troisième

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Le lendemain, j'expérimentais l'euphorie.
J'étais seul, il n'y avait personne pour me donner des ordres.

Ce jour là, je vandalisais un supermarché à neuf heure et enchaînais avec le bureau de tabac au coin de ma rue une demie-heure plus tard; celui où mon père retrouvait ses amis, le vendredi soir.

L'après-midi, je le passais a fumer sur le toit de notre immeuble avec un vieux livre que m'avait prêté maman.
Les cigarettes n'étaient que cadavres sur ma langue.

Je ne me le serais avoué pour rien au monde, mais au fond de moi se tapissait la peur.

Les Derniers SouriresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant