Chapitre 3 : Un souvenir douloureux.

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|Marcus|

Pendant le repas Marcus était ailleurs, il écoutait de temps à autre discuter les trois adolescents mais il s'en voulait. Il s'en voulait pour ce qu'il avait demandé à Clarke, « Tout ça pour savoir si c'était la fille de la femme que tu as toujours aimé, tu es puérile mon pauvre Kane ! » - pensait-il. Marcus fut ramené à la réalité lorsqu'il entendit ses enfants hurlaient. Marcus baissa les yeux vers le sol, où étaient positionnés ses enfants : Clarke était allongée par terre, le corps tremblant et couvert de sueur, les yeux fermés et une sorte de liquide blanc lui sortait de la bouche : elle convulsait.

- Papa ! Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'il lui arrive ? - Cria Octavia paniquée.

- Dad ? Il faut appeler l'hôpital. - Marcus hocha la tête et Bellamy prit son téléphone pour appeler le 911.

- Ça ressemble étrangement aux crises que tu faisais papa, donnes-lui un de tes médicaments, ça ira peut-être mieux après.

- Oui ça y ressemble, mais je ne vais rien lui donner, si jamais ce n'est pas ça, elle ira encore plus mal. - Octavia pleurait, Marcus prit Clarke dans ses bras pour la poser sur le canapé et lui mit un plaid pour ne pas qu'elle attrape froid. Bellamy raccrocha, s'approcha de Clarke et lui caressa les cheveux, il pensait que ça irait sans doute mieux avec des gestes affecteux. Bellamy regardait son père et lui dit :

- Ils arrivent d'ici cinq minutes. Ils vont la transférer dans l'hôpital de Santa Monica, j'ai parlé du fait que sa mère y travaillait, mais je veux aller avec elle Dad.

- On ira tous. Bell' prends son téléphone et appelles sa mère, il faut qu'elle soit au courant.

...

[Un quart d'heure après.]

Marcus et ses enfants suivaient l'ambulance jusqu'à Santa Monica. Une fois là-bas, les ambulanciers placèrent Clarke entre les mains des infirmiers et des médecins. Ils mirent Clarke dans une chambre et commencèrent les soins. Ils connaissaient bien Clarke et ce n'était malheureusement pas la première fois qu'elle venait pour ce genre de crises. Pendant ce temps-là, les trois accompagnateurs sortirent et s'essayèrent sur les chaises qui longeaient la chambre dans le couloir. Il y avait du mouvement dans celui-ci, beaucoup de patients, de médecins, d'infirmiers, de secrétaire etc. quand soudain, quelqu'un courait dans leur direction et hurlait dans tous les sens. Marcus se figea, il n'en croyait pas ses oreilles, était-il fou ? Il savait très bien que non, il savait aussi que cette magnifique voix envoûtante, cette petite voix éraillée, celle qui était dans sa tête depuis des années était bel et bien là et qu'il la reconnaîtrait entre milles.

«Puissions-nous nous retrouver.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant