Rien de fantastique aujourd'hui

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Cette nuit j'ai rêvé d'une pénurie de nourriture et d'un démon. Je me suis réveillé dans la brume de se rêve absorbant. Revenant à la réalité, je dûme préparer en vitesse et sans manger pour aller accomplir ma quêtedu jour. J'ai fait le trajet en voiture avec la tête détaché demon corps, flottant à l'extérieur du véhicule et luttant contre lavitesse. Arrivé à ma destination, j'ai dû marcher. J'ai l'impressiond'être dans de l'eau , la tête toujours dans les nuages. Je chercheun moyen de battre le démon de mon rêve. Nageant parmi la foulecommerçante, je me faufile automatiquement entre ces vagues. Je medétache et rentre dans une petite boutique blanche. En voyant levendeur, ma tête revient automatiquement sur mes épaules mais sansma conscience bloquer au dessus du bâtiment. J'énonce ma quêtesans lumière dans les yeux et on me redirige vers une autreboutique. Au moment où je sors, ma tête retrouve sa placehabituelle, dans les nuage retrouvant aussi sa conscience chérie.Cette foule se meut comme des poissons. Si ma tête est si haute perché dans le ciel, c'est pour éviter de me noyer. Grâce à cela, jene percute personne durant mon trajet et si personne ne se rentrededans c'est que tout le monde doit avoir la tête hors de l'eau. Cedémon me voulait du mal en volant la nourriture, était-ilresponsable de cette pénurie ? J'arrive dans la deuxièmeboutique et je laisse toute mes pensées à l'extérieur, parmi lafoule grouillante. J'explique ma requête à la vendeuse, elle mecomplète la moitié de ma mission mais ne me redirige nulle part. Jesors et comme indiqué par la vendeuse, je air. D'ailleurs , j'ail'impression que tout le monde air dans ce monde sous marin. Quefont-il qui leur demande autant d'agitation ? Que mevoulais-t-il en me volant la nourriture ? Il gronde et je medirige vers une boulangerie pour prendre mon petit déjeuner. Jem'assoie à la terrasse. Le temps passe et ma tête reviens sur mes épaules me sortant de ma brume matinale. Je plongedans l'eau, ma vue se trouble de tout ces mouvements, je fronce lessourcil pour essayer de mieux voir. Franchement, moi je sais se queje fait et j'imagine que les autres ont aussi une mission mais qu'estce qu'il font ? Je me relève, lâche le papier de laviennoiserie dans la poubelle et m'engage dans les petites ruesvides. Ces petite rue me donne tout le loisir de relâcher ma tête,comme un ballon gonfler à l'hélium. Ici, l'air touche le sol et lamer est loin. Je me sens légère et j'entends les vague apaisantevenant de la rue d'à côté. Enfin, je marche. Dans ce rêve, jedevais courir pour le fuir, c'était épuisant, ce moment de calme mefait du bien et je suis rassasié contrairement à cette nuit. Moncorps se met à rejoindre ma tête. Je suis grande, je m'étire et meslèvres font de même. Je déambule la tête haute, tellement haute,que ces mon corps, toujours les pieds sur terre, qui s'arrête devant une boutique qui pourrais intéresser. Je regarde la vitrine, juste le temps que matête revienne. Sur un commun accord, tout le monde rentre.J'explique mon objectif et le vendeur me sort exactement se qu'il mefaut. Heureusement que tout le monde est présent, la satisfactionpeut-être complète. Je sors de la boutique avec l'objet de ma quêtedans mes mains. Je me rend compte qu'il n'est que 10h du matin et queje dois tenir jusqu'à 17h30. Sans me prendre la tête sur cettesituation, je la lâche, la laissant montait haut dans le ciel. Monrêve s'estampe, la pénurie n'existe pas et le démon semblesatisfait par ma nouvelle possession. La foule c'est calmé et jepeut voguer tranquillement sur les flots. Bien installer sur monvaisseau, je me demande quel genre d'aventure m'attendent.  

Rien de fantastique aujourd'huiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant