Je sais que cela fait longtemps, mais me revoici parti dans l'écriture et dans cette petite histoire passionante, qui sera abreuvé souvent. Kiss à vous, et à Sam pour la pseudo-correction. Si il y a des fautes, allez le blamer.
Elle s'éveilla brusquement, son compagnon tenait sa main dans la sienne. Il avait l'air inquiet et curieux à la fois.
-Ça va ? Alice était sonnée, visiblement incapable de savoir ce qu'il venait de se passer. Tu te débattais en hurlant dans toutes les langues que tu connaisses des paroles inintelligibles. Ça va aller ? S'inquiéta son époux.
-Oui, oui ça va aller...ne t'en fais pas pour moi, j'ai juste besoin de me rafraîchir je reviens. Marmonna-t-elle en se levant.
Elle quitta la couche conjugale pour aller dans la salle de bains se passer de l'eau sur le visage. Son reflet dans le miroir lui fit prendre peur, on aurait dit un cadavre. Des images lui revinrent en tête, elle vomit dans le lavabo qui se trouvait devant elle. Dans sa tête résonnait encore le bruit des os qui se brisaient sous ses pieds. Elle avait besoin d'air, elle commençait à suffoquer dans cette petite pièce. Après avoir attaché ses cheveux en un queue de cheval rapide elle s'en alla de sa chambre. Laissant Vallem seul, avec ses ronflements. Elle ouvrit doucement la porte de sa chambre puis se faufila à l'extérieure. Avec rapidité elle dévala les cent une marche qui la séparé du balcon principal. Là, seule, accoudée à la rambarde, elle inspira profondément.
Durant de la longue minute elle resta ainsi, sans bouger, osant à peine respirer. L'air frais de cette fin d'été faisait se mouvoir sa mèche, qui à son tour venait caressait sa bouche. Les lumières de la ville endormie l'apaisaient. Mais comme ce n'était visiblement pas sa soirée, une ombre menaçante vint déranger cette paix.
-Tu crois que je ne te vois pas ? Dit-elle en soufflant. Iyan sortit de l'ombre, et vint se mettre derrière elle. Tu ne dors pas à cette heure-ci ? Le pria-t-elle en sachant plus ou moins la réponse à cette question.
-Vous non plus. Souffla-t-il dans le creux de son oreille droite. J'ai eu du mal à m'endormir, vous avez fait un sacré bazar. Plaisanta le loup, il huma l'air emplit par la délicate odeur de rose qui émanait d'elle. J'ai une question madame.
-Mais pose là je t'en prie Iyandrill. Elle eut un rictus, sachant très bien quelle furie elle avait déclenché en lui. Il fallait dire que son nom complet avait très peu souvent trouver son chemin au travers des lèvres de ses interlocuteurs. En général les pauvres malheureux qui l'avaient entendue avaient tragiquement péris.
-Pourquoi, souffla-t-il pareil aux mots d'un fantôme.
-Pourquoi quoi ? Elle était perdue.
-Pourquoi vous ont-ils tous et pas moi ? Il mit ses bras sur la rambarde de chaque côté de la jeune femme de façon qu'elle ne puisse pas s'en aller. Ou alors je ne dois pas saisir la manœuvre ?
-Tu as quelque chose sur ton petit cœur le loup ? Elle était devenue plus froide.
Il la fit tourner avec force pour qu'elle lui fasse face.
-Je vous trouve...
-Immorale ? Dégoûtante ? Vile ? Répugnante ? Repoussante ? Répondit-elle à son hésitation. Alors John choisit ? Elle le défia du regard.
-J'allais dire fragile, faible, petite dans votre grandeur. Il sourit avant de poursuivre. Est-ce la seule manière que vous connaissez pour régler vos problèmes ? Il fit une courte pause avant de reprendre. Faire du charme aux hommes ? Probablement, mais, alors, pourquoi ne m'en avez-vous jamais fait ? Je ne puis pas régler vos problèmes madame ? Il s'approcha encore.
-Je te trouve bien culotté, tu me fais du charme en sachant qu'il est là, dormant paisiblement à l'étage. Elle fit un pas vers lui. Surtout si tu prends en compte le fait que, si je crie, il est là en moins de temps qu'il ne t'en faut pour sortir de ce château. Elle prit une inspiration comme pour crier.
Pour l'en empêcher, le loup colla ses lèvres sur les siennes. Elle se débâtit, donc pour la garder dans son piège il la saisit par les hanches. Plus elle tentait de se dégager, plus il serrait fort. Et quand il passa la barrière de ses lèvres fermaient, il eut la désagréable surprise de se faire mordre la langue. Tellement fort que du sang vint teintait ses dents. Elle l'acheva en lui donnant un coup de poing dans la mâchoire. Une fois de plus elle tenta de se sortir de son entrave et réussit. Elle se mit à courir pour retourner dans sa chambre. Au loin elle entendait le loup pestait en se plaindre, elle commença à sauter des marches trois par trois. Enfin elle arriva dans sa chambre dont elle claqua la porte réveillant au passage son époux qui ouvrit un œil dans un grognement bestiale.
-Alice il faut que tu arrêtes de me réveiller comme ça à des heures inacceptables, ronchonna-t-il.
-Le pauvre petit monsieur Moon a besoin de ses huit heures de sommeil sinon il est ronchon, elle pouffa en s'avançant vers la couche conjugale. Aller pousse toi que je vienne me coucher. Elle colla sa tête dans le cou de l'éternel et son cœur ralentit pour se synchroniser avec celui de Vallem. Mais elle ne trouva pas le sommeil, toutes ces images se bousculaient dans son cerveau à tel point qu'elles devinrent floues. Il lui était maintenant impossible de distinguer le rêve de la réalité.
Quand les premières lueurs du jour elle se leva en laissant son conjoint endormi. Elle descendit les escaliers de la tour principale et elle se promena dans le couloir Est. Elle bailla en s'étirant, son long kimono noir en soie traînait sur le parquet. Elle s'enfonça un peu plus dans les entrailles du château, qui avait été creusé à flanc de falaise. Bientôt le parquet de termina laissant place à des pas japonais. De ses pieds nues elle effleura l'herbe fraîchement arrosée. Les rosiers avaient des fleurs absolument magnifiques, leur délicate odeur flottait dans le jardin intérieur. Elle s'approcha de celui qui avait l'air mal en point. Des fleurs étaient malades, les laisser sur le pied aurait causé sa perte. Doucement elle alla chercher le sécateur dans le pot près de l'entrée.
-Mes roses sont malades, si je les laisse sur le pied il en sera de même pour tout ce qui les entourent. Elle coupa toutes les têtes violemment. Il en est de même pour toi, tu es pourri jusqu'à la racine. Elle se coupa le doigt avec une épine, elle le porta à ses lèvres vermeilles. Tu es la cause de beaucoup de choses mais ce n'est pas à moi de te couper la tête. Elle s'en retourna vers l'entrée, avant de sortir elle colla la cisaille sur la poitrine de l'homme. Puis sans le regarder elle lui rappela sèchement. Mais si j'en ai l'occasion je la couperais et la ferait trônait sur un poteau au-dessus de ses roses, Iyan.
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Deadly Angelic
FantasiaLes Hommes étaient en haut de la chaîne alimentaire au-dessus ne pouvait subsister que le ciel. Mais il y avait Alice, la douce et abominable Alice. Cette femme vieille comme le monde mais d'une jeunesse éternelle. Pour elle les hommes n'étaient que...