| EN REECRITURE | In My Dream

Chapitre 1

CHAPITRE 1

Le vent caressait les plaines, les champs de blés dansaient avec lui, et ce courent faisait voltiger les graines. Mais les saisons passèrent, et la céréale n'était plus, elle avait laissé place à des étendus blanche. La neige était arrivée. Ces petits flocons virevoltaient au gré du vent, la brise avait changé de partenaire. La fumée s'échappait de la seule cheminée des environ. Une maisonnette solitaire avait élu domicile sur cette petite colline, à l'intérieur de celle-ci, une jeune femme était en train de se réchauffer au prêt du feu. Emmitouflé dans une couverture, cette fille vivait seule, ses cheveux ébènes dépassaient de l'édredon. Son regard noir était vide fixant les flammes flamboyantes. Elle était simplement lassée de cette vie. Fatiguée, elle s'allongea sur son lit de fortune puis, ses paupières devenant lourdes, elle ferma ses yeux.

Un immense brasier était devant elle, les gens de la ville hurlaient leur désespoir, ils couraient espérant échapper aux fléaux mais un immense mur les empêchait de s'enfuir, il les narguait de toute sa hauteur. Elle était paralysée, ne sachant plus quoi faire, elle s'écroula. Les larmes roulaient le long de ses joues, impuissante, elle était absolument impuissante. Une main puissante lui empoigna l'épaule, elle tourna la tête pour voir de qui il s'agissait, c'était lui. Il semblait tout aussi désarmé qu'elle, pour une fois son visage laissa paraître ses émotions, il ne pourrait pas la consoler dans ses conditions. Soudain, tout se passa très vite, la pression sur son épaule disparu et l'homme qui était devant lui se fit propulser dans les airs. Et dans un cri de souffrance elle hurla son nom

- LIVAÏ !!!!!

Elle se réveilla en sursaut, un cauchemar, ce n'était qu'un simple cauchemar. Elle ne put se rendormir.

Une merde, une belle merde, voilà dans quoi il se trouvait en ce moment. Erwin avait mis en place une expédition extra-muraux, rien de bien dérangeant pour l'instant, mais le blizzard c'était levé et les escouades c'étaient séparées. Il n'y voyait rien du tout, impossible pour lui comme pour les membres de son équipe de savoir dans quelle direction ils allaient. Pour couronner le tout, Erwin lui avait refiler le gamin suicidaire. Le caporal ne savait pas quoi faire, ils ne pouvaient pas se permettre de s'arrêter, des titans pourraient surgir de n'importe où, mais avancer à l'aveugle revenait à la même situation critique. Soudain, le caporal distingua une forme difficilement nette avec toute cette neige. Elle semblait s'avancer vers eux. Que cela pouvait-il être ? Ce n'était pas un titan, la silhouette était bien trop petite. Peut-être était-ce un soldat de Erwin ! Le cavalier s'avança jusqu'à lui, mais le corps s'écroula avant son arrivée. Le jeune homme descendit de sa monture, bientôt le reste de la troupe arriva à sa hauteur. Il retourna l'individu de façon à voire son visage mais ce qu'il vit le surprit, c'était une femme. Elle avait beaucoup de mal à respirer.

- Comment est-ce possible ?

Le supérieur de répondit pas à la question de son subalterne. Au même moment un éclat vert fendit le ciel, c'était un appel d'Erwin, ils devaient rentrer. Sans se poser plus de question, l'homme prit l'inconsciente dans ses bras et monta avec elle sur son cheval.

Ils reprirent leur route.

Le corps de la jeune femme beignait dans un océan sombre, elle ne comprenait pas où elle se trouvait. Elle essaya de lever ses paupières mais ces dernières étaient atrocement lourdes. Elle était coupée du monde extérieur, elle ne voyait, ne ressentait et n'entendait rien. Pourtant, elle devait bouger et montrer qu'elle était là. Elle réussit à mouvoir légèrement sa jambe droite et le délicieux contact d'un tissu sur cette dernière lui fit beaucoup de bien. Elle devait être allongé dans un lit, recouvert par des draps soyeux. Des bruits lointains lui parvinrent à ses oreilles et plus elle sortait de sa léthargie plus les voix semblait se rapprocher. Elle ne devait pas être seule dans la pièce. Alors, avec toute la force qu'elle pouvait rassemblait, elle ouvrit doucement ses yeux. La lumière de la chambre l'éblouit et elle du cligner des yeux pour s'habituer aux rayons. Elle se redressa légèrement et analysa ce qui l'entourait.