Le frissonnement des feuilles, percées par une lueur ardente, une douce chaleur en osmose, avec les sifflements heureux des oiseaux d'été.
J'étais de nouveau dans la cour, seule, comme je l'est toujours été.
Isaac était partit, il avait trouvé son chemin et j'étais encore ici, une âme en perdissions. Ce monde n'étais plus le miens, mais je ne pouvais le quitter, il manquait un maillon à mon cœur, à mon esprit, pour que je puisse faire comme mes semblables, partir en paix.
La cour était si immense autour de moi, ce vide je ne le connaissais que trop bien. Mes larmes ne faisaient aucunes traces sur le sol rocheux, je ne pensais et ne ressentait rien d'autre que mon chagrin et cette douleur insatiable.
Une sensation froide, mince, tendre, se posa sur ma tête, un baiser. Un doigt sur mon menton me releva la tête, et je posa ma joue sur cette main. Il sécha mes larmes avec son sourire d'enfant, celui que j'avais connu. Il était beau, il était lui.« sèche tes larmes, tout va bien ». Murmurât Jean.
Je pris une grande respiration, une vraie, je la sentais parcourir tout mon corps et je me sentais si bien, je n'avais plus de douleur, j'étais enfin en paix avec moi même. Je releva la tête et la colla contre son front, mes mains dans les siennes, nos yeux clos, nos sourires paisibles, et sa voix berçante.
« Partons ensemble, pour toujours »
Enfin réunis.
Le frissonnement des feuilles, percées par une lueur ardente, une douce chaleur en osmose, avec les sifflements heureux des oiseaux d'été.
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Marie, pardonne moi (TERMINÉE)
Historical FictionAvril 44. Zone libre. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Marie et le retour de son frère partit à la guerre. Malheureusement tout ne se passera pas comme prévus, mais Marie est déterminée de retrouver son frère. Sur le chemin de sa quête, elle va r...