Chapitre 12

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PDV de Théo Griezmann

Nous avons gagné 2-1 face aux roumains. Nous avons marqué grâce à un but d'Olivier GIROUD et un autre de Dimitri PAYET. Nous attendons que la foule partent et que les joueurs aient terminés leurs interview pour aller les voir. Coralie est avec moi. Nous discutons un peu. Elle me raconte comment ça se passe à Clairefontaine. Je rigole quand elle me parle des rations alimentaires, surtout quand elle parle des réactions des joueurs. Puis elle prend un papier dans son sac avant de me le tendre et de dire:

- Je te présente tes neveux/nièces. Je ne pensais pas l'avoir alors je n'en ai pas parlé plus que ça mais tout à l'heure je suis tombée dessus alors voilà.

Je n'ai pas de mots. Quand j'ai vu les échographies de Mia ce n'était pas pareil. Là c'est ma sœur qui attend des enfants. Ils sont tellement petit mais ils sont déjà craquant! Je prends ma sœur dans les bras et la félicite. Nous voyons que la foule est partie donc nous nous dirigeons vers les vestiaires où sont les familles des autres joueurs. Elle discute avec les femmes des joueurs. Je me dirige vers le frère de Pogba. On discute un peu avant que les gars sortent. Je vais rejoindre Coralie et Antoine vient nous voir. Nous le félicitons et Cora le prend dans ses bras. Elle semble heureuse. Mais d'après Antoine il y a quand même des hauts et des bas. Je le vois que ça va. Je pense aussi que les séances avec le psychologue l'aide. Je félicite les gars et vais rejoindre mon frère. Je pose mon bras sur les épaules de ma sœur et dit :

- Alors Coco, calmée et heureuse ?

Coralie : Appelle-moi encore une seule fois comme ça et tu ne pourras jamais tenir mes enfants dans tes bras.

- Mais euh... tu es méchante avec moi ! Je vais le dire à Antoine !

Coralie : Pour me prouver que je pourrais pas te confier mes enfants, merci !

- Mais attend ! Je pourrais m'en occuper ! Pourquoi tu dis ça ?...

Coralie : Tu va aller pleurer dans les jupons d'Anto à la première occasion. Je vais te confier mes enfants si tu te comportes comme tel.

Je souffle et rigole. Je la prends dans mes bras et lui souhaite une bonne nuit. Je lui embrasse le front et vais prévenir Antoine que je prends la route. Il me remercie d'être venu et de m'être occupé de Coralie pendant la journée. Je récupère mes affaires et regagne ma voiture.

PDV d'Antoine GRIEZMANN

Nous sommes dans le bus pour rentrer à Clairefontaine et c'est le feu. Mais cela n'empêche pas à Cora de dormir avec un casque sur la tête et ma veste comme oreiller. Demain nous n'avons pas entraînement juste kiné. Je n'aime toujours pas le crochet mais je sens que pourtant je vais y avoir droit. Didier se lève et demande le silence. Tout le monde s'assoit et fait un peu de silence. Il commence par féliciter Oli et Dimi pour leur but. Puis il félicite tout le monde pour notre victoire mais nous annonce que demain nous allons nous retrouver à 10h30 en salle de projection pour voir ce qui n'allait pas. Et de nous montrer les failles de notre jeu. C'est souvent long mais c'est quand même intéressant et indispensable pour progresser. Il nous prévient que c'est dans les chambres pour tout le monde immédiatement, que nous n'aurons la fête que quand on sera en huitième de finale et pas avant. Paul commence à râler mais Didier menace de reporter la fête au quart de finale et étrangement on ne l'entend plus. Arrivé à destination, j'essaie de réveiller Lili mais rien à faire. Elle dort trop profondément. Alors je demande aux mecs de prendre nos affaires tandis que je prends ma sœur dans mes bras. Celle-ci s'accroche à moi comme un koala. Heureusement pour moi, elle est hyper légère malgré le fait qu'elle soit enceinte mais bon d'après tout le monde elle a un poids suffisant. Je souffle en montant les marches. J'en ai déjà assez. Je râle en pensant que j'aurais pu prendre l'ascenseur. Comment j'ai pu oublier ça ? Je sens sa prise se resserrer autour de mon cou. Je remercie les mecs quand ils ouvrent sa porte. Je l'installe dans son lit mais elle ne me lâche pas. Je la rassure un peu et elle finit par me lâcher pour attraper un oreiller dans ses bras. Je lui enlève son pantalon et la couvre. Je branche son téléphone et ferme son volet. Je pose son sac sur son bureau et regagne ma chambre pour dormir. J'envoie un bref message à Erica pour lui demander comment va Mia. Je n'attends pas sa réponse et m'endors très rapidement fatigué par la longue journée.

Grâce à lui...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant