08 :00, 01 septembre 2018. L'université de Lise.
« Lise, Lise, Lise, toujours en train de coaché les autres » ...
L'Heure indiquait 8 heures.
Même dans un coin pommé, on n'est jamais tranquille. Là s'en est trop. Je me retourne brusquement pour voir qui pouvait couper ma parole, et même pire, qui ose écouter notre conversation, qui je vous le confirme était bien délicats.
« Salut ! Marc, c'est toi ? » , c'est fou comment le soleil m'empêcher de voir son visage. Mais d'après son style vestimentaire, je suis presque sûr que c'est Marc.
« Oui, c'est moi, vous faites quoi ici ? D'habitude, vous êtes à votre place en cours en train de juger les styles vestimentaires des autres. » C'est vrai qu'il était 8 heures, un des beaux moments que j'apprécie de la journée. Mais aujourd'hui disons que Léa a décidé autrement.
« Comme tu la dis, je coach Léa. Elle est stressée à cause de la rentrée » Léa me fixais bizarrement en continuant à pleurer. C'est vrai que l'image qu'elle renvoie et ce que j'envoie d'elle ne colle pas du tout. Sauf que je ne peux pas dire la vérité à Marc. Désolé Léa, personne doit apprendre que ma Girl préférée à des soucis financiers.
« Bon, je vous laisse, mais je pense personnellement que Léa à d'autres soucis. J'ai raison ? », il est sérieux lui ? Marc, je crois qu'aujourd'hui, tu as envie de jouer.
« Marc ! Tu ne devais pas nous laisser ? Regard ton soleil arrive. Je suis sûr que tu ne voudrais pas qu'elle sache que tu t'intéresses trop à ton ex. J'ai raison ? » Et voilà ! Il nous laissera tranquille un bon bout de temps. Je crois que depuis que sommes à l'université, ceux qui me connaissent m'ont oublié. Devrais-je faire une piqûre de rappel ? Le pauvre, il s'en va sans même jeter un coup d'œil derrière lui. Je crois que depuis le début de la journée, j'ai déjà mis sur pause deux personnes.
« Léa, tu peux arrêter maintenant ? Comme je te l'ai dit, tu ne dois rien dire, et rester calme. Non mais vraiment, si tu te voyais de l'extérieur, tu saurais de quoi je parle. » Je sens que je vais m'énerver là, elle ne bouge même pas.
« Léa, si tu veux pleurer, pleurs de l'intérieur, j'ne sais pas moi. Allez, un peu de jeu d'acteur, nous avons déjà joué au théâtre », le théâtre, je me rappelle comme hier des jours qu'on a passé avec Léa. Léa se relève et sort un mouchoir de son sac pour essuyer ses larmes.
« Ok, viens on part aux toilettes pour me faire un back up. », enfin voilà la Léa que je veux voir. Je prends mes affaires sur le banc, regard un peu autour de moi et me mis à marcher vers l'entrée de l'université. Léa me suivait de très près. Elle avait l'air repris confiance, mais cela ne suffit. Il faut que je cherche de mon côté ce qu'il se passe. Je ne laisserais pas ma Léa dans cette situation.
Je fis signe de la main à Madame Helena, notre professeur de Mathématique. Elle avait l'air pressé. Voyant l'heure affichait par ma montre, je me dis qu'elle est sûrement en retard à son cour. Les toilettes se trouvent au rez-de-chaussée du bâtiment principal.
Léa se mit à marcher plus vite et tourne à gauche pour ouvrir la porte des toilettes. Je crois qu'elle n'en pouvait plus d'afficher ses belles dents plus longtemps. Arrivé à mon tour aux toilettes, je commence d'abord à faire un check pour voir si les toilettes était vide. Je vous l'accorde, ça paraît un peu bizarre de vérifier chaque WC, mais là...
« Léa, ça va ? » , je sais très bien qu'elle ne va pas bien.
« Oui, oui ça va. Merci Lise, je ne savais pas du tout quoi faire et j'ai fait fausse route. Non, mais comment une fille comme moi peut se mettre à pleurer devant tout le monde. » Là, je crois qu'elle va trop vite. Il n'y a même pas 5 minute, elle était en état erreur 404.
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The Beginning Of The End
Mystery / ThrillerTrois filles, un chic quartier, un meurtre. Lise, unique fille de la famille SMITH, ne savait pas que ses actes allaient provoquer le début de la fin de sa famille. Entre l'université où elle cherche à s'imposer comme reine et son quartier où des h...