Une vieille grand-mère te regarde :
-Viens ici, je vais te raconter une histoire...
Tu t'assoies à côté d'elle pour ne pas la vexer. Soudain elle retire sa perruque et son masque et une jeune fille brune te dévisage :
-Tu aimes les imagines ? J'ador...
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Tu frappais rageusement dans ton oreiller que tu envoyais voler dans tous les coins de ta chambre. Tu faisais tremper les murs mais tu t'en fichais, tu avais plus important à penser. Tu ne supportais la jalousie maladive de ton petit-ami, Nolan Holloway. Par plus tard que dans la matinée, tu avais dû te mettre en groupe avec Mason pour un TP de chimie ( qui avait explosé mais ça, c'est une autre histoire ), et monsieur avait piqué une jolie crise de jalousie. Tu avais eu beau lui dire que ça ne servait à rien de s'énerver car Mason était gay et sortait avec un garçon, Corey.
Il avait baragouiné un tas de chose incompréhensible, comme quoi Mason avait fait exprès de rater la préparation pour te blesser, parce qu'il obéissait à Liam. Mais, il n'avait pas pu t'expliquer pourquoi Liam voulait te blesser. Et, comme si tout ça n'était pas suffisant, l'après-midi, tu l'avais trouvé en train de marteler Liam de coup sans que personne ne réagisse. Pourtant, il savait très bien que tu avais horreur que des gens soient maltraités. Tu avais couru, intercepté le poing de Nolan et tu l'avais poussé loin de Liam.
Tu avais hurlé sur toutes les personnes présentes, les insultant de lâches et d'imbéciles. Le Coach avait même dû te retenir car tu allais sauté sur Gabe pour lui faire ravaler ses paroles quand il avait dit que tu étais trop petite pour qu'il prenne tes paroles au sérieux. Tu avais inventé de magnifique insultes rien que pour ce petit con. Il avait beau être un ami à Nolan, tu le détestait.
Tu attrapas ton oreiller et le lança violemment sur ta porte qui s'ouvrit au même moment. Ta mère venait te prévenir que quelqu'un était là pour toi, en bas. Tu essayas de ne pas rire mais ce fut plus fort que toi, tu lâchas des sifflements moqueurs. Ta mère repartit avec un air digne, décoiffée mais aussi rieuse que toi.
Tu savais qui t'attendait en bas. Nolan n'avait jamais su t'en vouloir trop longtemps, il tenait trop à toi pour ça. Toi, tu ne fonctionnait pas de la même manière. Bien sûr que tu l'aimais, mais tu étais trop fière pour faire le premier pas vers la réconciliation.
Tu t'apprêtais à descendre lorsqu'il frappa doucement à ta porte, ouverte pour t'annoncer sa venue. Sarcastique comme tu l'étais, tu ne pus t'empêcher de dire :
"-Je vois que tu frappes les portes plus doucement que les gens Nolan !"
Il recula comme si tu l'avais frappé et il te répondit d'une petite voix.
"-Je suis désolé..." Tu l'invita et tu le fit s'assoir sur ton lit. Tu n'avais pas prévu de te retrouver aussi démunie face à lui, tu pensais que tu allais t'énerver, mais non. Tu voyais qu'il ne se sentait pas bien et, étrangement, tu t'en voulais un peu.
"-Être désolé ça ne suffit pas, pourquoi tu as fait ça ? Pour la jalousie, je peux comprendre parce que je sais que tu n'as pas confiance en toi. Mais, pour Liam ? Tu n'as aucune excuse. J'aimerais comprendre, explique moi." Demandas-tu, très douce. Nolan parut surpris de ton changement d'humeur et il t'expliqua tout.
C'est comme ça que tu appris sa jalousie envers Liam, le capitaine de l'équipe. C'est comme ça tu appris pour le supernaturel, c'était assez violent comme révélation mais au moins, tu comprenais sa peur, sa confusion. Assez pour que tu comprennes qu'il avait cru être du bon côté et qu'il s'en voulait. Tu appris aussi qu'il avait terriblement eu peur de te perdre après votre dispute et que c'était Liam et Scott McCall, l'ancien capitaine que tu admirais, qui étaient partis le voir pour le réconforté. Il te dit en riant jaune qu'il s'était pris le poing du jeune Dunbar en pleine face mais qu'il le méritait. Ils lui avaient dit que c'était normal que vous vous disputiez. Et, Liam avait même offert à ton petit-ami la place de co-capitaine de l'équipe de Lacrosse.
Assommée par ces révélations, tu restas un long moment sans réagir, si long que Nolan le leva et te dit :
"-Je te comprend, si j'étais toi, je ne me parlerais plus. À plus tard Carla..."
Tu te redressas brusquement, lui lança l'oreiller dans le dos et tu courus l'enlacer. Tu lui murmuras :
"-Heureusement que je ne suis pas toi !"
Et, alors qu'il jouait avec tes boucles brunes, tu pressa tes lèvres sur les siennes avec amour.
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Voilà ta commande ! J'espère qu'elle ta plut ! Elle m'a beaucoup inspiré et je l'ai écrite d'une traite !
