écriture.

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J'écris depuis que j'ai appris à le faire. Ça a commencé comme toutes les petites filles de mon âge, avec nos journaux intimes que je ne tenais jamais plus de dix jours d'affilés et pourtant j'adorais ça. Puis j'ai un peu grandi, et alors que tout le monde avait abandonné l'écriture, j'achetais des cahiers chaque mois et moins si possible, les remplissant d'histoires bidons que je ne terminais jamais ou d'autre bêtises de mon âge comme des cahiers que je remplissais de tous les animaux que j'aimais. Puis, j'ai grandi un peu plus, j'ai eu mon premier vrai téléphone et je ne m'arrêtais jamais d'écrire des histoires dans mes notes, sans oublier mes cahiers. J'ai encore grandi un tout petit peu, et j'ai commencé à publier mes histoires, ne dépassant jamais le premier chapitre. J'ai commencée à les montrer à mes amis qui les adoraient et me faisaient même des commandes. et c'est là que quelque chose a commencer à clocher mais c'était tellement innocent à ce moment là. Je pouvais leur pondre des histoires à longueur de journée, seulement je n'écrivais jamais quoi que ce soit qui ne finissait pas en tristesse. Mais j'ai grandi encore un tout petit peu et ça s'est déclenché. Je passais mon temps à écrire des textes plus triste et horrible les uns que les autres, et quand on les lisait on prenait peur de moi. Pourquoi j'aimais tant les mauvaises choses? Parce que comme chacun le sait, l'écriture est le reflet de l'esprit. Alors j'écrivais pour moi, encore et encore Une année a passé et j'ai arrêter d'écrire. Je voulais y arriver, vraiment, mais ma tête était vide de toute imagination. Je me mettais souvent devant cette page blanche d'ordinateur, les doigts posés sur des lettres au hasard, et j'attendais. J'écrivais trois petites lignes, je relisais et j'effaçais. J'en écrivais dix, je relisais et j'effaçais. Encore et encore, sans jamais réussir à dépasser la moitié d'une page. J'avais perdu la seule chose que je savais faire, la chose qui devait être mon métier. Alors je n'ai jamais arrêté d'essayer, et à chaque fois que je faisais quelque chose qui semblait passable, je retrouvais une de mes anciennes histoires et me rendait compte que ce n'était pas bon. Mais je continuais. Puis, il y a peu de temps, j'ai recommencer à écrire. J'ai fais 10  chapitres dont l'histoire est basée sur une autre fiction, mais j'ai quand même écrit quelque chose de bien, et beaucoup de personnes l'ont lu mais je me suis arrêtée. J'ai recommencée à écrire de petites choses beaucoup plus souvent, mais je n'en ai jamais trouver aucune d'assez bonne pour dépasser une page.

Et, écrire me manque. Mon esprit vagabond et curieux me manque. J'ai l'impression de n'être plus rien. Parce que l'écriture reflète l'esprit, et que le mien n'est plus qu'un trou noir.

Extrait d'histoire (FR)Where stories live. Discover now