Périple envoûtant

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C'est encore une nuit de tristesse
Qui se lit dans mes yeux rouges et larmoyants
Une nuit à me demander quelle est ma place sur cette Terre
À me demander si elle n'est pas au ciel
Une nuit de marques et d'entailles dans ma chair pâle
Je sèche mes dernières larmes
Mon visage est inondé
Je me laisse porter par Indochine et la magie opère
Je me retrouve plongée dans mon monde ou le ciel est mauve
Le soleil rouge
La lune bleue
Et le sol jaune
Dans mon monde ou les amazones sont reines et les libertins sont rois
Ce pays où la vodka tonique coule des fontaines
Où des hordes de chevaux noirs gambadent dans les prés frais
Où des créatures sorties des mythologies grec ou nordique
Badinent avec les créatures de l'ancienne Asie
Ce monde compte aussi les légendes slaves
Quatre forêts bordent cet univers
L'automnale
L'estivale
L'hivernale
La printinale
Chaque jour se succèdent
Cavaliers
Guerriers
Mages
Ou encore paysans
Pour les traverser et voir ce qu'il y a de l'autre côté
Mais de le savoir serait comme croquer le fruit défendu ou ouvrir la boîte de Pandore
Moi je vogue sur le fleuve du Soleil
Les amazones me tressant les cheveux
Bowie est le gardien de mes forêts
Sirkis le gardien du sommeil de mes nuits
La compagnie des libertins aux cheveux poudrés est distrayante
Les amazones en pagne d'hibiscus dansent sur des chants wicca
Les androgynes bisexuels
Serpentent sensuellement sur le sol dorée
Leurs regards de braise jetant des flammes de désirs
M'envoute, m'envoute
Mais j'entends le bruit d'une porte
Celle de mon retour à ma triste
Et pénible réalité
Mon univers est immortel  

Le recueil de l'oiseau androgyne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant