Maman n'dit plus rien,
Faut croire qu'elle a abandonné
Les hommes auraient-ils quitté le navire ? Marins de pacotille !
Elle est toute seule, et moi avec
Elle est toute seule, et moi je rêve
Qu'il y ait autre chose que la mort au bout du chemin d'enfer.
À toute vitesse, tout s'écroule,
demain, les espoirs,
maman dans la foule.
Elle tourne, la vie, elle tourne et se lasse
et puis casse et se casse et t'embarque dans sa barque
Te larguer, homme à l'amer, dans les abysses du Styx
Larguer, homme à la mère, l'ancre de tes yeux.
Y'a pas d'homme, c'est que du faux, des chromosomes
Y'a pas d'homme, pour effacer les hématomes, que la cogne
pour cramer les soupirs, allumer la nuit, fighter le Père,
Et shooter les étoiles, ces salopes d'étoiles... Pour décrocher.
Trop peu de vie pour tant de morts !
Où es la lumière ?
Dans les pénombres des rues jonchées de corps,
Où est le Père ?
Il a tourné, le Dieu, tourné puis s'est lassé,
Fracassé, délaissé, il s'est lassé,
Dans la barque la vie qui t'embarque, homme à l'amer, au fond des eaux du Styx,
pour y larguer à jamais, Homme à la mère, l'ancre de tes yeux...
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Folies
PoesíaChaque pensée est une folie de plus, et chaque folie est une pensée nouvelle. Ici, je les assemble et de toutes mes folies, je récrie ma Folie. Elle est nombreuse, et, se faisant toute belle, elle vous invite à les connaître... venez donc, mais ne v...