Pour Mon Fils

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L'hôpital pour l'enfant dès l'entrée,le lieu bourdonnait de l'intense activité que l'on devinait derrière les portes Cheikhoul al kabir se dirigea tout droit vers la réception ou se tenait une infirmière

-Pouvez-vous m'indiquer le numéro de chambre salim jul François Marie ? Demande-t-il aimablement
-les visites sont terminées
-oui je suis en retard. Mais je ne resterai pas longtemps
-bon accord, acquiesça-t-elle.sa mère est avec lui 
-vous me promettez de ne pas vous attarder n'est-ce pas ? Et surtout Prenez bien soin de vous brosser les mains avant d'entrer son système immunitaire est si défaillant qu'il nous faut prendre toutes les précautions.
C'est au quatrième étage le service de cancérologie se trouve à droite en sortant de l'ascenseur vous verrez à l'entrée une petite salle dans laquelle vous désinfecter vos mains et votre visage assurez vous de refermer soigneusement la porte derriere vous
Vous n'êtes pas malade ni enrhumé ?
-Non
-parfait C'est la chambre numéro7
Chiekhou la remercia et s'éloigna
Il n'avait pas prévu que cette visite lui serait si pénible, mais maintenant tandis qu'il patientait devant l'ascenseur il ne pouvait éviter de se rappeler les derniers moments de hawa
Il avait passé des heures dans un lieu comme celui-ci à attendre que les chirurgiens sorten enfin de la salle d'opération espérant priant jusqu'à perdre toute notion de son environnement
Jetant un regard par-dessus son épaule vers les portes coulissantes qui menaient au parking chiekhou hésita il était encore temps de reculer il n'avait aucune raison de se préoccuper du malheur de la jaune femme il ne lui devait rien ils étaient restés des étrangers elle ne lui avait même pas fait part de la raison pour laquelle  elle avait besoin d'argent lui signifiant sans  ambages qu'elle entendait préserver sa vie privée
Alors pourquoi m'a-t-elle contacté ? étais-je sa dernière chance ? Ie sentiment de responsabilité que fit jaillir cette pensée le frappa de plein fouet bon sang ! qu'avait-il fait pour mériter ça ? Tout ce qu'il voulait c'était un enfant à lui et il était prêt à sacrifier le capital versé par l'assurance de sa femme jusqu'au dernier centime pour ne pas s'engager effectivement
Pourtant ce n'est pas la mauvaise conscience qui le détourna de la sortie et dirigea ses pas vers le service d'oncologie mais le souvenir des joues creusées de Marie de ses yeux cernés de la tristesse de son sourire il était touché pour sa souffrance il l'a comprenait au plus profond de lui-même et cette émotion emportait la décision il ne ferait pas marché arrière le bureau des infirmières à l'entrée du service était désert après s'être nettoyé les mains et le visage et avoir consciencieusement refermé la porte derrière lui
cheikhou pénétra dans le quartier stérile où il s'attendait à ce qu'on l'interpelle aussitôt il aperçut un conversation qui semblait provenir du milieu du couloir mais personne ne se montra
Alors qu'il entrebâillait avec hésitation la porte de la chambre 7 un petit voix se fit entendre
-maman ? C'est toi
Craignant que son ombre qui se découpait sur la porte n'effrayâ l'enfant il fit un pas à l'intérieur de manière que le petit garçon pût le voir il semblait petit pour son âge et aussi blanche que ses draps d'hôpital ses os saillaient sous la peau ses yeux cernés de bristre lui devraient le visage un impressionnat dispositif de tuyaux le reliait à un matériel sophistiqué de surveillance et de perfusion
Tandis qu'il le fixais avec intensité cheikhou sentit son estomac se mouer il avait beau ne pas le connaître n'avoir avec lui aucun lien de parenté ou d'amitié son coeur souffrait pour lui
-Bonjour Salim je m'appelle cheikhou un ami de ta maman dit-il avec un sourire rassurant
-je ne vous ai jamais vu murmura-t-il
-ta mère et moi ne nous connaissons pas depuis très longtemps est-elle partie à la maison,?
-tima l'a emmenée déjeuner
-un bon point pour Tima alors c'est un amie de ta maman n'est ce pas ?
Salim fronça les sourcils semblant hésiter à répondre puis hocha la tête
-Qu'est-ce que c'est ça ? Interrogea-t-elle soudain en jetant un coup d'appréciateur le gâteau que cheikhou tenait sous son bras
-il est pour toi .tu aime
Un large sourire éclaira sous le visage emacié le blouversa
Comment le père de salim avait-il pu les abandoner Toutes les deux ? Comment même Marie avait-elle pu épouse un homme capable d'une telle lâcheté ? Cela ne lui ressemblait pas mais ne disait-on pas que l'amour est aveugle ?
-Qu'est-ce que vous faite ici ?

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