Partie sans titre 18

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  Kérélys était toujours face à Sébastian, le visage impassible de toutes émotions. Elle réfléchissait aux dires de ce dernier... Que voulait il insinuer? que devait elle comprendre à travers ces mots? que sa vie était minable, qu'il avait pitié d'elle? et de ce fait, il trouvait en elle, une potentielle proie pour satisfaire ses envies....désirs. Elle fermait les yeux pour penser, trouver des réponses qui ne seront pas le résultat d' une réflexion à chaud. Elle reprit place sur le canapé, qui malgré ce qu'elle voulait montrer à son hôte, plaisait énormément à la jeune femme par le confort qu'il lui offrait. Elle se mit à penser à Agathe, qui l'attendait surement, malheureusement, K savait que sa chatte n'avait que faire de son absence, tant que sa gamelle de croquettes et l'accès au canapé lui était pleinement autorisé et remplie!

 Elle se ravisait de prendre la parole, l'homme était toujours debout face à elle. Attendant une réponse ou un geste, elle ne saurait dire réellement le comportement que Sébastian employait.

-Kérélys, vous êtes avec moi?

-Oui, ou voulez vous que je sois Mr Harrington!? di telle d'une voix froide. Il y a une chose que j'aimerais savoir.

-Je vous écoute

-Vous m'avez précisé que vous connaissiez mon nom car c'est  votre oncle qui vous la divulgué. L'homme acquiesçait du visage en portant le goulot de sa bouteille d'eau à ses lèvres. Comment me connait il?

  Sébastian reposait lentement sa boisson d'une main tout raclant sa gorge. la jeune femme plissait les yeux pour observer la gêne qu'elle venait d'occasionner à son partenaire.

-Malheureusement Mlle Blum, je ne pourrais répondre à votre question. Mon oncle est un homme discret. Savez-vous que je n'ais pas compris son désir soudain à venir se rafraîchir dans votre bar! Il a extrêmement été clair sur ce sujet! 

-Que voulez-vous dire?

-Quand vous êtes arrivé à notre table, je vous ais jugé avec méprise. Mon oncle, lui m'a précisé que vous et moi, allions nous revoir. Que vous étiez une jeune femme très plaisante et qu'à plusieurs reprises, il avait aimé converser avec vous!

-Avec moi? mais je ne connais pas votre oncle, je ne l'ai vue pour la première fois que lors de votre présence au bar!

-Dans ce cas, Kérélys, nous sommes dans une impasse. Ce sujet est clos! avez-vous pensez à mes mots de tout à l'heure? M'autorisez-vous à briser cette armure que vous vous êtes crée?

-Sébastian à quoi joué vous? demandait elle nerveusement.

-Je vous désire, si je ne retenait pas la pulsion qui se propage en moi, je vous arracherait vos vêtements et je vous... s'interrompait il en fermant les yeux.

-Et? répliquait Kérélys avec une pointe d'ironie dans le son de sa voix. Le regard que lui offrait Sébastian la fit frissonner. Elle déglutissait quand ce dernier se levait pour approcher d'elle.

-Je vous baisserai à même mon carrelage, je glisserai mes doigts dans votre petite chatte qui, je suis sur doit inonder votre petite culotte. révélait il en promenant son souffle le long de la jugulaire de la jeune fille. Vous auriez à peine le temps de vous remettre de l'orgasme que je vous aurais offert avec ma langue et mes doigts,que ma queue vous remplirait, car elle vous réclame autour d'elle.

 Kérélys fermait sa bouche, mon dieu,, il la menait dans des situations folles, anéantissant ses barrières, détruisant son rituel annuel. Son souffle haché par les révélations de l'homme la rendait éponge. La douceur de sa voix était un nuage de gourmandise dans le creux du ventre de la jeune femme.

-Mr Harrington, soufflait elle quand il déposait son regard dans le sien. Vous parlez beaucoup! avait elle osé dire. Sans attendre, l'homme étirait ses lèvres dans un sourire à damner a saint. Kérélys fut allongé sur le sol froid, le bruit de ses vêtements déchiré par la poigne de sébastian ne la gênait guère. Oui  elle avait envie de lui, à cet instant et qu'importe ce qu'il adviendra dans un ou deux jours de cette histoire. Comme lui répétait souvent son frère " accepte ce que la vie t'offre aujourd'hui, car tu ne sais pas de quoi demain sera fait!" alors pour une fois, oui, elle allait écouter son jumeau et prendre ce que cet homme lui offrait....

   Entièrement nue face à lui, elle se sentait mal à l'aise. Oh oui, son corps ne pourrait jamais poser dans des magasines de mannequins, elle avait de la cellulite, quelques vergetures suites à ses nombreux effet yo-yo d'avoir tester tous les régimes miracles... Mais dans les yeux de Sebastian, elle se sentait désirable, belle....

  Il entreprit l'ascension de ses seins,toujours en  créant un mouvement de va et vient de ces doigts dans le vagin de K. Elle gémissait, couinait d eplaisir. Un léger cri l'obligeait a ouvrir les yeux. Son partenaire venait de lui pincer les tétons, lui offrant une sensation qui n'était ni déplaisante mais pas agréable non plus. Il reprit ce geste tout en caressant le clitoris de la jeune femme qui se délectait de ce toucher. Sans se rendre compte, il avait quitté le mont de vénus de K pour pincer de ses deux mains, les deux mamelons. Dans un souffle coupé, elle arc-boutait son dos en gémissant d'un son qui obligeait Sébastian à se glisser entre les jambes de sa partenaire. Il léchait avec délice le nectar qu'elle lui offrait, il introduisait sa langue en profondeur, caressant les parois intimes, aspirant son clito qui gonflait à vue d'œil. Elle tremblait, la tête pleine d'étoiles, dans un cri, elle expulsait un liquide de son entre-jambe, sans la laisser revenir sur terre, Sébastian faisait prendre la position de la levrette à la jeune femme. Elle avait du mal a maintenir la position mais dans un geste précis, il fit glisser sa queue en elle. D'une main libre, il attrapait violemment ses cheveux, les tirant en arrière pour relever le visage de la jeune femme. De son autre main, il abattait un défilé de fessées sur le cul de K. Elle prenait un plaisir à hurler, de crier tout le bien qu'il lui donnait. 

 Sans attendre, Sébastian se déversait en elle en grognant de plaisir. Le corps de la jeune femme ne tenait plus. Il se redressait et l'a relevait pour la prendre dans ses bras. Il l'allongeait dans son lit en prenant conscience qu'il venait de faire une connerie.... oublier la capote.

elle le regardait soupçonnant que quelques chose le tracassait.

-Que se passe t(il?

-J'ai oublié de mettre un préservatif, je te demande pardon. Crois moi je suis loin d'avoir envie de te mettre enceinte, ou de choper une saloperie! le tutoiement était de rigueur pour lui, car il en avait marre de la vouvoyer comme ses parents faisaient encore.

-Que viens tu de dire?! sa voix était remplie de contrariété, Tu crois que je couche avec tous les mecs qui me parlent? je t'ai déjà dit que je donnais mon sang, que moi je suis clean sur ça! Je prends la pilule aussi! crachait elle tout en se relevant. Tu me dégoûtes! Pauvre con! criait elle en redescendant dans le salon pour récupérer ses vêtements qu'elle s'empressait de mettre, mais une poigne assez violente expulsait ces derniers loin d'elle. 

-Ce n'est pas ce que je voulais dire! deux fois qu'on a une relation, toi tu trouverais normale que je te mette enceinte et comme je te connais, tu me cacherais l'existence de mon enfant. Pour la saloperie, je sais que tu donnes ton sang, et moi aussi je suis clean car je suis un dominant qui se fait dépister dès que j'en sens le besoin. Alors je pense qu'il est temps que tu arrêtes de croire que je te veuille du mal! j'ai paniqué, j'en ai le droit! Tu es impulsive, têtue, caractérielle!

 Es-tu te dit dominant! ironisait elle en riant légèrement. 

 Un gémissement s'extirpait de la bouche de K, d'une poigne ferme, Sébastian maintenait ses cheveux enroulé dans sa main en collant son bassin dans le creux des reins de Kérélys. tout en maintenant sa prise, il approchait sa bouche de l'oreille droite de la jeune femme.

-A genoux! ordonnait il sous le souffle coupé de sa partenaire qui, sans répondre prit place comme l'homme lui avait ordonné!

La rose dominante,                (pétale rouge)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant