Si les rencontres sont le fruit du hasard, l'attirance est une passion qui ne se contrôle pas.
B.BFanny
Je n'étais pas franchement une fan de la solitude, accompagné d'un grand verre de vin rouge.
Non mais sérieusement quoi. Le vin était tout sauf exquis, hormis peut-être sa magnifique couleur rouge-sang appellant au péché mais le goût était infecte.
On ne peut pas non plus rejeté la faute sur mes parents chrétiens qui ne buvaient pas, à part peut-être quelques verres de champomy à la pomme, ou à je ne sais quel fruit bidon.
C'était juste que pendant mon enfance j'avais fait le choix de ne pas boire cette chose complètement paradoxal, qui m'avait fait vomir mes tripes alors que je dormais avec ma petite sur. Ce qui avait causer beaucoup de moqueries à ma personne de la part de mes grandes surs.Et quand je dis mes grandes surs, je ne parle de deux ou trois filles un peu plus âgée mais de six femmes sans oublier la dernière - ma petite sur.
Nous étions au total huit surs, et, comme vous avez dû le comprendre j'étais l'avant dernière. Je possédais une grande famille et en était très fière, car pas comme la plupart de mes amis, qui vivaient dans des familles recomposées ; mes surs et moi bénificiions du même père : Charles Fline ainsi que de la même mère : Thalia Fline Catin, et leur couple était encore d'actualité après s'être connus à l'âge de 16 ans !Ce qui voulait dire qu'ils avaient traversés les diverses problèmes étant les causes principales des ruptures de couple au XXIe siècle , et les avaient surmontés tous, chaque mirage !
Et j'en étais fière pour eux. Je le redis au cas où j'aurai oublié de le dire.
Malheureusement mes surs avaient commencés à quitter la maison familiale, l'une après l'autre, parceque la vie ne cessait d'avancer et elles prenaient de l'âge. Et pour être honnête, ça m'avait fait très mal de les voir disparaitre de mon monde sans pouvoir les retenir.
Et voilà que mon paysage avait changé du tout au tout... On s'était éloignées sans trop s'éloignées, mais n'empêche qu'on s'était éloignées. On ne faisait plus de concours de rot comme lorsqu'on était petite, mais nous avions toujours un minimum de complicité, du moins pour ma part, ... avec la majorité d'entre elles.
Ça faisait trois ans que j'avais quitté la maison de mes parents et mon îles de naissance, dont vous en connaissez peut-être pas l'existence, située entre l'île de Martinique et de la Réunion.
Car j'avais quitté la Guadeloupe, et surtout mes parents et ma petite sur que tout le monde prenait pour ma jumelle. Et rien que le fait de me remémorer ses triste adieux, j'en avait mal. Mais il le fallait pour moi, pour mes études, pour mon futur.
Je m'étais installée en France, là où cinq de mes surs vivaient. J'étais heureuse de retrouver plus particulièrement Gina la cinquième et Loren la sixième avant moi.
J'avais vécu avec elles durant une année entière jusqu'à ce que je réussisse mon concours d'infirmiers.J'avais alors quitté Reine pour m'installer ici, à Paris, dans ce magnifique appartement. Et ça ne me coûtait absolument pas la peau de mes os ,parce que je ne payais rien, grâce à ma fleur américaine alias Kimberly Style.
Son nom vous dit peut-être quelque chose car c'est la fille d'un PDG américain et d'une photographe professionnel française, vivant aux USA.
Je l'avais rencontré dans l'hôpital où j'avais été recruter grâce au concour pour qu'on devienne les meilleurs amies - inséparables. La petite blonde m'avait alors proposé de vivre avec elle dans l'appartement qu'avait acheter son père à son nom sur Paris, à quelques mètres de l'hôpital privé ou je travaille aujourd'hui.
En effet mon lys des Amériques avait renoncé au métier d'infirmière et voulait devenir mannequin, chose qui ne tarda pas d'arriver, à New-York.
Et je ne lui en voulait pas car avec le corps qu'elle possédait, porter une blouse d'infirmière jusqu'à la fin de ses jours aurai été un véritable péché.
Du coup, j'étais dans le canapé en cuir bleu reflétant à merveille le caractère excentrique de sa propriétaire. Je venais à peine de prendre un long bain chaud et j'étais dans un état de relaxation total, mes muscles relâchés.
Fin de semaine rimait avec décompression et tout le monde le savait. Mais je le réalisais toujours le vendredi à 22:31, couché dans mon canapé avec une emphatique vu sur Paris à contempler sa magnifique Tour-Eiffel et un verre Riedel à la main en y buvant du jus de raisin.
Ma tignasse crépus était relâchée sur mes épaules. Je repensai irrévocablement à ma dernière discussion téléphonique avec Kim.
" Profite de la maison, tu l'auras plus pour toi toute seule, beauty."
L'idée qu'elle puisse revenir me fait énormément plaisir, je ne lui avait donc pas demandé d'approfondir.
Je pris mon téléphone dans ma main et le redéposai une fois après avoir envoyé un SMS à ma petite sur, Lisa. Je pris ensuite la télécommande afin de mettre le même morceau de piano que d'habitude et me m'étendis encore plus dans le canapé. Je desserrai les liens du peignoir de ma taille et l'ouvris de manière à me sentir à mon aise, et fermai les yeux, mon verre de jus de raisin à mes pieds. La douce mélodie emplissant la pièce.
Les minutes passaient et incompréhensiblement ma tension monta légèrement, comme si le chauffage était à son maximum. Je glissait les manches du peignoir de mes bras de manière à ce que mon buste soit découvert.
Au bout de quelques minutes, mon corps d'habitude si prompt à s'endormir refusait de le faire.
Les yeux toujours clos, un long frisson m'assaillit le corps faisant mes mamelons se dressés. C'était comme ci on m'avait frôlé l'épaule, chose impossible étant la seule dans l'appartement et que hormis Kim, personne d'autre n'en possédait les clés. Et selon les dires de ma meilleure amie, j'étais la définition faîte chaire du mot 'parano', elle s'amusait du fait que je fasse fuire la gente masculine ; pour cause j'étais encore vierge à 21 ans.
Mais, ma chaire bouillait en moi comme si elle sentait des yeux m'espionnés, me consumant de l'intérieur.
Il était temps que je me trouve quelqu'un soupirai-je intérieurement en ouvrant doucement les yeux, et mon cur faillit lâcher .
Un homme se trouvait appuyé le dos contre le mur blanc, une main sur sa lèvre inférieure et me dévisageai, à quelques mètres.
Le temps que mon cerveau réalise qu'il se trouvait un intrus dans la pièce fut de longue durée car mon regard restait accrocher au siens et je le dévisageai aussi.
Il semblait faire un bon mètre quatre vingt-neuf ou plus, détenait de longue jambe puissante dans un pantacourt mettant en évidence ses mollets bien découplés et sa taille étroite... Il portait un polo blanc moulant son torse à l'évidence ferme et musclé, comme ses bras couvert de tatouages, et était doté de très larges épaules, d'une peau mate-cuivrée...
Mon souffle se bloqua.
Son visage était éclatant et infiniment magnifique : une belle mâchoire défiant quiconque de se mettre à travers son chemin, une bouche pleine et sensuelle qui me dérouta de longues secondes...
Il disposait de yeux autant envoûtant que fascinant, d'un verre froid et intense tel celui de l'émeraude, mis en avant par des sourcils noirs le rendant excessivement viril. Il avait un nez droit lui donnant un air hautain et des cheveux attachés en une espèce de grand chou contenant des boucles de couleurs marron-chocolat avec quelques mèches châtain tel du miel lui tombant sur le front.Il inspirait tellement la perfection que s'en était déroutant, car il était tellement beau, et si charismatique au premier coup d'il que mes yeux refusaient de croire ce qu'ils voyaient.
Les battements de mon coeur ralentirent brusquement et une panique sourde m'envahit soudain.
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Harvey : bois-moi entièrement...
Romance> Vous savez ce qu'est le pire avec un fou ? C'est sa manière de vous persuadé que c'est vous qui avez un problème alors qu'il sait parfaitement que c'est lui qui en a ; l'habilité dont il fait preuve pour jouer avec vos sentiments, pour vous faire...