Le mystère de l'océan ( JIMIN)

Chapitre 1

Je suis Nanika, j'ai 17 ans et je suis née dans une famille de pêcheurs.

J'ai hérité de mes parents la passion pour la mer. Habitant tout près de celle-ci, je peux admirer tout les jours cette étendue bleu sans fin à partir de la baie vitrée de ma chambre.

Je peux rester des heures à la regarder, à m'imaginer ce que la mer, si capricieuse, peu refuser de me montrer alors que je reste fidèle à elle.

Sa couleur transparente ne me laisse pourtant entrevoir les fonds marins, elle les caches de ma vue.

C'est amusant.

Meme énervée, ses mouvements semblent définis et sa violence me semble justifiée. Calme, elle est gracieuse et semble sourire au ciel en montrant sa beauté turquoise et ses vagues dansantes.

J'ai l'impression que rien qu'en la regardant, il m'est impossible de me sentir triste ou en colère, elle me lave de tout soucis et m'hypnotise me faisant garder mon calme.

17 ans que je la connais, mais elle me parait toujours si mystérieuse, comme si le visage qu'elle me montrait pendant ces 17 ans n'était qu'un masque.

C'est ce que je trouve passionnant.

Comme tout les matins, je me lève réveillée par ma sonnerie de téléphone, programmée pour 7heure du matin.

Je pousse légèrement ma couverture pour atteindre mon portable et arrêter cette alarme produisant un son si déplaisant. J'imagine que c'est pour ça qu'un réveil est si efficace, personne ne peut supporte le cris d'un réveil, c'est bien l'un des pires fléaux sonores.

Je me lève et pousse la porte de ma baie vitrée.

Une légère brise salée me parvient poussant mes longs cheveux noirs hors de mon visage. Je ferme les yeux appréciant ce moment et tombe en arrière atterrissant de nouveaux sur mon lit.

J'ai soudainement envie d'un thé, un soudain coup de vieux? Peut-être, mais je me soumet à mon envie.

Je me lève et m'habille rapidement d'un simple T-shirt blanc et d'un short vert avec cousu dessus quelques fleurs de cerisiers, je ne me coiffe pas, je n'en ai pas envie ce matin.

Je descend les escaliers et débarque directement dans la cuisine où ma mère se trouvait déjà. Elle me sourit, je lui en retourne un, puis la questionne, surprise de la trouver levée si tôt le matin.

Maman: Je doit accompagner ton père en mer plus tôt aujourd'hui, il est déjà surement en train de m'attendre au port. Je vais partir, bonne chance pour les cours.

Moi: *hoche la tête* Travaille bien! Sois prudente.

Elle me prend dans ses bras en murmurant qu'elle avait de la chance d'avoir une enfant comme moi.

Ca me fait plaisir. Je hume son parfum imprégné de celui de la mer, elle sent si bon.

Je me détache doucement de son étreinte sous son regard boudeur, surement voulait-elle que je reste plus longtemps prisonnière de son étreinte maternelle, mais j'ai 17 ans, et il faudrait qu'elle le comprenne.

J'évite son regard et inspire pour lui poser une question, une même question qu'elle entend depuis 17 ans déjà, qui pourtant reste un sujet un peu tabou.

Moi: Est-ce que tu pense que je pourrais-

Maman: Non, tu es encore trop jeune.

A peine avais-je finis ma phrase qu'elle répondit négativement, son regard se fit sévère et augmenta ma déception.

Maman: *douce*Ne m'en veux pas chérie, mais c'est beaucoup trop dangereux pour une jeune fille comme toi.