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"Asseyez-vous, s'il vous plaît. Bien, je vais vous demander le nom et prénom de vos filles, ainsi que leur âge." dit la femme d'une trentaine d'années qui était assise face aux parents de Rose, et à la mère de Emmy. 

"Rosalie Faye, elle a 17 ans." 

La jeune femme aux cheveux blonds nota ces données sur une feuille. 

"Emmy Cartier, 17 ans aussi." dit la mère d'Emmy. 

"Merci. Bien, M. et Mme Faye, j'aimerais que vous me répétiez ce que vous me disiez toute à l'heure. Mme Cartier, prêtez attention, d'accord ? Avec leur témoignage, la mémoire vous reviendra peut-être."

 Daphné hocha la tête et garda le silence. 

"Bien, reprenons depuis le début. Nicolas, il me semble que c'est vous qui vous êtes aperçu de l'absence de votre fille ?"

Nicolas Faye hocha la tête, et raconta son histoire pour la seconde fois. De temps en temps, sa femme hochait la tête, ou ajoutait quelques précisions. 

"Très bien. Daphné, j'aimerais entendre ce que vous avez fait ces dernières 24 heures." 

Daphné passa une main dans ses longs cheveux bruns, aussi soyeux que si elle ressortait d'une pub pour shampoing. 

"Eh bien, madame la policière..."

"Appelez-moi Suarez." la coupa cette dernière avec un sourire narquois. 

"Suarez. Eh bien Suarez, hier matin, je suis allée faire quelques courses au supermarché le plus proche de chez moi. Quand je suis rentrée pour ranger les courses, Emmy dormait toujours. Il était... à peu près onze heures du matin. à 13h, elle est descendue prendre son petit déjeuner, et on a regardé la télévision toutes les deux. Ensuite, je lui ai annoncé que je partais pour le week-end avec mon ami Polo."

"Votre ami Polo ?" releva Pénélope Suarez.

"Mon nouveau copain, si vous préférez." 

"J'aimerais son nom de famille, s'il vous plaît."  

"Oh, bien sûr. Polo Finelli. Mais il n'a rien à voir là-dedans, croyez-moi."

"Nous verrons." répondit Suarez d'une voix agacée. "Reprenez."

"Donc, je lui ai appris que je partais tout le week-end avec Polo, et nous nous sommes disputées."

"Pour quelle raison ?" 

Daphné jeta un coup d'oeil vers Paul et Mariane, puis dit d'une voix plus basse qu'auparavant : 

"Parce qu'elle trouve que je passe beaucoup trop de temps avec les hommes, et pas assez avec elle. Mais c'est faux, je rentre tous les soirs chez moi, et tous les matins je lui prépare son petit déjeuner !" 

"Jusqu'à preuve du contraire, tu n'étais pas chez toi cette nuit." intervint Nicolas. 

"M. Faye, je ne vous permet pas de..." commença Suarez. 

"Nicolas, je viens d'expliquer que j'étais partie en week-end !" se défendit Mariane, offusquée. 

"Oui, enfin ne dis pas que tu rentres tous les soirs chez toi, parce que..."

"Comment le saurais-tu, Nicolas ? Tu vis chez moi ?"

"Non, mais ta fille passe assez de temps chez nous pour qu'on finisse par comprendre que ses parents sont sans arrêt absents." dit froidement Nicolas. 

"Nicolas, tais-toi." ordonna Mariane. 

Nicolas posa les yeux sur sa femme, et s'affaissa dans son siège. 

Psycho killer, qu'est-ce que c'est ?Where stories live. Discover now