Chapitre 23: Pourquoi?

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Point de vue de Zeref
Nous devions nous cacher et vite si nous voulons survivre.

Point de vue de Lucy

Quatre ans plus tard.

Le vent me jouait dans les cheveux, je regardais le ciel.
Les nuages forment un autre monde. Quand j'étais petite, ma mère me contait l'histoire d'un jeune homme qui sauta jusqu'au nuages et en pris un morceau. Lorsqu'il retrouva le plancher des vaches, il colora le bout en rose et le manga.
À chaque fois qu'il en mangeait, il devenait plus léger.
Après 100 morceau de nuages, il se transforma et s'envola vers un autre monde.

Je fixai donc les nuages désirant en manger comme dans l'histoire et m'enfuir.
Mais je ne pouvais pas lui faire ça.
Lui et les enfants avaient besoin de moi.
Malgré tout, je ne peux m'empêcher d'être égoïste.
Je me murmura à moi-même.

Lucy: Où es-tu en ce moment?

Un petit garçon de trois ans courrait dans ma directions, suivit de sa jumelle.

???: Maman! Maman! Papa attend.
Lucy: Dites-lui que j'arrive.

Ils répartirent en fessant la course entre les haies du manoir. Nous l'avions récupéré pour y habituer.
Mon père me l'avait léguer avec son entreprise et je l'avais reçu à sa mort, un ans plus tôt.

Aujourd'hui était un jour spécial, mon mari le savait.
Je rejoins ce dernier dans le hall.

Je l'embrassa sur la joue, ce à quoi il répondu en m'embrassant sur la tête.
Nous serons ensemble quoi qu'il arrive. Il me l'a promis.
J'ouvris la porte à nôtre invitée.

Lucy: Lisa! Merci d'être venue!
Lisanna: Rien de plus naturel. Les enfants m'adorent.

Mon amie se mis à la hauteur de mes jumeaux. Ceux-ci lui sautèrent dans les bras.
« Smach! »
Ils donnèrent un gros bisou sur la joue de leur parraine, puis me dirent « au revoir » en souriant et me fessant des câlins sans arrêt.

Moi et mon mari, nous sortîmes du manoir Heartfillia et entrâmes dans la voiture .
Un long trajet silencieux s'entama. D'abord la campagne avec ses animaux, ses fermes et ses champs ,ensuite la forêt sombre mais magnifique, les montagnes rocheuses parcourues par des rapides, finalement la ville avec ses écoles, sa population abondamment présente, ses odeurs pestilentielles. C'est en ce garant devant sa grande demeure que mes premières larmes de la journée tombèrent. C'est difficile d'y faire face, en y pensant bien, il habitait là et tout devait sûrement porter sa marque, son odeur.

Je sentais ses bras m'entourer, me protégeant de ma propre peur, de ma propre tristesse. Nostalgique, j'entrai dans le hall regardant tout autour de moi, tandis que mon mari, lui s'assoyait, sachant que j'avais besoin d'être seule. Des murs aux papiers peints vieillis par le temps, des fleurs fanées dans leurs vases, des armoires recouvertes d'une épaisse couverture de poussière, les lumières tamisées par les vitres sales, un tapis gris qui était , dans ses vieux jours, d'un rouge éclatant.

Les enfants du voisinage l'appelaient la maison hantée. Les parents, eux, évitaient d'y passer. Les animaux y avaient fait leur refuge. Des araignées s'étaient installées dans chaque coin, des écureuils et des oiseaux, dans le grenier et sur les poutres du plafond. L'endroit était d'un calme olympien.

Qui pourrait savoir la tragédie qui s'y était produite?

Une femme, son mari et son fils avaient perdus la vie dans un incendie quatres ans plus tôt. On les avaient enterrés dans la cour, désormais envahie par les mauvaises herbes et les fleurs sauvages. Dans la maison à ce moment-là, il y avait très exactement onze personnes. Sur les onze fêtard, cinq avaient brûlés vifs dans le feu. En tout cas je crois. Car seulement trois corps ont été retrouvés. J'ai espéré durant un an, criant aux policiers, aux pompiers, à qui voulait bien m'écouter qu'ils n'étaient pas morts, qu'il fallait les chercher.

Personne n'a rien fait pour eux.
Même pas une SEULE recherche.

Des larmes coulent silencieusement sur mes joues.
Je passe devant un placard, l'endroit où le feu à commencé.
Un incendie criminel, selon les preuves que mon détective privé  m'a donné.
Je suis passée en cours pour dire au juge que l'enquête avait mal été faite,
qu'il y avait une problématique au niveau de la police.
Rien.
Même pas une petite enquête.
RIEN.
NADA.
Pas un seul n'a daigné se lever pour faire des recherches.

Je m'efforce de rester debout. Nous ne sommes même pas encore dans les chambres. Ce sera le plus dur à confronter, comme à chaque année. Je monte l'escalier principal, admirant les tableaux calcinés accrochés sur les murs. Son portrait est aussi présent. Je voudrais qu'il soit ici. Je sais, je suis égoïste, mais je ne pourrai pas affronter les chambres à coucher sans lui.

Sans lui.

POURQUOI!
POURQUOI EST-CE QUE JE DOIS SOUFFRIR!?
POURQUOI MOI?!

Je tremble de colère.
Je me déteste.
Je déteste le monde.
Le monde me déteste.

Mes tremblements de colères se transforment en tremblements de peur. Plutôt d'appréhension. La première porte que j'ouvre est celle de l'enfant. Des étoiles sur le plafond, un berceau ainsi qu'une tablette sur laquelle repose un livre aussi noir de cendre que le reste de la pièce. Je l'ouvre et découvre un photo de l'enfant avec ses parents.

Mavis, Zeref et leur nouveau-né, une charmante petite fille, Zera.
La nouvelle mère tient son enfant tandis que son père embrasse sa bien-aimée sur le front.
Un sourire flotte sur leurs visages.

Je sortis de la salle, secouée par des sanglots violents.
Je rentra dans la chambre d'à côté, la «chambre aux tourtereaux ». Devinez donc les propriétaires. Les heureux parents bien entendu. Ils ont été retrouvés morts dans leurs sommeils, dans les bras l'un de l'autre.
Ils ont eu une tombe commune, ceux qui enterraient les cadavres ne voulant pas séparer les deux amoureux.

Un crime selon eux.

J'en ris. Moi on m'avait bien séparé de l'autre moitié de mon cœur, de mon âme sœur. J'avais reçu des condoléances rien de plus.

Mon cœur ne peut supporter être loin de toi,
Natsu Dragneel.
Tu dois le savoir.

Je suis paumée sans toi. Je me fiche du reste du monde.
Je rentre dans ta chambre, celle au bout du couloir. C'est la première fois en quatre ans que je l'ouvre.
Tu sais Natsu, je t'aurais rejoins volontiers.
J'ai tout essayé.

J'ai tout essayé pour venir te rejoindre,

Mourir.

Ça ne me fait maintenant ni chaud ,ni froid .
Je déverse ma peine sur ton lit. Mes yeux coulent comme des fontaines.
Peux-tu lire dans mon cœur à quel point je souffre?

Tu as sûrement oublié ce qui c'est produit n'est-ce pas?
Laisse moi te rafraîchir la mémoire.
Alors tout commence quatre ans plus tôt, dans cette demeure, le 21 octobre à 19h.
Le début d'une fête qui virera au cauchemar.

FIN DU CHAPITRE 23!
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Très bien alors .......
Bonne journée!

1145 mots

Brihyoras

DétestéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant