Fin chapitre 10

12 0 0
                                    

Derrière mon ami une infirmière, arriva dans notre direction; Isaac baissa légèrement la tête sur le côté et resta là alors que l'infirmière allait le bousculer. Elle n'en fit rien.
Elle passa sur le côté de Isaac sans le bousculer, sans même nous remarquer. Je plaça ma mains contre ma bouche, effrayée par ce que je venais de voir.
J'étais devant elle, et elle ne croisa à aucun moment mon regard,
Elle ne nous voyait pas.
« S'il vous plaît, aidez le » suppliais-je
Elle ne me répondît pas, j'avais beau répéter mes mots rien n'y faisait. Elle s'approcha de mon frère, lui toucha le cou et dans un recul de frisson elle couru vers la sortie en prononçant des noms que je connaissais pas.

" Isaac... Que... Que se passe-t-il? Qui es tu ? Qui je suis ? »
Je repensa soudainement à ses mots, « Marie ils ne te verront pas », à chaque moment il me répétais cette phrase, sans que je ne comprenne le sens. Pourquoi le berger ne m'avait pas t-il pas remarqué ? Ni dans le village, la fille du fermier ne me parlais pas, les allemands ne nous pourchassez pas, ils ne voyaient que Isaac ?
Mais Isaac, lui...

"Depuis le premier jour où je t'ai rencontré, j'ai su que tu étais une âme perdue. J'étais le seul à te voir, je ne sais depuis combien de temps tu fais partis de l'autre monde ».
Tout tournez dans ma tête, plus rien n'était fixe, je repensais à tout ces moments depuis que j'étais partis de la maison, pourquoi maman étais toujours triste, elle n'avait pas perdus que Jean...
Je referma mes mains contre mes tempes, mes yeux regardaient le sol qui changeait de forme, de couleur et dans mon esprit, je me souvins. Mon cauchemar.
Le bois en feu, c'était... Ma cabane. Le jour de l'anniversaire, il y a deux ans, il y a eu un sifflement qui s'est abattu sur la forêt. Ce jour là,
Mon château est devenu ma prison de flammes, ce jour là,
Je suis morte.
Tout s'éclaira dans ma tête, mon frère ne peut pas me voir, il m'a juste sentit, comme maman à travers son miroir, je ne suis qu'une ombre et Isaac est... Je le regarda désemparée, les larmes déchiraient mon visage, il comprit dans mon regard ma question.

« Je ne suis plus depuis notre dernier adieu »

Mon frère suffocant, se débattait dans son lit, au même moment des personnes arrivèrent et se regroupèrent autour de son lit, je hurlais pour qu'ils m'entendent.
Une lueur accompagna Isaac, et il me prit dans ses bras, je me débattais, hurlais, pendant qu'une foule blanche entourée mon frère. Nous glissèrent comme des ombres sur ce couloir infinis et lumineux, plus de lits, plus de murs, Isaac me serrant dans ses bras, juste mon cris résonnait dans ce vide.

« JEAN ! »

« Adieu Marie »

Marie, pardonne moi (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant