en précisant qu'elle n'était présente que pour se rendre compte que tout ce qu'elle avait pu entendre sur ce milieu, n'était que mensonge.
Un homme d'une prestance peu commune venait les accueillir en les invitant gentiment à rentrer. Kérélys se retrouvait avec un collier en tissu blanc qui pendait à son cou. Flore, elle, portait le même mais de couleur bleue. Elle observait le monde qui arrivait, certains avaient des colliers noirs, d'autres rouges. Des feuilles reliées par trombones avaient étés remise à la jeune femme, la femme qui lui avait donné, lui avait expliqué qu'elle avait le temps de répondre aux diverses questions. Que ce soir, des tables étaient à dispositions pour poser des questions... Curieuse, Elle posait évidemment la question à Flore quand le silence se fut dans la pièce. Kérélys cherchait du regard la cause de ce calme si soudain.
Elle portait son regard sur l'homme qui faisait son entrée entièrement de profil. La femme qui plutôt lui avait tendus les feuilles, approchait souriante de l'homme. Elle lui faisait un signe de tête avant de se tourner vers les invités qui dévoraient littéralement le couple face à eux. Kérélys déglutissait, sa respiration devenait saccadée, un frisson venait chatouiller son échine. Elle observait ses mains qui se mirent à trembler, machinalement, elle retirait les chaussures qu'elle avait chaussées avant de s'engouffrer dans le porche. Le contact du carrelage frais, doux et soyeux sur sa voûte plantaire la rassurait légèrement. Elle désirait s'enfuir et s'enfermer à jamais dans un lieu où personne ne la retrouverait. Un bruit métallique qui tombait au sol se mettait à résonner aux pieds de Kérélys quand, d'une voix ferme et autoritaire, la femme prenait la parole :
-La soirée est supervisée par la présence de Maître Harrington ! révélait-elle, quand l'homme accrochait le regard de Kérélys....
VOUS LISEZ
La rose dominante, (pétale rouge)
De TodoKérélys est la gentillesse incarnée, serveuse dans un bar miteux d'une ville, elle côtoie à longueur de journées la misère, le mensonge... Sous les propos salaces des clients et l'acharnement de son patron envers elle, Kérélys les affrontes grâce a...