Déménagement

Le déménagement

Rei Todoroki, qui ne porterait plus son nom de famille encore très longtemps, était en train de mettre tous ce qui lui fallait dans les cartons. Fuyumi l'aidait à entourer de journal ou de papier bulle les objets qui en avaient besoin. Elles parlaient et rigolaient heureuses de cette journée, la plus vielle allait enfin quitter ce petit appartement à côté de l'hôpital ou son mari l'avait installé, pour enfin elle puisse aller habiter dans une petite maison en bord de ville.

La sonnette de la porte retentit et la femme aux cheveux blanc vint ouvrir au nouvel arrivant. Le plus jeune de ses fils était là, il lui embrassa la joue pour lui dire bonjour et rentra à l'intérieur pour pouvoir aider à son tour pour le rangement.

"Il y a beaucoup de chose qu'on devra transporter dans le camion? Demanda t-il.
- Oui, je vais garder plusieurs meubles.
- On va avoir du mal sans Natsuo et Touya. Dit il."

Ses frères n'avaient pas pu se libérer, tous deux travaillaient et ne pouvaient donc pas poser de congés, ils ne seraient là que le soir pour tous installer dans la nouvelle maison. Shoto avisa les meubles et grimaça un peu, que ce soit sa sœur ou sa mère, il n'était pas sûr qu'elles puissent l'aider pour certains objets lourd et encombrant.

"Ne fait pas cette tête Shoto. Lui fit gentiment sa mère. Tu te souviens d'Inko Midoriya?
- Vite fait. Répondit il franchement."

Il se rappelait vaguement, il savait que cette dame et sa mère avaient fait connaissance à l'hôpital, lors de sa première année de lycée. Le fils de la femme en question était du genre à se mettre en mauvaise posture et finir à clinique bléssé. Il avait déjà rencontré Inko mais jamais son fils, de toute façon à l'époque, lui et les relations humaine, ça n'avaient jamais été son truc, d'ailleurs ça ne l'était toujours pas.

"Et bien, son fils et un ami à lui vont venir nous aider à transporter les meubles, ils font ça pour gagner un peu d'argent pour leurs études."

S'il devait être honnête, il n'en avait rien à faire de qui venaient les aider mais il aimait écouter sa mère parler, alors il ne interrompit. Il fut réquisitionné dans la cuisine pour mettre les assiettes et autres ustensiles dans les cartons.

De temps en temps, sa mère lui posait des questions sur sa vie à la fac de droit, s'il s'était fait des amis ou s'il avait une petite amie il ignorait toujurs la question. Son seul ami depuis le lycée était Shinsou, et puis une petite amie... Il fallait dire que ça ne l'intéressait pas vraiment. Il avait bien repéré quelqu'un, mais il était loin des critères féminins, au contraire, il était tout en muscle, pour le peu qu'il en avait vue. N'étant pas doué avec les interactions sociales, il ne lui avait pas beaucoup parlé. C'était même plutôt lui qui venait lui adresser la parole de temps à autre, en plus il traînait avec un blond hargneux qui n'aimait pas trop Shoto pour on ne savait qu'elle raison.

Il avait repéré ce garçon qui souriait tout le temps et qui ne rechignait jamais pour aider quelqu'un. Il disait oui à tout, il était apprécié et d'un autre côté beaucoup se moquait de sa naïveté, heureusement les personnes qui voulaient profiter de lui était vite repérées par le blond cendré qui était toujours à ses côtés.

Ils entendirent la porte sonnée et sa mère se précipita presque dessus, elle salua les deux personnes et il entendit une première voix douce et calme, se présentait sous le nom d'Izuku Midoriya, puis la deuxième était un peu plus grave et sec qui disait s'appeler Katsuki Bakugou. Elle les remercia et les pria de la suivre.

"Je vous présente ma fille Fuyumi et mon plus jeune fils Shoto. Les enfants je vous présente Midoriya-kun et Bakugou-kun, ils vont nous aider aujourd'hui.
- Bonjour et enchantée jeunes hommes. Fit Fuyumi."

Shoto n'osa pas répondre, là devant lui, se trouvait le garçon, il en occulta tous le reste. Quand ce dernier se tourna vers lui pour lui sourire, son rythme cardiaque accéléra, il le vit alors tendre sa main et par automatisme il l'a pris. Oh mon dieu, que sa poigne était ferme et délicate, quand il la relâcha il eut envie de la reprendre directement pour ne plus jamais la lâcher. Il fut sorti de son hypnose devant les beaux yeux émeraudes par une autre main qui apparut sous ses yeux.