-Mais, enfin jeune fille ! Que faites vous seule dans les bois au plein milieu de la nuit ! Me gronda une femme vraisemblablement énervée.
Elle avait des cheveux blonds rattachés en un chignons négligemment réalisé, avec quelques boucles grisonnantes qui venaient repeindre sa clair chevelure. Ses traits, eux, m'étais difficile à distinguer dû au décors sombre qui nous entourer ou peut être encore à cause de sa lampe brandit sur moi comme si je fus une vulgaire bête qu'on essaie d'effrayer.
Je recouvrais mes yeux à l'aide de mes bras pour ne plus souffrir de cette lumière beaucoup trop vive pour moi.
-Marianne, ce n'est pas le moment ! Excusez nous mais, auriez vous vu nôtres fils !? L'interrompue un homme de grande taille, sûrement son époux.
Celui ci semblait paniqué lorsqu'il m'eût remit d'une main tremblante un bout de papier.
J'hésitais d'abord à accepter son don avant de me rendre compte que ce ne fut autre qu'une vulgaire et inoffensive photographie.
Je l'attrapai donc et parcourus celle ci du regard avant de reconnaître le jeune homme de tout à l'heure.
Sur la photographie que m'avais cédé ses parents il se tenait assis sur le sable fin et pâle; près de la mer où les vagues se jetaient inlassablement les unes sur les autres avant de se laisser porter jusqu'au sable, aux pieds de l'adolescent.
Il semblait heureux et grimacer de manière enfantine à la caméra. Son sourire s'étendait jusqu'à ses oreilles alors que sa langue, normalement caché bien au chaud sous ses lèvres, se décida à se montrer au grand jour. Ses yeux pers -l'un bleu et l'autre brun- n'avaient sûrement jamais était aussi beaux bien qu'ils fussent tous deux dirigés vers son nez afin de réaliser au mieux sa grimace.
Peut-être venait-il de nager avant la prise de cette photo? Sinon comment expliquer ses petits paillettes qui parsemer par milliers sa brune chevelure ?
Mon visage devait être très expressif car, à peine ai-je eu le temps d'observer celle ci que l'interrogatoire repris de plus bel.
-Vous l'avez vu n'est ce pas ? Où ça ? Je vous en prie dîtes nous ! Murmura la mère d'une voix faible, prête à pleurer si une réponse négative s'avérait bien vouloir sortir de mes lèvres.
J'ouvris la bouche sous le regard inquiet du couple qui désespérés une réponse positive de ma part. Ou d'une simple réponse en fait.
Je secouais la tête de gauche à droite et essayais d'ouvrir grand la bouche pour leur faire comprendre que je ne pus parler même si l'envie m'en vener. Mais ils ne comprirent pas et la mère éclata en sanglots tandis que son mari m'arracha la photographie des mains pour s'enfoncer un peu plus dans la forêt.
Sa femme qui ne l'avait pas vu partir se mit à courir à sa poursuite alors que continuer à ruisseler en abondance sur ses deux joues, des larmes qui exprimèrent sa profonde tristesse.
Je voulus l'ai rattrapé et leur expliquer la situation. Le fait que j'avais bien vu leur fils mais que je ne pouvais leur dire ! En tout cas, pas par la parole.
Mais à quoi bon perdre du temps et de l'énergie à les chercher ? Ils devaient être loin maintenant. Et puis, je n'aurai sûrement pas su comment leur expliquer les choses comme il le fallait.
«Tant pis, pensais je, ils n'avaient qu'à prendre le temps de m'écouter».
C'est bien les adultes ça ! Tellement pressés qu'ils ne prennent même pas la peine de vous écouter plus d'une minute... Et pourtant, ils devraient, s'ils découvraient ce qu'on savaient... S'ils prenaient simplement la peine de nous écouter... Ils en resteraient abasourdis ! Tant pis pour eux.
-Merci de m'avoir couvert ! Reprit une voix qui me fut étrangement familière.
Je sursautais lorsque j'entendis cette voix autre que celle qui dirigeait mes pensées.
Je regardai autour de moi mais rien, seulement de la brume, des arbres et des sapins. Des sapins ? Le sapin ! Je l'avais totalement oublié...!
Mais ne me laissant même pas le temps d'achever ma pensée j'entendis un bruit dans le feuillage qui recouvrait les branches des arbres.
Les battements de mon cœur s'accéléraient brusquement et je regrettais déjà ma petite virée nocturne.
Je reculais doucement par réflexe et observais avec inquiétude la forêt.
Soudain, comme sortie de l'ombre, le fils égaré bondit de l'arbre ou il avait dû voir toute la scène.
Il avait vu sa mère pleurer, son père inquiet, ses parents le chercher. Et il était resté là, assit sur son arbre à observer la scène.
Jamais de ma vie je n'aurai osé faire ça à ma mère, la voir dans cette état m'aurais déchiré le cœur et je l'aurais laissé me battre jusqu'à la mort pour lui avoir fichue une peur pareil !
Je ne cautionnais pas du tout la manière dont il avait eu d'effrayer ses parents et peu m'importais ce qui l'avait poussé à faire ça, je ne voulais pas être mêlée à cette histoire.
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Un peu niiiais comme chapitre, je dois l'admettre mais j'ai tenté une description (avec la photo), un peu raté j'avoue mais bon, j'ai fait de mon mieux, c'est l'essentiel !
J'espère tout de même ne pas vous avoir déçu et à bientôt pour la suite !
Bisouu !
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Et Si Tout Ne Tenait Qu'à Une Branche ?
Aktuelle Literatur-Lorsque la mort s'impose, l'humain ne peut plus rien... Soufflais-je à son attention lointaine. ~~~~~~~~~~~💔~~~~~~~~~~~ Puisque ce défunt père ne viendra plus vous prendre dans ses bras en rentrant d'une de ces journées harassantes. Puisque cette...