-Tu...vas bien ? Reprit l'inconnu sans manquer de m'arracher à mes pensées tourmentées.
Je décidai de lui hocher bêtement la tête avant de me relever. Néanmoins avant de m'en aller je m'autorisa à laisser s'échappait de mes lèvres, un sourire faussé qui fut pourtant vite saccagé par la tristesse qu'avaient suent susciter en moi les derniers événements de la semaine.
Afin de ne pas avoir à m'expliquer sur mon silence et mon mystérieux comportement je décidais de ne pas m'attarder davantage avec cet individu qui ce tenait là, à mes côtés, comme si il l'avait toujours été.
Avant de m'éloigner de lui, je trébucha deux ou trois fois en conséquence des longues heures que j'avais passé assise à même le sol, à contempler cet horrible sapin. À me remémorer l'effroyable pour finalement remettre ma vie tout entière en question.
Mais qu'est ce qui l'avait poussé à faire ça ? À ce jetter dans le vide comme elle l'avait fait ? Laissant sans aucun scrupule la vie que nous menions ensemble avec notre mère !
Bien que nôtre vie ne fût pas parfaite, je dois bien l'admettre, elle l'était à nos yeux et c'était ce qui compter! Cette vie que nous menions au sein de cette société dépourvu d'âme et d'esprit nous l'avions toujours accepté et aimé ! En tout cas c'est ce que je croyais...
Pourquoi avoir fait ce choix de partir et nous quitter à jamais ? Était-elle malheureuse ? Quelqu'un l'aurait-il fait souffrir ?
Si oui, pourquoi ne pas être venue m'en parler ? Je l'aurais aidé, j'aurais été présente, je lui aurais parler, à elle comme à cette personne qui vint l'importuner, j'aurais pu trouver une multitude de solutions et pourquoi ne pas avoir recours à la force si cela dégénérer.
J'aurais pu être là pour elle, être cette épaules sur laquelle elle avait tant besoin de pleurer, cette bouet qui serait venu la secourir lorsqu'elle aurait touché le fond de sa peine. J'aurais tant pu faire pour elle si elle c'était simplement donnée la peine de me parler, de se confesser à moi. De m'intimer ce qui causer sa peine, d'insinuer à travers quelques actions détourné que quelqu'un la harceler, si encore ce fut le cas...
Maintenant, je ne pouvais que la pleurer et laisser les remords engloutir mon âme et perturber mes pensées déjà bien agitées.
Me morfondre, avancer et aller de l'avant, ne pas me retourner, revivre sans pour autant l'oublier. Ça aurait été le schéma idéal d'une vie à suivre.
Si elle ne hantait pas mes pensées et mes nuits, reine de chacun de mes cauchemars. Je ne pouvais plus fermer l'oeil lorsque, le soleil se couchait pour laisser place à la lune, immense, et luisante. Je ne faisais que repenser à elle, à la chute qui causa sa mort, au fait que j'aurais pu y être pour quelque chose dans la décision qu'elle avait prise de ce jeter ainsi, si imprudemment au bras de la mort qui semblait l'attendre avec impatience !
Je ne pourrai pas trouver la paix dans ce monde, non je ne pourrai plus, pas tant que je n'aurai pas levé le voile sur le mystère de sa mort.
Mais par ou commencer ? Je n'ai même pas en ma possession un seul indice qui puisse m'être utile !
«Et si... Mais oui, et si elle m'avait laissé quelques choses à quoi me raccrocher, à moi, dans sa chambre ?» cette idée traversa brutalement mon esprit et me paralysa autant de peur que de bonheur.
J'étais contente à l'idée de, peut-être pouvoir découvrir la vérité sur la mort de ma sœur. Heureuse, de savoir que ma sœur eût pensé à moi avant sa mort.
Mais, rien qu'à la seul pensée de devoir pénétrer dans sa chambre, de nouveau, comme si rien ne se fut passé entre temps, fit sauter mon cœur dans ma poitrine et soudain, je haletais fort, comme si je venais de courir plusieurs kilomètres durant des heures.
Je ne pouvais pas me la rappeler et entrer dans cette pièce qui, pendant si longtemps, lui appartenait. Il en était hors de question.
Depuis sa mort, je m'étais juré à moi-même de ne jamais plus entrer dans sa chambre.
Car, sa chambre m'effrayait à présent et je ne pouvais m'empêcher de penser -sûrement par naïveté ou encore car je put être inconsciemment manipulé par les scénarios loufoques des films hollywoodiens- qu'elle hantait désormais les lieux. Et, je savais que c'était stupide et cupide de ma part de penser cela, mais, je n'arrivais pas à effacer cette idée de mon esprit.
Et c'est pourquoi je ne pouvais pas de mon vivant rejoindre seule cette pièce qui susciter désormais en moi crainte et horreur.
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Coucou c'est moi!J'espère que ce chapitre vous a plu et qu'il n'est pas trop gâché par d'éventuels fautes que j'aurais pu rater !
N'hésitez pas à laisser votre avis en commentaire et à vous exprimer!
Bonne journée ☀/soirée 🌙 !
Chanson: Suicide Ship -Two feet- I feel like a drowing
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Et Si Tout Ne Tenait Qu'à Une Branche ?
Beletrie-Lorsque la mort s'impose, l'humain ne peut plus rien... Soufflais-je à son attention lointaine. ~~~~~~~~~~~💔~~~~~~~~~~~ Puisque ce défunt père ne viendra plus vous prendre dans ses bras en rentrant d'une de ces journées harassantes. Puisque cette...