One Shot

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Coucou, voici un petit OS. A l'origine il s'agit d'un devoir pour un de mes cours mais mon inspiration en a fait une fic Klance donc voilà ! J'espère que ça vous plaira.

Bonne lecture,

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La pluie est abondante en cette soirée de décembre. L'air, aussi glacial que les eaux de l'océan Atlantique. C'est une de ces soirée où tout le monde reste chez soi, à boire un bon chocolat chaud bien à l'abris sous une montagne de couverture. Et pourtant je suis dehors. Je tremble, comme une feuille tremble face au vent. Je n'ai rien pour m'abriter des trombes d'eau déferlants à toutes vitesses depuis les nuages. Au fond j'ai la vague impression que le ciel reflète mes émotions, qu'il pleure avec moi. Mais évidemment il s'agit là d'une pensée absurde. Je m'avance dans les rues désertes d'un pas las. J'ai besoin de me mettre à l'abri. Mon corps en a besoin mais mon esprit refuse de se plier à la demande. Je suis bien là, au milieu de nul part, seul avec le monde. Je reste ainsi quelques minutes quand une brusque bourrasque m'oblige à me reconnecter à la réalité. Alors je décide d'écouter ma raison et de m'abriter. Au bout de la rue j'aperçois un arrêt de bus. L'un des rares dans ce village.

Je passe des heures assis sous le toit de cet arrêt. J'ai l'impression d'y avoir toujours été. Je ne fais rien de particulier, je suis juste assis à écouter la pluie, à observer les larmes du ciel fracasser le sol dans une douce mélodie. Ce merveilleux concert prend subitement fin quand j'entend un bruit irrégulier. En tournant la tête ma surprise est grande. Une personne. Un jeune homme. Il est trempé comme une soupe et claque violemment des dents. Il me paraît légèrement essoufflé, j'en conclus qu'il a couru pour rejoindre l'arrêt et son petit toit au plus vite. Le garçon, les mains sur les genoux et la tête penché en avant tente de se remettre de ses émotions. J'en profite pour l'étudier de plus près. Les cheveux légèrement long et d'un noir d'encre, le teint blafard, il porte un jean noir, des bottes noir elles aussi , un tee-shirt rouge et un gros blason noir. Le tout complètement trempé par les effluves pluviales. Il finit par relever la tête en grognant quelque chose que je ne parviens pas à discerner. Maintenant qu'il est bien droit je me rend compte qu'il est plutôt grand. Plus que moi en tout cas. Mes yeux refont une inspection en quête de nouvelles informations sur l'inconnu. Je remarque une longue chaine autour de son coup avec un pendentif qui ressemble étrangement à une demi-planète, comme si on l'avait pourfendus. Mes yeux continuent leur ascension et s'arrête enfin sur son visage. Il a des traits asiatiques, sur sa joue droite un cicatrice, des sourcils épais et aussi noirs que ces cheveux. Ces yeux sont d'une étrange couleur, une sorte d'oscillation entre du gris et du mauve, ils sont indescriptible ... Je me perd quelques instants dans la contemplation de ses étranges iris. Jamais je n'ai vu une telle couleur et j'en reste perplexe.

Il y a un garçon. Je savais qu'il y en aurais un. Il est assis mais je peux quand même déduire qu'il est plus petit que moi. Il est plutôt élancé et svelte, légèrement maigre. Il est bronzé, ses cheveux sont court et bruns et désordonnés par endroit. Il porte des vêtements simples, des vieilles basket usé par le temps, un jean et un tee-shirt bleu et une veste kaki à capuche. Il n'est pas mouillé, sans doute attend-t-il depuis un moment. Son visage est à l'image de son physique, finement taillé. Ces yeux sont d'un bleu aussi éclatant que l'océan un jour d'été. Mon regard reste accroché au sien quand tout à coup un grondement sourd résonne à travers les épais nuages. Le son le fait sursauter et reprenant conscience il détourne les yeux.

« Un orage se prépare, tu devrais rentrer. » Dit-il. Sa voix a un étrange accent, comme s'il chante au lieu de parler.

« Je n'ai nul part où aller » je finis par lui répondre.

« Alors qu'est ce que tu fais là ? Ce n'est qu'un petit village et il n'y pas grand choses à voir. » Dit-il curieux.

« Je suis venu parce qu'on me l'a demandé. » Je lui répond.

GoneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant