Suite à une séparation, Naomi se retrouve à New-York grâce à sa meilleure amie. Un soir, elle croise le chemin de Brendan Rothschild, un mystérieux homme d'affaires au charme irrésistible. Leurs regards se croisent, créant une tension palpable - le...
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NAOMI
Cela faisait dix-sept jours. Soit 24480 minutes sans aucunes nouvelles du Rothschild. Il était déjà vingt-deux heures quand je décidai de quitter mon bureau. Arrivée au hall, quelqu'un s'avança vers moi, tout se chamboula dans ma tête et mon cœur s'accéléra considérablement en réalisant qu'il s'agissait du chauffeur de Brendan Rothschild :
- Bonsoir mademoiselle.Ceci est pour vous, me dit l'homme en me tendant un document.
J'ouvris l'enveloppe fébrilement, en sorti une carte dont l'écriture avait été faite à la main :
Dix-sept est un nombre qui porte chance. Passes la soirée avec moi. B.R
J'étais sous le choc. Premièrement parce que Brendan Rothschild souhaitait me voir et deuxièmement parce qu'il ne me le demandais pas vraiment, ça ressemblait plus à un ordre.
- Acceptez-vous de m'accompagner, mademoiselle?
Aucun son ne voulut sortir de ma bouche, je pensais à ce que Jazzy pourrait dire si elle apprenait que j'allais passer la soirée avec celui qu'elle voulait séduire, alors sans vraiment réfléchir à ce que j'étais en train de faire, je pris mon téléphone et appelai ma meilleure amie :
- Accordez-moi deux minutes je vous prie. Dis-je finalement au chauffeur.
- Très bien, mademoiselle.
Quand j'entendis la voix de Jazzy, je lui dis doucement :
- Je pense rentrer tard ce soir, ça ne te dérange pas?
- Non sis, je vais probablement rentrer tard aussi. Tu as un rendez-vous? Avoues petite coquine!
- Heu... Oui, avec Richard. J'avais la voix d'une gamine, une voix tremblante qui cachait inévitablement quelque chose. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire?
Jazzy resta silencieuse quelques secondes, pourtant contre toute attente elle se mit à rire :
- Je vois, passe le bonsoir à mon bon ami... Richard.
- D'accord... Heu oui je lui dirais, répondis-je, toujours aussi maladroitement.
Quand Jazzy raccrocha, j'inspirai une grande bouffée d'air. J'essayais de ne pas écouter la voix dans ma tête qui me hurlait de ne pas faire ça, que c'était complètement irréfléchi, mais étonnement, j'arrivais plutôt bien à l'ignorer, puisque je me dirigeai d'un pas décidé vers le chauffeur de Brendan.
