Chapitre VII : Grind

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Une journée d'attente s'était encore déroulée, sans plus de nouvelles. Pour certains, la patience était déjà à bout, sans compter le fait que la présence de chacun, naturellement ennemis, mettait déjà les nerfs à rude épreuves. Sans Dumbledore, et derrière lui les trois Fondateurs de l'école à la puissance inconsidérable, la bataille aurait été déclarée. Ce fut Voldemort, lui-même qui rompit ce qui les maintenait tous ensemble dans la grande salle.

« Je pense qu'il n'y a plus aucune raison de se planquer... » persifla-t-il avec une froide ironie, les yeux flamboyant. « Si Serpentard se trouve là bas, je ne vois pas en quoi, je serais plus utile ici.. Allons-y ! Nous n'avons que trop traîné parmi ces gens ! Isis ! »

« Tu oublie un détail Tom : que ce soit nous ou toi-même et ton égo démesuré, nous ne pouvons nous la jouer solo, comme le dit si bien la jeunesse. »

« Tu te fais vieux, Dumbledore ? » se moqua le mage noir.

« Je connais mes limites mais a te voir railler une nouvelle fois mon grand âge ( qui me dote d'une certaine sagesse sans vouloir me vanter encore une fois, j'ai mes limites aussi comme tout un chacun), je me demande si ce n'est pas toi qui te fait vieux pour radoter de la sorte. La raillerie ne va pas qu'un temps , surtout lorsqu'il s'agit de la même. »

Godric ne put s'empêcher de sourire. Ce Dumbledore décidément avait de la répartie et tout a fait courtoise ! Cela lui plaisait . Même Rowena laissa échapper un sourire, elle qui était pourtant si sérieuse.

« Cela ne me plait pas plus qu'à toi mais il faut bien faire avec. Surtout dans l'hypothèse d'une alliance Serpentard et Grindelwald. »

Voldemort éclata de rire. C'était un rire froid.

« Qu'est ce que Grindelwald sinon un mage noir déchu qui n'a pas su se remettre ? Ni aller au dela de ce qu'un sorcier puissant peut accomplir, comme moi ?»

« Qui n'a pas su se remettre, je demande a voir... Il a quand même rajeunit sous nos yeux.» commenta Sirius dans sa barbe.

« Rien ne nous dit, de plus, qu'il s'alliera vraiment à Serpentard. » rajouta le mage noir, d'un ton sans réplique.

« Pourquoi donc ? » rétorqua Rowena Serdaigle le ton pincé.

« Comme vous êtes incapable d'aller au dela des limites, il est naturel que vous ignoriez la réponse , je vais vous la donner : Un mage noir comme Grindelwald ne souffrira pas d'être le chien d'un autre. Si alliance il y a, ce ne sera que provisoire surtoit lorsque l'on sait le destin brillant qu'il a eu. Ce serait tomber bien bas. »

« Je suppose que cette théorie vaut pour toi, également, Tom. »

« Je suis loin de cela, je les détrône tous. Je ne crains pas Serpentard, ni même cet ancien mage noir contrairement a certains qui se planquent... »

« Evidemment pourquoi cela ne m'étonne pas.. ? Mais je dois l'admettre.. ta théorie se tient assez.»

« Je ne suis pas le plus puissant sorcier du monde pour rien. Bref, je ne vais pas m'imposer plus longtemps. Ce n'et pas en restant là que l'on va ralentir ce... Isis amène toi tout de suite ! »

La jeune sorcière suivit sans protester, complètement vaincu et soumise a lui. Le dernier coup qu'il lui avait porté l'avait brisé. Elle ne regarda personne.

CRAC !

Dobby apparu, tenant par la main, Harry et en apparence un jeune sorcier à la chevelure flamboyante ( moins que celle des Weasley certes, mais il aurait pu passer pour un de ses membres.). Un autre craquement et Dobb disparu pour réapparaitre avec les deux autres.

Harry Potter et la vengeance de l'AugureyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant