Les Égarés || HARRY POTTER tome1

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓭𝓲𝔁

3 eme année, Poudlard

Triste désillusion, Parkinson, Malefoy et toute la petite bande étaient de retour à Poudlard, et les vacances de Pansy avaient été trop belle pour duré...
Le piano, Noël, le manoir et leur nuit étaient désormais bien loin.  Drago avait retrouvé Daphnée et l'avait allègrement oublié.
Le froid de janvier la décoiffait, son nez était rougi par les petits degrés de l'hiver.

Elle avait son après-midi de libre et le parc était désert, les élèves voulaient échappés au froid et s'étaient réfugiés dans la bâtisse.

La brise légère souffla une idée d'une fourberie digne d'une Serpentard, elle voulait sa vengeance sur la parfaite petite peste qui lui avait volé son prince.  Elle se rendit machinalement vers la volière.
Pendant quelques minutes elle resta là à contempler du haut d'une fenêtre les autres élèves aller et venir un peu partout dans l'étendue vertes.
Les hiboux étaient tous bien rangés dans leur renfoncement de murs, où les noms de leur propriétaire y étaient inscrits.

La chouette des Greengrass était là, et leurs courriers aussi...
Pansy le prit et se dirigea vers le lac Noir et y jeta les lettres destinées aux deux sœurs. Le vent fouettait son visage, asséchant ses lèvres pincées.
Son geste était d'une puérilité digne d'un enfant mais elle s'était rabaissée à ce genre d'idioties. Elle espérait juste que personnes ne l'apprenne, lâche en plus de ça ...

L'eau tourmentée, presqu'autant qu'elle, du lac s'écrasait sur les rochers, tout semblait calme mais dernière elle quelqu'un observait.

- Miss Parkinson le professeur Rogue désir vous voir, maintenant. Lupin, elle le détestait profondément, sûrement trop Gryffondor.

Elle se retourna d'une lenteur condescendante, méprisant allègrement son professeur lycanthropique.

- Maintenant Rogue envoie un hibou pour faire passer ses messages...

- Ne prenez pas ce ton là avec moi Parkinson, je peux vous garder en retenue jusqu'à la fin de l'année.

- Sauf les soirs de pleine lune, professeur...

Être proche de Drago, Blaise et Théodore lui avait appris la repartie, elle l'avait battue à plate couture.
La petite brune était en direction des cachots, en chemin elle croisa Daphnée, et à aucun moment elle n'éprouva ne serait-ce qu'une once de culpabilité ou de pitié. Œil pour œil, dents pour dents. Elles se lancèrent un sourire d'une hypocrisie sans nom.

Arrivée à destination elle frappa sur la lourde porte du bureau de son directeur de maison.
Ses cheveux étaient décoiffés par le vent d'extérieur.
De son éternel air blasé Rogue prît la parole :

- Vous ne cessait de vous faire remarquer Miss Parkinson...

- Que vous voulez vous dire ?

- Vous croyez sérieusement que ne suis pas au courant de votre petit spectacle d'avant les vacances dans le cours du professeur lupin.

- Avec tout le respect que je vous dois professeur vous n'êtes pas sans savoir que Daphnée n'est pas toute blanche. C'est elle qui a commencé à m'attaquer.

- Ce n'est pas la version de monsieur Malefoy.

- La version de Malefoy ?

- Parkinson je vous préviens c'est la dernière fois que vous entachiez le blason de Serpentard, moins cinquante points pour vous faire comprendre la leçon. Maintenant sortez.

Elle allait finir par tous les tuer.