Le royaume de la Grande Faucheuse !

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Il n'y a pas de réel univers ou de réel personnage. C'est femmeXhomme. 

Pas de grande description n'ont plus. 

Le lemon est en gras

Bonne lecture en espérant que vous apprécierez. 

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Dans ce monde où la mort règne en maître, nous ne faisons que survivre temporairement. Seule, la grande faucheuse siège sur nos existences. De là, elle décide, rien ne peut lui échapper. Nous avons abandonné dès notre naissance imprévue tout espoir quel qu'il soit. Nous critiquions souvent ce qui espérer et ceux qui voulait l'amour. Nous méprisions ceux qui pensé le trouver et qui en mourrait. 

Aujourd'hui j'ai compris, j'ai finalement compris contre mon grès, et je les ai compris tous. C'est une lueur, une faible lueur qui semble donner un sens à notre vie. J'ai toujours fui, mais maintenant, je ne peu plus la fuir. Dans cette ruelle, en quelques secondes, sans un mot, il a détruit toutes mes protections, mes efforts, ma résistance. Je ne suis plus la même, ou plutôt, je ne suis plus ce mensonge, celle que je souhaitais être. Je ne suis plus une simple survivante, je ne suis plus que désireuse de lui. 

Alors qu'il continue de m'embrasser, tendrement, amoureusement, il relâche mes poignets, glisse ses mains dans mon dos, l'une descend sur mes reins et l'autre remonte dans mes cheveux. Il me sert contre son torse. Ça ne me dérange plus. Je m'y blottis autant que je peux, je m'accroche à lui aussi fort que je le peux. Son baiser me détruit pour qu'on puisse mieux s'aimer. On se sépare légèrement, je suis essoufflé.

Maintenant je comprend mieux toutes ces personnes, elles avaient raison, s'il nous est arraché, ce bonheur, ce paradis, même pour quelques minutes, vaut tous les tourments des enfers. 

Je brûle, je veux pus que cet innocent baiser. Lui aussi, je le vois, comme pour moi. Nos respirations s'accélèrent. On recommence, encore et encore. Nos lèvres ne se détachent plus. Puis nos langues se lient et se délient indéfiniment. Nos doigts commencent à glisser sur nos corps. Les vêtements me gênent, je glisse l'une de mes mains sous son haut, je le sens frissonner. Il glisse sa main sur mes reins, à même ma peau. Je gémis. Mais je veux encore plus, bien plus, mais pas ici, pas dans cette ruelle. On se sépare finalement pour réellement respirer. 

Un souffle glacial nous sort de notre transe. Je me blottis plus dans ses bras qui m'enlace si fermement. 

Mais j'ai toujours aussi froid.La tempête est là. On doit se mettre à l'abris. 

Il glisse ses lèvres à mon oreille et me souffle quelques mots. Je frissonne et acquiesce aussitôt. On se sépare et il me prend la main. Nos doigts s'enlacent. Et on sort de la ruelle pour rejoindre la rue. On se déplace rapidement, on ignore le regard des rares personnes que l'on croise, mais on ignore surtout le siens.

On arrive finalement devant sa maison. On se réfugie rapidement entre ces murs. C'est petit, mais plus que correcte pour notre monde. On rentre dans une pièce avec un matelas devant une cheminée. Derrière, deux portes. L'une pour la petite cuisine où l'on s'est fait une boisson chaude, de l'eau et quelques feuilles de plantes séchées. L'autre porte mené à une salle de bain.
Je m'installe avec nos boissons sur le matelas pendant qu'il allume la cheminé. Il me rejoint, s'installe derrière moi est nous enroule dans une ouverture en attendant que la chaleur de la cheminée se répande. Je bois tranquillement ma boisson, adossé à son torse profitant pleinement de sa chaleur et de sa tendresse. Le feu brûle correctement. Il remet plusieurs bûches de bois de façon à ne pas avoir y retourner trop souvent. Il revient et on pose nos tasses sur le sol assez éloigné de matelas pour ne pas les casser par mégarde. On s'allonge blottis l'un contre l'autre pour profiter, de nous, du feu, de la couverture, de notre petit paradis.

Très vite, je veux plus. Comme tout à l'heure, je veux plus que cette simple tendresse. J'hésite. Je veux profiter, mais...


Je veux plus, toujours plus. Je me redresse prend appui sur son torse et le regarde dans les yeux. Ils sont luisant, lui aussi veut plus, il est comme moi, débordant de désir, voulant toujours plus. Je cède à mon envie et je l'embrasse. Il répond immédiatement. Nos langues se câlinent, mes doigts se glissent sur la peau de son torse, les siens se baladent sur mon dos. Je laisse mes désirs décider pour moi. Je me redresse et m'assois sur son bassin. Il grogne de mécontentement, il ne veut plus et ne peu plus s'arrêter. Avant qu'il ne me force à l'embrasser de nouveau, j'enlève mon haut. Ces pupilles se rétrécissent, il se redresse un peu et j'en profite pour lui enlever son haut. On recommence à s'embrasser, nos peaux se touchent enfin vraiment. Il m'allonge sur le dos, sous lui, il se colle contre mon corps. Il finit par quitter mes lèvres pour aller sur mon corps. Il laisse ses mains et ses lèvres glissé sur tout le haut de mon corps ma laissant souvent des baiser et des suçons éparpillé aux grès de ses envies. Je soupire à chaque fois et lui griffe légèrement le dos plusieurs fois quand je ne suis pas en train de le caresser. Il n'y a lus qu'une chose qui m'importe dans ce monde, c'est lui. 




Quand je dégrise un peu de toutes ses sensations qu'il me donne, je veux de nouveau plus. Plus, que ses baisers et ses caresses, encore plus. Je le lui souffle. Lui aussi en veut plus. On recommence à s'embrasser et pendant ce temps nos mains s'entraide et on enlève nos derniers morceaux de tissu. Ses mains agrippent mes cuisses puis ses lèvres commencent à s'y glisser. Il m'embrase et me mordille les jambes. Enfin, il comble mon désir me faisant gémir et me cambrait légèrement. Il s'amuse à me faire languir, jusqu'à ce que je jouisse. Mais je veux toujours plus. Plus que ses lèvres et sa langue. 




Il s'installe correctement entre mes cuisses et se glisse, enfin, doucement, en moi. Nous soupirons et gémissons de plaisir. C'est bon, trop bon. Il commence doucement à coulisser en moi avant de s'allonger sur mon corps pour m'embrasser. Ces mouvements semblent nous séparer pour mieux nous réunir. Nous faisons l'amour, longtemps, lentement, pour profiter de ce moment éphémère, de nos baisers, de nos caresses, de notre amour. Et finalement, dans ce monde infernal, nous découvrons ensemble un 2ème paradis, encore plus beau et intense que celui d'être avec l'être aimé.



On essaye de reprendre notre souffle. Je n'arrive pas à le voir, je ne fais que le discerner dans la noirceur. De puis la ruelle la nuit est tombé et elle est bien avancée. Une vague de froid se faufile le long de nos corps. Je tremble, on se blottit l'un contre l'autre pour se réchauffer. Mais je vois la cheminée, elle est éteinte, même plus de braise, la cendre semble gelée. Je me blottis plus contre lui, l'embrasse et lui dit que je l'aime. Lui aussi. On le sait. Elle est là. Je la discerne devant nous, un éclat lunaire me permet de la détailler. Grande, une cape à capuche, noir et flottante. Un corps qui n'est qu'os. Une grande faux à la lame abîmée, rouillée et ensanglantée. On n'est pas les 1ers de la soirée.

Je ferme les yeux et ressers mon emprise sur lui, il fait de même. J'oublie tout et me concentre que sur lui. Je ne me rends presque pas compte de la lame nous fauchant.

Le dieu de la mort faucha encore une fois de sa lame glaciale et hotta de nouveau la vie avant de se retourner pour s'en aller.

Cet amour si éphémère valait-il la mort ? Pour le couple et dans ce monde où l'on ne côtoie que la mort, oui.



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Et un petit supplément pour ceux qui voudrait une fin un peu moins triste, est surtout car mon amie voulais pas une fin triste.


Supplément :

La grande faucheuse se retourna pour partir mais se figea juste après. Un autre être venait d'apparaître. Grand, vêtu d'une cape noir semblable à la sienne. La différence ? Le nouveau venu semblé être fait d'énergies pur prenant la forme d'un corps de chair et de sang. Sa faux, elle était étincelante et parfaitement taillée, sans défaut.

Cette nouvelle personne regarda le couple puis s'avança sans peur ni ressentiment négatif vers la mort. Elle tendit sa main est la posa sur le crâne de la mort. Elle lui sourit doucement pendant que la mort appuie doucement son crâne pour profiter de la marque d'affection. La grande faucheuse hocha doucement la tête, elle accepter de céder ces deux âmes. Elle tendit sa faux et l'inconnue y récupéra les deux âmes nouvellement fauchée à l'aide de sa propre faux. Une fois l'échange terminé, ses deux êtres immortels se séparer et disparurent.

Dans un magnifique paysage, une maison bordant une forêt et un petit lac accueillit un couple.

J'ouvris les yeux et remarquai un changement. L'on était toujours blotti l'un contre l'autre, mais le monde en lui-même semblé avoir changé. On se redressa et on remarqua une forme devant nous. Semblable à la mort qui était venue nous chercher, mais aussi très différente. La forme était vaporeuse, comme un rêve. On comprit, nous étions bien mort, mais la déesse des âmes avait récupérer nos âmes aux dieux de la mort et nous offrait un temps infini de bonheur. Nous ne vivions plus, mais nous resterons ensemble et heureux jusqu'à notre réincarnation.

Fin








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Voilà une petite histoire qui met soudainement venue en tête au début d'un cours de biochimie analytique.

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