Il était neuf heure lorsque Emiko sortit de son appartement.
Les nuages étaient gris et menaçant pourtant la pluie ne tombait pas. Elle arpentait les rues de la ville qu'elle ne connaissait que trop bien malgré ses quatre ans d'absence à fuir loin de tout ce qui lui rappelait l'homme de sa vie.Au début, elle ne voulait pas y croire. Son frère si prévenant, si prudent ne pouvait disparaître. C'était inconcevable. Et pourtant, un matin une lettre lui était parvenue avec la nouvelle. Une telle nouvelle ne pouvait décemment pas être annoncée par lettre, seulement personne ne devait savoir qu'elle existait à part le parrain. Malgré l'importance d'Oda Sakunosuke dans la mafia, Ogai Mori ne s'était pas déplacé pour communiquer la funèbre information cela aurait été trop de risque pour une futilité pareille. Parce que oui, en dehors des capitaines, les morts étaient monnaies courante dans la mafia, une habitude à prendre de voir ses camarades tomber sans quasi personnes pour les pleurer.
Le parrain de la mafia avait déjà, en écrivant la lettre de sa main, accordée une importance inédite à un tel évènement. Cependant ce point ne suffisait pas à Emiko, son frère ne cessait de lui dire que les membres de la mafia ne changeaient du reste de la société que par leur métier peu orthodoxe et qu'ils étaient eux aussi des êtres humains mais devant le peu d'empathie dont faisait preuve leur parrain face à la disparition de l'un de ses meilleurs subordonnés elle doutait de leur soi-disant humanité. Elle leur en voulait atrocement de ne pas avoir sauvé son frère, de l'avoir laissé mourir dans cette mission alors qu'il méritait tellement mieux, tellement plus.
Si ce Dazai Osamu faisait bel et bien parti de la mafia alors elle priait que la seule personne de confiance de son frère ait une bonne raison de ne pas avoir été présent pour lui au moment critique.
Les pensées d'Emiko avaient fini par éclipser le trajet jusqu'à sa destination : un café assez fréquenté où elle savait qu'elle obtiendrait des informations.
En désespoir de cause, elle avait fini par atterrir sur un forum de discution populaire un soir. Il était mentionner une agence un peu spéciale qui s'occupait des affaires inhabituelles de la société. C'est donc tout naturellement qu'Emiko avait continuer ses recherches sur cette fameuse agence. Peut-être qu'ils pourraient la mettre en contact avec ce Sakaguchi Ango.
L'adresse exacte de l'Agence n'était pas spécifié sur le forum juste le nom du café devant lequel se trouvait la jeune femme. Elle passa donc la porte d'entrée faisant sonner une clochette signalant son arrivée au personnel de l'établissement. Une serveuse vint l'accueillir et l'escorter jusqu'à une table où elle lui demanda, quelques minutes après lui avoir donner la carte des collations, ce qu'elle avait choisi.
"Un thé vert s'il-vous-plait et quelques informations sur l'Agence avec. Autant y aller franchement, c'est ce que c'était dit Emiko la veille après avoir trouvé l'Agence, elle ne devait pas perdre de temps au risque de paraître déplacée. Elle devait trouver ce Dazai, il avait déjà eût assez de quatre années de répits, maintenant elle était décidée à aller jusqu'au bout pour son frère.
- Euh oui bien sur. Je vais voir si l'un de leurs agents peut vous recevoir ou venir ici."
La serveuse était repartie assez surprise de cette demande, en général ceux qui voulaient entrer en contacte avec l'Agence passaient directement un coup-de-fil au café pour arranger un rendez-vous en attendant que le site Internet de cette dernière réouvre. Emiko suivit l'employée du regard jusqu'à un téléphone. Au moins elle était sur d'être au bon endroit et même si elle ne pouvait pas être reçu aujourd'hui elle le pourrait un autre jour. La serveuse revint avec son thé et avec une bonne nouvelle, un des membres de l'Agence arrivait pour entendre sa requête. Tout se passait bien pour l'instant, son but se rapprochait de plus en plus.
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Plume (temporairement abandonnée)
Fanfiction"Le Lupin. C'était leur lieu de rendez-vous inavoué à tous les trois. Ils buvaient un verre en se plaignant du travail, des ratéussites ou des suicides difficiles et douloureux. Sakunosuke les écoutait patiemment et partageait un peu de sa journée s...