3/ Choc

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Vrrr… Vrrr… Vrrr…

Mon bras sortit de la couverture et se saisit de mon portable. Je me haisais déjà d’avoir laissé mon portable sur vibreur, j'aurais voulus dormir plus moi! Maintenant j'étais réveillée à cause d’un message.

Abby ♥ : Heyyy !! Désolée pour hier soir… J’étais stressée alors je me suis énervée pour rien. J’espère que tu m’en veux pas, hein ?

Vrrr… Vrrr… Vrrr… Vrrr…

Le téléphone vrombissait dans mes mains.

Cette fois-ci c’était un appel… A croire qu’Abby était en forme ou quoi ?!

-Allo, réussis-je à dire avec ma voix du matin (tout ce qu’il y a de plus sexy).

-Tu as reçu mon message?! Tu sais ma Bibounette, je suis désolée… En plus j’ai même pas réagit quand t’es partit avec l’autre… Je le connais même pas, tu m’en avais jamais parlé ?! J’ai viré tout le monde une fois que t’étais partie… J’avais plus trop la tête à la fête, t’sais… s’excusa-t-elle.

-Je le connaissais pas, répondis-je alors simplement.

Elle sembla choquée…

-Tu… Tu le… C’était un inconnu ?

-Pas tellement en fait j’avais l’impression de le connaitre… Mais en même temps je me serais rappelée de son nom au moins… Au fait, j’y pense, je connais pas son nom…

-Alors là c’est bizarre… Je peux venir chez toi cette aprem’, tu me fais plus la tête alors ?! me questionna-t-elle.

-J’ai pas trop envie de rester à la maison… On pourrait aller dans le centre j’ai encore des achats pour la rentrée à faire. Ça te dit ?

-J’arrive alors !! s’écria-elle.

-A toute !"

Je décidais donc de prendre mon petit déjeuner devant la télé. Je fais souvent ça et j’en profite pour regarder des dessins-animés en mode *gamine de 5 ans*. Après avoir déguster mon lait fraise avec mes Granola, je monta me doucher. Je m’habillais d’un tee-shirt avec le logo de Batman dessus d’un pantalon noir avec à mes pieds mes petits bébés, mes Doc Martens. Après tout ça j’attendais ma meilleure amie en regardant mes notifications Facebook, mes Snaps et les dernières photos d’Instagram. Après plusieurs minutes de « mise à la page » j’entendis des clés tourner dans la porte d’entrée puis des petits pieds taper sur les escaliers pour monter à toute vitesse les escaliers.

Toc Toc Toc.

Elle rentra le sourire aux lèvres.

« Devine qui est en bas ?" me demanda-t-elle avec toujours se même sourire de trois mètres de long.

Je ne répondis même pas et je me jeta sur la fenêtre.

Je ne voyais pas pourquoi elle sourait.

C'était pas quelqu'un que j'avais envie de voir moi.

Elle m'annonçait ça avec le sourire.

Mais moi je veux l'oublier ce mec... 

- Luc… répondis-je

- Alors tu descends pas ?

- Non, qu’est ce qui te fais croire que j’ai envie de le voir ? 

- Bah je sais pas mais il est capable de rester là toute la journée, me déclara-t-elle.

- Je descends. »

Lorsque j’arrivais à la porte d’entrée je pris une grande bouffée d’air.

J’ouvris la porte un grand sourire aux lèvres. J’essais de garder ce sourire sur mon visage en me rapprochant de l’être qui m’avais brisée le cœur un jour auparavant. Il me regarda puis se retourna vers ses amis pour leurs faire signe de partir.

Bande de moutons…

- Bonjour Luc, qu’est ce que tu veux ? je demandais avec une voix que je voulais dure mais qui sortit de ma gorge comme une voix triste.

- Heyyyyy Chérie, je suis désolé tu sais pour notre « rupture », j’étais pas dans mon état normal. J’ai voulu tester avec d’autres meufs mais c’est pas pareil elles ouvrent tout le temps leurs gueules et comme elles ont besoin d’argent je suis comme un porte-monnaie. C’était plus simple avec toi t’sais… affirma-t-il en allumant un clope.

Prend moi pour une débile maintenant...

Ma tristesse avait laissée place à de la colère, de la haine... Et ces deux sentiments mélangés me faisaient perdre les pédales!

-  Je peux pas revenir avec toi après ce que tu m’as dit et puis si t’as voulus « tester » d’autres « meufs » ça voulait dire que tu m’aimais pas… Du moins pas assez ! je finis par crier mes derniers mots en prenant sa clope et en la jetant à terre. Dégage de chez moi !

- Humm… Tu sais que j’aime quand tu t’énerves, me susurra-t-il en me prenant par la taille et en me plaquant contre le muret du portail pour m’embrasser. Mais je sais que tu m’aimes, pas la peine de faire semblant.

- Je t’aime plus !! Lâche-moi connard ! réussis-je à crier.

Ça y est je pleure.

- Lâche là ! hurla quelqu’un.

Je connaissais cette voix… C’était lui, le gars d’hier.

- Occupe-toi de ton cul ! vocifèra Luc.

- Tu vas me parler autrement… Je t’ai dit de la lâcher c’est trop dure à comprendre pour toi ?

Luc n’eu pas le temps de répondre que l’inconnu attrapait ses bras et faisait pression sur son dos avec son genoux. Luc laissa échapper un cri de douleur, je me laissais tomber à terre sous le choc. Les potes de Luc s’avancaient pour le défoncer. Une lueur m’éblouit, c’était le reflet du soleil sur la lame d’un couteau. C’est pas vrai… Max le pote de Luc avait sortit son couteau! L’inconnu ne pourrais jamais les battre…

Aucun son ne sortait de ma bouche. J'étais muette alors que le gars qui m’avait libéré des bras de mon ex risquait de se faire égorger.

Il avait dût voir l’arme car il recula jusqu’à moi et me prit par la main pour me soulever. Puis il courut jusqu’à la maison d’en face. Mes jambes suivaient le mouvement même si je ne les sentaient plus. Je tournais la tête, ils étaient à nos trousses. L’inconnu ouvrit la porte de la maison et me tira à l’intérieur, puis vif comme l’éclair il ferma la porte à clé.

Puis il se retourna vers moi et me sourit en disant :

« Bonjour bienvenue chez moi ! »

La soumission des angesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant