Un voyage inattendu

Départ pour l'aventure

Le soleil se leva doucement sur la Comté. Bilbon se réveilla avec la lumière de soleil qui éclairait la chambre. Après s'être étiré, il se rendit comte que tout était silencieux. Le silence lui paru suspect. Il vérifia toutes les pièces de sa maison et constata avec un grand soulagement que tout les nains étaient partis et que chacune de ses affaires étaient à sa place.

Il soupire de soulagement en voyant sa maison vide et calme. Cependant, Bilbon sentait qu'il manquait quelque chose. Quand il arriva dans la salle a manger, il remarqua le contrat que lui avait donné Balin, placé en évidence sur la table. Celui était déplié et une plume avec son encrier se trouvait à côté. Il regarda la signature qu'il manquait sur le parchemin. Il prit quelque secondes pour réfléchir et partit en courant préparer ses affaires.

Les nains, qui étaient partis de bonne heure, étaient déjà loin. Contrat à la main et sac aux épaules, il courut aussi vite qu'il le put. Motivé, Bilbon réussit à les attraper.

Toute la compagnie avait parié que le hobbit ne viendrait pas. Quelle ne fût pas leur surprise de voir arriver le semi-homme en courant.

- Je l'ai signé. Dit il en montrant le contrat. Il le donna à Balin qui vérifia la signature.

- Et bien, tout me semble en ordre. Bienvenue monsieur Saquet dans la compagnie de Thorin écu de chêne. Fit il à son tour en roulant les r comme Dwalin.

- Donnez lui un poney. Ordonna Thorin.

Le hobbit, ne voulant pas aller sur un poney, fut forcé de monter sur une des montures par Fili et Kili. Il remarqua vite les nains qui se lançaient de l'argent. Intrigué, il demanda au magicien ce que se passait.

- Ils ont pariés sur le fait que vous veniez ou non. Répondit Gandalf.

- Et vous, qu'en pensiez vous ?

- Et bien. Dit il en attrapant une bourse de pièces. Mon cher ami, je n'ai pas douté de vous un seul instant.

Bilbon remarqua que Thoran qui était juste à ses côtés attrapait beaucoup d'argent que les autres lui lançaient.

- Il me semble qu'il m'en manque un. Dit il en comptant les pièces. Hey Thorin.

Le chef de la compagnie se retourna pour faire face au sourire de vainqueur de son frère. À contre-coeur, il lui lança une bourse de pièces que son frère attrapa rapidement.

- Merci bien. Le remercia Thoran toujours en souriant.

- Je crois que tu es bien l'un des seuls capable de le faire parier. Lui dit Gandalf.

- C'est encore mieux quand il perd parce qu'après il ne parle plus pendant un très long moment. Répondit le prince. Il râle toujours longtemps.

Gandalf ainsi que fili et kili qui avaient entendu leur oncle éclaterent de rire ne pouvant nier cette vérité.

Le reste de la journée se passa sous un soleil éclatant. Malgré le hobbit qui ne savait pas gérer sa monture, la compagnie avait bien avancée durant la journée.  Ils trouvèrent une clairière dans laquelle ils établirent leur campement. Après avoir englouti leurs repas, tous sombrerent dans le sommeil à part Fili et Kili qui devaient monter la garde ainsi que Gandalf parce que les magiciens ne dorme jamais.

Bilbon qui n'arrivait à s'endormir à cause des ronflements de Bombur se leva pour se dégourdir les jambes. Il en profita pour aller voir sa ponette et lui donner une pomme.

Soudain un rugissement lui fit relever la tête. Il s'empressa de demander ce que c'était, terrifié.

- Des orcs. Répondit Kili.

- Des orcs ? Répéta le hobbit effrayé.

- Des égorgeurs. Il y en a des douzaines dans le coin. Commença le nain blond.

- Ils attaquent au petit jour quand tout le monde est endormi, vite sans un bruit et sans un cri et des mares de sang. Continua son frère avant de rigoler. La voix de leur oncle les tira brusquement de leur plaisanterie.

- Vous trouvez ca drôle! Vous pensez qu'une attaque d'orcs est une plaisanterie ?

- On ne pensait pas mal. Répondit Kili en baissant la tête.

- Non vous ne pensiez pas. Vous ignorez tout du monde. Dit il en s'éloignant.

Thoran, qui s'était réveillé à cause de ses neveux, ne quitta son jumeau des yeux et alla se placer à côté de son frère

- Ne t'en fais pas mon gars. Ils ont tout les deux plus de raison qu'un autre de détester les orcs. Après que le dragon eut pris la montagne solitaire, le roi Thror tenta de reconquérir l'ancien royaume des nains. La Moria. Mais notre ennemi était déjà dans la place. Les légions d'orcs étaient conduites par le plus ignoble de toute leur races. Azog le profanateur. Le grand orc de Gundabad. Dit Balin avant de faire une pause. Il ...commença par ...décapiter le roi. Thrain, le père de Thorin et Thoran disparu. Nous étions sans chef, vaincus et la mort nous guettait. Bilbon ne lâchait plus le nain des yeux. Et c'est là que je l'ai vu. Thorin réussi à blesser l'orc pâle en lui tranchant le bras gauche. À eux deux, ils conduisirent les armées. Continua le vieux nain en regardant les deux frères. Mais il n'y eut aucun chant ni festin cette nuit là. Nous étions accablés de chagrin devant la mort de tant des nôtres. Et c'est en voyant les deux princes que j'ai compris que je devais les suivre. Que je pouvais les appeler roi.

Thorin et Thoran de retournerent et virent face à tout les nains qui s'étaient levés. Thorin, lui, regagna sa place alors que Thoran restait à regarder l'horizon.

- L'orc pâle. Qu'est il advenu de lui ? Demanda Bilbon.

- Il a furtivement regagné le trou duquel il était sorti. Cet être infâme est mort de ses blessures depuis longtemps. Répondit sèchement le roi déchu.

Balin croisa le regard de Thoran qui pensait lui aussi qu'il fallait plus que ca pour tuer un orc. Surtout un être aussi vil et abject que Azog lui-même.