LE PRINTEMPS GUÉRIRA LES PEINES
Les parents d'Anna n'avaient rien pu faire face au désespoir de leur fille. Ils savaient pourtant, ils savaient que ça arriverait.
Diagnostiquée à 7 ans de schizophrène, Anna était tombée amoureuse d'une partie d'elle-même qu'elle enfouissait au plus profond de son âme.
Lucie n'était qu'un souvenir abandonné, perdu en milieu de route, qui voulait simplement aider Anna.
Bien des années plus tard, Anna aurait décrit Lucie comme la Bonnie de son Clyde, amoureux, pour toujours, capables du pire pour l'autre, mais voués à mourir.