Chapitre 7: CRUELLES INTENTIONS

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RICHARD

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RICHARD

J'étais au bord du gouffre, à deux doigts de sombrer dans la folie pure. Une perle de sueur glissa sur mon front tandis que mes paumes devenaient moites. Des images sanglantes flashèrent devant mes yeux. Ce frisson glacial dans ma nuque... L'envie de tuer me dévorait. La haine s'infiltrait en moi, telle une drogue mortelle dans mes veines. Je les détestais tous, jusqu'au dernier. Je les ferais tous disparaître.

L'amour, cette faiblesse des âmes sensibles. Empathie, compassion, bienveillance - des concepts qui m'étaient étrangers. Enfant, j'avais été intrigué par ce sentiment complexe. En grandissant, j'avais compris son véritable pouvoir : une clé pour pénétrer l'esprit des autres, les influencer, les soumettre à ma volonté.

Je les méprisais, eux et leurs rêves ridicules. Mon ennemi juré ? Ce salaud de Rothschild. Heureusement, j'avais le pion parfait pour mon plan diabolique. Au départ, Jazzy devait faire tomber Brendan. Mais quand j'ai appris ce qui s'était passé à sa petite sauterie, j'ai su qu'il jetterait son dévolu sur une proie plus fraîche... Naomi.

Normalement, je ne supporte pas le contact physique. Mais en la prenant dans mes bras, je voulais lui faire croire que nous étions proches. Qu'elle pouvait compter sur moi, son "ange gardien". Quelle ironie ! J'avais plus envie de l'éventrer que de la protéger. Cette pensée me fit rire.

Tel un dieu, je tenais entre mes mains la vie et la mort des autres. Voir la lumière s'éteindre dans leurs yeux... Un spectacle plus jouissif que n'importe quel acte sexuel. Rien ne m'excitait plus que de tuer.

Ma psy m'avait diagnostiqué psychopathe. La belle affaire ! Elle avait même essayé de m'interner. J'ai dû m'en débarrasser. La seule personne en qui j'avais confiance m'avait trahi. Aveuglé par la haine, je ne rêvais que de vengeance.

"Personne ne t'aime. Alors pourquoi les garder en vie ? Tue-les tous !" hurlait la voix dans ma tête.

Moi, ce que j'aimais, c'était être la drogue des femmes pour mieux les briser. Plus mes relations semblaient sincères, plus mes proies baissaient leur garde. Elles m'ouvraient leur cœur... et j'y plantais mon couteau.

J'avais découvert qu'on pouvait se faire aimer de presque n'importe qui avec de la patience et quelques techniques bien ciblées. L'amour me donnait un pouvoir immense. Tant de ficelles à tirer, de boutons à presser pour assouvir mes désirs de manipulation ! Je pouvais soulager une douleur dont j'étais l'unique responsable, infliger la souffrance en toute impunité. L'amour était ma flèche empoisonnée, et j'étais si doué que mes victimes en mouraient.

PREMIER REGARDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant