Je m'arrêtais pour découvrir avec stupeur les limites de la forêt, celles qui ouvraient un peu plus loin sur la ville. Quel heure était-il ? Combien de temps avais-je passé à songer ?
Ayant pris le chemin le plus long pour rejoindre la ville, je ne pensais pas arriver aux frontières qui séparaient celle ci de la forêt aussi rapidement.
Tant pis pour la sécurité, pour l'heure et le temps perdue dans cette forêt je décidai d'y retourner de nouveau. Je pris le chemin qui menait au sapin - le garçon devait être parti maintenant- et m'enfonçais un peu plus dans les profondeurs et les fonds cachés de cette forêt.
Le soleil qui lui commençait à se coucher profita de la naïveté du ciel bleuté pour le repeindre d'un orangée intense et clair. Cet orangée qui me sembler doux et tendres fut parsemé de grands nuages blancs qui me donnèrent l'illusion de pouvoir les attraper d'un simple mouvement de la main.
Ce paysage idyllique qui se présentait à moi sonner en fait la fin de mon expédition. Et pourtant, je n'avais pas envie de partir, pas envie de quitter cette forêt. Mais je le devais.
Les dangers qui rôdaient dans la forêts n'étaient réels que le soir. Sortant de l'ombre pour attaquer chaque passant qui auraient le malheur de ce trouver sur leurs chemins.
Et bien que je pus m'imaginer assister à un meurtre, être poursuivi par un serial Killer, être attaqué par un animal nocturne, me faire courser par un pervers, et autres idées plus folles les unes que les autres, aucune ne suent m'effrayais davantage pour me faire rebrousser chemin.
Déterminée à ne pas rentrer dans la demeure familiale pour l'instant, j'approchais, à chaque enjambées, un peu plus notre sapin.
Alors que la nuit tombait doucement sur la forêt, une épaisse brume vint effacer le paysage et peu à peu, je ne distingua plus rien.
Et pourtant je ne me décidai toujours pas à rebrousser chemin et, marchant d'un pas furtif et hésitant, je m'avancais doucement dans la nuit, faisant attention à bien tendre les bras devant moi.
Néanmoins la noirceur de la nuit qui ne fit que s'intensifier avec le temps m'incitais à sortir mon téléphone pour éclairer mes pas.
Plus j'avançais dans la nuit, plus je sentais l'adrénaline et l'excitation m'envahir. J'avais l'impression d'être l'actrice principale d'un film d'horreur. Et cela ne m'effrayais pas, bien au contraire !
Cette atmosphère mystérieuse qui régnait dans la forêt s'accentuer un peu plus à chaque pas qui m'enfonçais un l'intérieur de ces bois. Intriguante, irréfragable, vraisemblable, monstrueuse... L'ambiance lourde et mystérieuse qui régnait désormais dans les bois éveilla en moi une curiosité incrédule.
Je ne savais pas ce qui m'attirer ni ce qui provoqua en moi tant de curiosité mais j'étais déterminée à le découvrir.
Je n'étais plus qu'à quelques mètres du sapin quand soudain, la lumière que me transmettais jusqu'ici l'application "lampe" de mon téléphone s'arrêta brusquement.
Surprise, je cherchais à comprendre pourquoi celle ci c'était si subitement éteinte et voulus la rallumer. Mais la sensation étrange de sentir ma main vibrer me fit sursauter et je lâcha mon téléphone.
Après quelques instants de confusion je lâchai un profond soupir en songeant à la bêtise que je venais de faire et à la stupidité dont j'avais fait preuve.
Il était évident que ce fut mon téléphone qui avait vibré et non pas ma main ! Il s'était sûrement éteint en conséquence du manque de batterie. Je l'utilisait si rarement que je ne voyais plus trop l'intérêt de le charger et je venais juste d'en payer les conséquences...
Je levais les yeux au ciel et m'assis à même la terre tout en tâtant le sol de mes mains.
Pensant intérieurement quelques jurons que j'aurais aimé hurler à ma personne, je me mettais à la recherche de mon téléphone.
Tombée d'abord sur une substance molle et nauséabonde que j'aurai préférais ne pas toucher, je fis vite découragée. Pourtant je ne pouvais pas rentrer sans téléphone au risque de me faire punir sévèrement par ma mère.
Je cherchais partout pendant ce qui me sembler être des heures avant d'enfin tomber sur un objet rectangulaire assez familier de ma personne.
Je l'attrapait et essayer tant bien que mal de contenir ma colère qui m'aurait sûrement inciter à jeter mon téléphone au loin ou encore à le jetter au sol et à l'écraser jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, simplement pour me défouler. Mais la raison l'emporta vite et je me retenus de réduire en cendres le seul objet électronique en ma possession.
Je parcourais d'abord l'écran du bout du doigt pour vérifier une fissure éventuel, en vain, ouf.
Je finis par ranger celui-ci dans une de mes poches avant de reprendre la route qui menait au sapin.
L'obscurité ne me dérangea
point car, étant fréquemment venu jusque notre sapin, j'avais inconsciemment retenu le chemin qui menait à celui ci, et l'usage de la vue ne me fut donc d'aucune utilité.Mais, alors que je me sentais de plus en plus proche de celui ci, une lumière blanche et beaucoup trop intense vînt m'aveuglais ce qui me fit tomber en arrière.
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Coucou,J'espère que ce chapitre vous a plu n'hésitez pas à commenter ça me fait toujours super plaisir ;) !
PS: Et oui,deux chapitres d'affilées, j'espère qu'ils vous ont plus !
•Que pensez vous qu'il va ce passer par la suite ? Et oui je suis curieuse, ça m'intéresse ;) !
Chanson : Way down we go de Kaleo (une tuerie cette chanson 😍❤)
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Et Si Tout Ne Tenait Qu'à Une Branche ?
General Fiction-Lorsque la mort s'impose, l'humain ne peut plus rien... Soufflais-je à son attention lointaine. ~~~~~~~~~~~💔~~~~~~~~~~~ Puisque ce défunt père ne viendra plus vous prendre dans ses bras en rentrant d'une de ces journées harassantes. Puisque cette...