Je vais au travail. Je suis tellement fatiguée. J'ai pas beaucoup dormis la nuit dernière. J'ai raconté ma vie à mes copains. C'était un espèce de bilan. Ils ont hâte de rencontrer Nabil. On est pas ensemble mais pour moi c'est tout comme enfin voilà. Mes parents ont appris pour Nathan. Mon père ne me parle quasiment plus d'ailleurs. Je suis extrêmement triste. Je ne voulais pas le décevoir mais il ne le connaît pas vraiment. Je suis la seule à savoir comment Nathan est vraiment. Ce n'est qu'une image , il ne veut que l'éloge des autres. Bref. Je me prépare rapidement et je m'habille. Je sors de l'appartement.
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Il fait super froid dehors c'est grave. Heureusement mon manteau tient chaud. Je monte dans ma voiture et je démarre.
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J'arrive à l'épicerie et je dis bonjour à Youka. Je mets mon tablier et je m'occupe de certains clients déjà présents. La journée se passe extrêmement vite. Je suis pensive. - Sérieusement Jasmine qu'est ce que tu fais ici ? Demande Youka en me regardant bizarrement. - bah je suis là pour travailler fin tu m'as dis que je me débrouillais bien. Dis-je sans comprendre. - qu'est ce que tu fais dans une épicerie ? Voyons tu vaux mieux que ça. Dit-il. - j'aime l'épicerie. Dis-je simplement. - tu n'aimes pas l'épicerie , tu m'aimes bien moi , arrête d'exister et vis. Tes parents t'ont incités à faire des études de droits sans savoir que ce n'est pas ce que tu voulais vraiment. Dit-il. Je baisse la tête. C'est vrai. Je n'ai jamais aimé le droit. Jamais. Je n'ai jamais aimé défendre , chercher , trouver des preuves. Moi je n'aime pas ça. Il y'a peu je ne savais même pas me défendre moi même , qui aurais-je pu sauver ? Je n'aimais pas ma vie de routine. J'avais besoin de ce second souffle. Second souffle , qui m'a été donner par une seule personne. - Tu as raison Youka. Dis-je. - qu'est ce tu aimes vraiment ? Demande t'il. - Les enfants. Dis-je. - Ta douceur le montre vraiment , alors donne tout et devient institutrice ou animatrice ou n'importe quoi mais sors de là jeune fille. Dit-il en me donnant un câlin. C'est vrai. C'est vrai. Il ne faut pas subir sa vie. Je ferais des formations , des stages n'importe quoi et j'atteindrais mes rêves même les plus petits. - Bon c'est pas tout ça mais ma femme vient d'arriver d'Inde aujourd'hui c'est la st Valentin alors on va faire plaisir. Dit-il en souriant. La Saint Valentin ? Ah oui c'est vrai. De toute façon je n'ai rien de prévu alors peu importe. - je suis contente pour toi profite bien. Dis-je. - pas de Valentin ? Demande t'il en regardant ma bague. - Non rien de concret pour l'instant. Dis-je doucement. - tu es brillante s'il n'est pas aveugle il le remarquera. Dit-il en rigolant. Je rigole à sa blague. On sort du magasin. - je te paierais ce mois-ci , merci pour ton aide , nos chemins se séparent ici. Dit-il en me donnant un câlin. - Merci pour tout ton soutien. Dis-je. Il sourit et part de son côté. Ce chapitre est déjà terminé ? J'aimais vraiment bien l'épicerie. Je lui donnerais des nouvelles par téléphone. Il est vraiment très touchant. Bon je devrais rentrer à la maison.
