Je suis Maxence dans sa chambre, je suis encore chamboulée d'hier soir et je n'arrive pas à me concentrer sur ce qu'il me raconte. Les souvenirs de mes parents me hantent sans arrêt, parfois j'entends leurs voix, ils ont l'air tellement réels. C'est comme s'ils étaient juste à côté de moi.
Maxence : Victoria !
Je sors de mes pensées en l'entendant presque crier mon prénom.. Je secoue légèrement ma tête et passe doucement mes mains dans mes cheveux.
Victoria : Désolée..
Maxence : Ce n'est pas grave..Mais ça fait plus de 10 fois que je t'appelle..
Il sourit légèrement, il a l'air confus. Je le suis encore plus.
Maxence : Du coup je te demandait ce que tu voulais porter.
Victoria : Comment ça se fait que tu ai des vêtements de fille ? T'as une petite amie ? Désolée si je suis trop intrusive mais je ne peux m'empêcher de poser des questions sur ce qui m'intrigue.
Maxence : Ça ne me dérange pas, au contraire j'aime beaucoup le fait que tu sois curieuse. Ça permet d'avoir quelques conversations. Ce sont les vêtements de mon ex petite amie, elle habitait ici lorsqu'on étaient ensemble puis quand on s'est séparés elle est partie sans rien reprendre.
Victoria : Il y a pas mal d'affaires quand même..
Je suis presque bouche-bée de voir autant d'affaires, même moi je n'en ai pas autant. Pourtant je suis très fan de tout ce qui concerne la mode. Mais son style vestimentaire est proche du mien.
Maxence : Je te laisse choisir du coup. Je vais dans le salon au moins tu peux te changer tranquillement. Si tu veux prendre une douche n'hésite pas, c'est la porte de gauche.
Il me sourit et s'en va en fermant la porte derrière lui. Je le suis et ferme la porte à clef, il est sympa mais on sait jamais ce qu'il peut se passer. C'est peut être un psychopathe. Après je dis ça mais j'ai passer une nuit dans sa maison, il est super gentil et très attentionné, ce n'est pas le soucis mais j'ai de plus en plus peur qu'il profite de ma faiblesse pour faire quelques abus. Oula je pars loin.
Enfin bref, je décide de prendre une petite douche. Je fais couler de l'eau bien chaude sur mon corps, je réfléchis encore aux faits d'hier soir et je ne comprends pas qui et surtout pourquoi quelqu'un a voulu assassiner mes parents d'une telle manière. Mais parents étaient des personnes formidables et adorés de tous, c'était des personnes qui donnaient énormément aux autres. Ma mère était dans une association et mon père comptait bientôt la rejoindre. Ils ont toujours tout fait pour mon frère et moi, je ne vais pas dire que nous étions des enfants pourris gâtés mais ils ne nous laissait jamais dans la galère.
Une fois sortie de la douche j'enfile la première serviette que je vois et me dirige dans le dressing pour prendre une tenue. Je regarde vite fait le temps qu'il fait dehors, le soleil tape il doit faire extrêmement chaud puisque nous sommes mi-août. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi j'ai parlé d'université alors que nous sommes en août et que je reprends en octobre.
Après avoir hésité pendant quelques minutes je prends une combinaison short rouge bordeau, je regarde les chaussures qui sont présentes et comme par hasard elle fait ma pointure. Je prends de simples converses et je les enfiles. Je trouve toutes ces coïncidences bizarres mais bon, je ne vais pas commencer à paniquer pour rien. Dans la salle de bain je trouves également quelques accessoires de maquillage ; un mascara, un crayon à sourcil et un rouge à lèvre rouge. Je me maquille pour me faire quand même jolie. Whaou mon visage a changé c'est fou. Je ne m'étais pas vue depuis hier soir lorsque je faisais des selfies mais là ça n'est plus du tout pareil. J'ai enfin terminé.
J'ouvre la porte doucement, par peur qu'il entende que je l'avait fermé à clé. Je ne veux pas qu'il croit que j'ai peur de lui, je me méfie juste. Ce qui me semble normal. Je descends les escaliers, il est également prêt et son parfum vient directement à mes narines. Il est sur son téléphone, je me racle la gorge comme pour lui signaler qu'il n'est plus tout seul.
Maxence : Je t'attendais ! Je vois que tu es bien une fille hein.
Il fait semblant de m'en vouloir parce que j'ai mis plus de temps que lui. Je ne le connaît pas très bien mais je suis en fac de psychologie donc j'arrive à voir rapidement et à reconnaître ce que chaque geste représente au niveau du comportement de chacun. Je sais que cela peut paraître compliqué mais la psychologie de chaque être est quelque chose qui me passionne, j'en apprends tous les jours et ça j'adore.
Victoria : Rho ça va ! J'ai pris du temps pour me retrouver un peu seule.
Je lève les yeux au ciel. J'ai envie de lui faire croire que je suis vexée. Je croise ensuite mes bras contre ma poitrine. Signe de renfermement.
Maxence : Je plaisante avec toi Vic'.
Déjà des surnoms ? Et bien il ne perds pas de temps le petit pompier dévoué.
Victoria : Du calme avec les surnoms le maître du feu.
Maxence : J'aime pas ce surnom et puis c'était pas drôle.
Victoria : Tant pis. C'est un signe de dieu pour nous montrer que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde c'est la vie Maxence.
Je me tourne vers lui, il fronce les sourcils, il n'a pas l'air de comprendre ce que je dis ce qui me fait rire.
Victoria : Je rigole.
Je dépose ma main sur la poignée de la porte d'entrée, elle est à peine ouverte que je suis éblouie par un tas de flash.
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Coup de foudre improbable.
Narrativa generaleVictoria, 19 ans, étudiante en droit. Orpheline. Maxence, 21 ans, sapeur-pompier. Ils n'ont rien en commun. A part leurs destins qui vont les réunir ce vendredi 25 août à 4h18 du matin. Victoria&Maxence. Un coup de foudre improbable.