17. Ses yeux verts

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Mariners apartment complex - lana del rey

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Au delà du passé mêlé de nos ancêtres, elle m'obsède et elle m'attire comme un aimant. Je suis complètement à ses pieds et j'ai l'impression d'être le plus faible de nous deux. Étrangement, ça ne me dérange pas. Le pire c'est que ça me plaît.

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Lorsque je me réveillai de ma petite sieste, je croisai les yeux de Samuel. Sa main était dans mes cheveux et il me regardait avec tellement de douceur que j'en eus le souffle coupé.

- J'ai dormi longtemps?

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Sa voix était un peu rauque puisqu'elle venait de se réveiller. Ses yeux étaient plissés pour s'habituer doucement à la lumière. Mon cœur fondit devant la sérénité de son visage.

- Non 20 minutes à peine.

Elle répondit par un faible grognement et s'étira les bras.

- Tu as encore prévu de la rando? Me demanda-t elle.

- Euh non. Je pensais pas qu'on allait arriver ici aussi tôt, avouais-je.

- Tant mieux, je sais où on pourrait aller.

Elle commença par se lever puis elle remit son t-shirt correctement.

J'étais un peu déstabilisé, jamais elle ne se lasse de marcher?

- Tu veux aller où? T'es sûre que ça ne fasse pas trop de marche pour une journée?

Elle se pencha vers moi et m'attrapa doucement par la mâchoire.

- N'ai pas peur petit louveteau.

Je sentais son souffle contre son visage, j'avais encore envie de l'embrasser. Mais tout d'abord, il fallait que je sauve mon honneur.

Alors brusquement je lui agrippai le poignet, je l'attirai vers moi afin qu'elle puisse tomber. Puis, je l'attrapai et je l'enveloppais de mes bras. Nos visages étaient encore plus près. Elle était en train de me sourire.

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Je rapprochais mon visage avec un grand sourire qui ne voulait pas disparaitre. Je posais mes lèvres sur celle de Samuel lentement profitant de la sensualité de notre étreinte.

J'étais si confortable dans ses bras. De l'extérieur, la scène devait tellement paraître cliché mais la vivre était si agréable.

Après avoir fini de l'embrasser, je me levais une seconde fois, déterminée à partir pour de bon. Samuel me suivit et remis le sac sur son dos. Je lui souriais:

- C'est pas très loin, max 30 minutes de marche.

Je commençais à avancer et j'entendis derrière moi Samuel grommeler.

- Et aussi je suis pas un louveteau.

Je pouffais comme une gamine puis je me concentrais sur le chemin.

Une demi-heure plus tard, nous étions arrivés. J'avais amené Samuel en haut de la colline qui donnait sur la rivière. J'adorais cet endroit, les arbres y étaient magnifiques et le soleil se frayait un chemin parmi les branches.

On resta silencieux quelques minutes. Sans doute pour apprécier tranquillement la beauté du lieu.

Samuel brisa le silence:

- C'est super beau...Je ne pensais pas qu'on avait une telle vue sur la ville.

- Tu n'as jamais pensé à y aller? Je vois cette montagne de ma fenêtre...

Les loups de ThiercelieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant