Tears

Chapitre 2

PDV Externe

Enfin calmée, Mégane exposa son problème à Adrien. Il ne eut même pas le temps de ranger tout son arsenal et s'élança à la recherche de Holy en oubliant son état de peine passager. Mégane derrière lui, peinant à le suivre tant il allait vite. Quand ils furent au réfectoire, seul le silence les accueillis. Évidemment, Holy leur avait menti. Ce qui confirmait la thèse de Mégane. Après tout pourquoi il leur dirais la vérité? Il viennent à peine de se connaitre. Malgré ce fait bien réel Mégane voulait en savoir un peu plus sur lui. Son esprit tout comme celui de Adrien était animé par la curiosité. Ce Holy avait quelque chose qui le rendait surprenant et ça Mégane et Adrien s'en étaient rendu compte. D'ailleur celui-ci se remuait l'esprit pour trouver une piste ou même un simple indice sur leur "ami". L'homme qu'elle venait à peine de rencontrer la fascinait déjà. Lui qui s'associait à la jeune fille qui un jour lui avait sauvé la vie. Elle revint précipitamment à elle lorsque Adrien, resté silencieux jusque-là la tapa à l'épaule un sourire béas aux lèvres.

- Et si on séchais le reste de la journée ?
- Juste pour le chercher ? Désolé mais non.
- Pas juste pour le chercher je connais un endroit plutôt cool dans son genre on pourrait se poser. De toute façon tu ne suivras plus les cours donc vaut mieux se détendre. Tu ne pense pas ?

PDV Mégane

Il n'avais pas tort. Je ne me sentais pas apte à suivre un cour malgré mon envie de réussir mon année sans jamais prendre de retard. Je ne pense pas qu'un jours de congé me ferait du mal. J'hochais lentement la tête après une longue concertation avec moi-même. Alors nous revoici, Adrien et moi derrière lui courrant dans le corridor de l'école pour aller chercher les affaires oublié par Adrien dans les herbes et mon pauvre sac gris. Après que tout soit rangé, Naturellement comme toute personne doter d'un cerveau je me dirigeais vers le portail presque rouillé de l'école pour sortir sauf que Adrien me tira dans la direction opposée. Toujours son sourire sur les lèvres. Lorsque l'on eu dépassé le bâtiment B. La vue d'un jardin peu entretenu s'offrità moi. C'était d'un beauté brute et sauvage. Silencieux nous avançions l'un derrière l'autre au pas de course.

- Où est ce qu'on va ?
- C'est beau hein ? Repliqu'a t- il ignorant complètement ma question.
- Oui c'est même magnifique mais où va-t-on ?
- Quelque part tu verras.

Après plusieurs minutes à marcher et deux grilles escaladé, on s'arrête enfin devant un immeuble entièrement gris très moderne. Adrien confiant et encore plus souriant se dirige cette fois sans me traîner derrière lui vers l'entrée. Il pousse la porte de couleurs sombre et me tiens celle-ci pour que j'entre à mon tour. Enfin à l'intérieur je fus choquée par le contraste qu'il y avait. Des objet très vintage ournait les murs, et une table massive trônait au milieu de la pièce peinte en jaune. Adrien avança plus lentement et passa derrière le bureau. Personne dans ce qui semblait être le hall d'entrée. Je m'avançais alors près de lui observant chacun de ses gestes. Adrien était d'une prestance remarquable. Il tapait une sorte de long code qui n'en finissait pas puis posais son regard lumineux sur moi. Tout en lui était rassurant, jamais je n'aurais suivi quelqu'un que je viens à peine de connaître en temps normal. Pourtant lui... Il arborait une aura chaleureuse et protectrice. Il m'intima doucement de m'approcher encore plus près. Selon lui je ne serais pas déçu. Je le fais alors volontiere, intrigué par l'atmosphère et les événements. L'écran qui auparavant était sombre était devenu bleu et on pouvais lire: 4231

- À quoi sert ces chiffres ? Un code ? Demandais-je curieuse.
- Effectivement, Suis moi juste. On va décompresser d'ici peu. Affirma-t-il joyeusement.

Il s'éloignaalors du bureau pour s'arrêter devant des portes d'ascenseur qui semblait ne pas marcher. Il attendait patiemment quand 2 à 3 min plus tard, elles s'ouvrit silencieusement.

- Tu compte rester planter là ?

Sans prendre la peine de répondre, je le suivis( pour ne pas changer) jusqu'à l'intérieur de l'ascenseur. Les portes se fermèrent silencieusement devant moi tandis qu'Adrien avait sortit son téléphone sur lequel il pianotait frénétiquement. Le silence avait pris place dans l'habitacle alors que nous montions de plus en plus haut. Le silence, reposant, était en ce moment là plus belle des mélodies. J'ai pris l'habitude, depuis mes 14ans de prendre une minute de silence pour remettre de l'ordre dans mes pensées. Je venais de perdre tout mes amis à cause de mon précédent déménagement et je viens de m'en faire 1 pour compenser. Eh bien oui je ne suis pas originaire de cette ville. Malheureusement après le décès de mon Ange Gardien je n'avais plus le choix il fallait que je m'en ailles. L'atmosphère m'oppressait, je ne supportait plus tout ça. Anna mon ancien meilleure amie avait changé, Gaël l'une de mes plus grand confidente partait en vrille et Jelena avait subitement disparu me laissant seule et sans soutien moral. Il me fallut beaucoup de courage pour oser me détacher de mon ancienne vie pour venir ici et Dieu seul sait comme cela a été dure. Un léger bruit m'arracha brutalement à mes souvenirs. Il nous indiquait à moi et à mon acolyte que nous étions arrivé à destination. Une nouvelle pièce s'ouvrait à nous. Adrien toujours aussi confiant s'avança précipitamment au milieu de la pièce, observant les alentours. Je le suivis cette fois plus assurément vers le milieu de la pièce où il tenait fièrement sur ses longues jambes. Il tapa le code pris précédemment puis cette fois murmura doucement "on va enfin pouvoir décompresser" il me tira une énième fois vers une porte en bois massif puis l'ouvrit sans même toquer.  L'ambiance qui se dégage de cette pièce contraste avec celle où nous nous trouvons. Enfin à l'intérieur, je suis plongé dans une sorte de monde parallèle.
Des filles dansent un verreà la main, des garçons de mon âge parlent bruyamment, des serveurs et serveuses rient en servant à leur clientèledes cocktail colorée et des plats fumants. Mon nouvel ami m'intima de m'avancer dans la pièce

- Tu ne compte pas rester là au moins?
- Non pas le moins du monde.

Il me répondit par un sourire malicieux puis me pris la main pour aller vers le bar où un groupe s'était formé. Cette fin de journée promettait d'être intéressante.

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Salut la compagnie, j'espère que ce chapitre vous auras plu. C'est un chapitre de transition on va ensuite en découvrir plus sur cette chère Mégane. Dîtes moi si il y a des fautes et qu'est ce que vous en pensez. Bye bye