Chapitre 11

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Près de quatre jours plus tard, Sandra ne s'était toujours pas remise de la trahison de son petit ami. Elle avait pleurer tout les larmes de son corps durant tout le temps passé enfermer dans sa chambre. Elle ne s'était pas non plus rendue à son travail et quant à son téléphone elle l'avait éteint et ranger au fond d'un tiroir.

Elle se reposait encore et encore les mêmes questions pour au final avoir les mêmes conclusions. Elle avait toujours été une petite amie modèle et avait prit le soin dès le début de la relation d'expliquer sa position par rapport au fait d'avoir des relation sexuelles. Sa mère le leur interdisait catégoriquement à sa sœur  et à elle. En tant que fervente chrétienne elle voulait qu'elles attendent le mariage.

Iñaki savait tout d'elle et ils économisaient de l'argent ensemble pour pouvoir se marier. Apparemment le sexe était pour lui plus important que leur amour. Il allait la tromper tôt ou tard s'il ne l'avait pas déjà fait. La drogue consommée n'avait été que le coup de pouce dont il avait besoin pour perpétrer son acte de trahison.

La voix de sa mère criant sur sa sœur en bas la fît dressée l'oreille. Lu avait-elle encore fait le mur au lycée? Sa cadette était décidément un cas. Elle était têtue comme un taureau. Sandra craignait qu'elle ne se soit déjà donné à un homme maintenant qu'elle fréquentait la bande d'Octavio.

_ Soit à la maison à dix-sept heures quinze au plus tard ou je te botterai les fesses Maria Lucrecia Sandoval! hurla sa mère d'une voix hystérique depuis le jardin.

Pour une fois ce ne soit pas elle qu'on sermonnait, Sandra en ressenti du soulagement. Sa mère s'était lassée de lui crier dessus au bout de deux jours afin qu'elle reprenne le boulot. C'était à ça qu'elle servait de toute façon dans cette maison à rapporter du fric. À trois reprises aussi sa mère avait annoncé la visite de Luis. Sandra comprenait le petit manège mais elle ne se laisserait pas avoir ni par sa mère ni par Luis d'ailleurs.

Elle avait entendue sa voix et son rire dans leur modeste salon mais n'était pas descendue. Ce type imbus de lui-même était le cadet de ses soucis. Même s'il réveillait en elle des sentiments troublant son cœur et son amour appartenaient à Iñaki. Elle aurait voulu que ce soit lui qui vienne chez elle imploré son pardon, même si elle ne l'aurait pas écouter. Juste savoir qu'il était venue serait suffisant pour diminuer sa douleur. Cependant le très lâche n'avait pas donner signe de vie depuis cette fichue soirée.

Si Iñaki avait autant peur de ses parents et n'osait même pas venir ici se défendre comment comptait-il s'y pendre le moment venue pour dévoiler leur relation aux yeux de tous?

El muy Cobarde! répéta t-elle pour elle-même.

Le petit coup discret frappé à sa porte était le signal que son père venait lui apporter son repas. Depuis lundi matin, c'était un peu leur routine. Elle s'enveloppa dans un peignoir et alla ouvrir la porte. Ce matin, elle avait particulièrement faim, les jours avant elle n'avait fait que regarder la nourriture sans vraiment y toucher.

Elle ouvrit la porte en grand cette fois et non à demi comme elle le faisait juste pour laisser placer le plateau.

_ Bonjour mija.

_ Bonjour papa. Entre!

Ricardo pénétra la chambre de sa fille et déposa le plateau sur le lit. Il avait considérablement maigri dernièrement. Sa femme lui mettait une pression san relâche depuis que la ferme ne fonctionnait plus afin qu'il trouve un nouveau travail. Sous ses yeux, il voyait la façon dont celle-ci voulait vendre leur fille aînée. Cependant, il était incapable de réagir et d'arrêter cette folie. Premièrement pas parce qu'il ne pouvait et n'avait pas les moyens d'apporter une solution aux problèmes de sa famille, deuxièmement parce qu'il avait toujours été faible face à son épouse.

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L'écho d'un monstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant